De quels problèmes actuels le dialogue est-il la solution ? Si nous parvenons à y répondre, alors les conflits dans le septentrion malien cesseront.
Unanimement, tout le monde convient, qu’il faut dialoguer avec les rebelles maliens pour mettre fin aux hostilités. Non plus, personne ne veut prendre langue avec AQMI et MJUAO, considérés à tort ou à raison comme des groupes d’occupation qu’il faut bouter hors du Mali. Ce que les uns et les autres doivent savoir, c’est qu’il y a une connexion entre ces différents groupes à tel point, qu’il est difficile de faire le distinguo entre jihadistes, indépendantistes et autonomistes. De même, il est tout aussi impossible de trouver d’interlocuteurs valables, (nous voulons dire crédibles) parmi les meneurs des différents groupes séparatistes. Les chefs rebelles (politiques et militaires) ne seraient pas représentatifs, personne n’est en mesure d’engager un dialogue avec les autorités africaines et maliennes, sans qu’il ne soit contesté par une partie de leurs combattants. Le président mauritanien, Mohamed Oul Abdoul Aziz l’a clairement dit à Tiébilé Dramé, émissaire d’ATT et de Dioncounda.
Certes, des concertations nationales sortiront (côté malien), une légitimé pouvant engager le Mali, mais avec qui prendra-t-elle langue ? Par exemple, le petit frère d’Iyad Ag Ali se trouve être le n°2 d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) à Tombouctou. Peut-on ménager Ane-çardine du grand frère et mater AQMI du petit frère ? Le patron du MJUAO est mauritanien, son adjoint est malien, tout comme les juges qui font appliquer la charia sur la population.
La position d’Ane-çardine est connue, c’est la charia et rien d’autre, on n’en discute même pas. Iya l’a fait savoir aux différents médiateurs et autres émissaires qu’il a rencontré ces derniers temps. AQMI et MJUAO abondent dans le même sens. De l’autre côté, le MNLA prône l’autonomie. Une position commune a été adoptée dans ce sens par les responsables du Mouvement réunis à Tunis fin août.
Un État autonome d’Azawad serait- il viable ?
Il n’est ni réaliste, ni souhaitable de créer un État tribo-ethnique dans le Sahara.
En 1990, les rebelles indépendantistes demandaient la libération de l’Azawad, libération de la domination des « noirs » du sud (considérés également comme leurs anciens esclaves ; Bellahs). Ils ont aussi exigé la création d’un statut spécial (Régions autonomes, ou simplement, un pays indépendant).
Le septentrion malien, c’est 2/3 du territoire national pour seulement 10% de la population.( 819 900 Km2 sur 1.220.000Km2), correspondant aux régions : Tombouctou (497000 Km2 avec une population de 682 000 habitants),
Gao (170 572 Km2, peuplé de 410 000 habitants),
Kidal (151 430 où vivent 80 000 âmes) soit au total 1,2 millions d’habitants. La population noire, sédentaire vivant le long du fleuve est la plus importante. Ils sont songhaïs, peuls, bambaras, tamasheqs noirs, bellahs. Les arabes et tamasheqs blancs, nomades sont minoritaires et habitent dans les zones désertiques. La population touareg au Mali serait de 550 000 personnes, soit moins de 4% de la population totale malienne. Mais elle représente tout de même environ 46% des populations du nord.
La France dans la pure stupidité des incohérences de sa politique extérieure, a armé et financé le MNLA pensant que le Mouvement allait faire le ménage dans le nord en récupérant les otages français et en chassant Aqmi.
Si aujourd’hui , AQMI et les narcotrafiquants sont présents dans le nord de notre pays, c’est parce que des dirigeants maliens, pour accéder aux revendications des rebelles de 1990 et de 2006, ont allégé le système militaire de défense et de sécurité dans la région. Cela a permis à ces groupes chassés d’Algérie, de s’y installer comme dans leur jardin. De plus, ils ont bénéficié de complicités de la part de personnalités influentes du défunt régime. Le député Nohk Ag Aktia dira : « Nous connaissons les responsables, ils sont à Bamako ». Accepter une autonomie au nom de la paix reviendrait à légitimer la balkanisation de la sous-région tout en cultivant des velléités indépendantistes des autres populations touaregs dans d’autres pays. Ainsi les 850 000 touaregs du Niger (plus nombreux), pourraient demander leur indépendance. Pourquoi pas les 50 000 qui vivent en Algérie, ils aussi ont droit à l’autonomie. La même légitimité devant être accordée aux 30 000 Kel-tamasheqs de la Lybie. Et pourquoi pas les 20 OOO tamasheqs du Burkina Faso n’auront pas le même privilège.
Nous sommes fondés de croire que la seule solution qui vaille, est la guerre. La rébellion doit être matée une fois pour toute. Une foi les territoires libérés, le peuple souverain du Mali doit louer la base de Tessalit aux forces américaines d’AFRICOM. L’argent qui en sera récolté, servira à développer les localités du nord. Les prochaines concertations nationales doivent prendre une décision dans ce sens.
A.K Dramé, Journaliste Indépendant
Le diallogue avec ses gens a très peu de valeur:Le mnla est ouvrier des satanistes c’est le mnla qui enleve les occidentaux et les vend aux satanistes.Ils font semblant etre en désacord pour tromper les gens,en réalité ils sont indissociable.Ils sont construit par la force,ne connaissent que la force.Le diallogue n’est pas dans leurs sens.Pour ses gens dialloguer c’est la soumission à dieu,or sitana a jurer ne pas se soumettre à dieu.
BJR BRAVO TOUTE LEMALIEN SOF DIOKOUNDA TRAWORE JEMARETELA MRECI 😀 😀
on ne peut faire des omelttes sans pourtant casser des oeufs.cest comme si on veut une chose et son contraire.juste un rappel:qui veut la paix prépare la guerre.mais que doit t-on faire pour avoir la PAIX si on est en situation de guerre? MEDITATION?
Pourquoi doit on louer la base de kidal aux AMERICAINS qui nous impotent une election presidentielle avant toute intervention militaire? Vraiment JE ne comprend pas votre demarche. Un adage DIT * quand quelqu’un t’offre son travail offfre lui en retour au Moins ton amitie* malware l heritage colonial avec la France aujourdhui si le peuple MALIEN decide de donner une base a quelqu un a mon Avis cela doit être la France . C est dans la difficulte que l on connait ses vrais Amis .Francois HOLANDE par sa prise de position donne une nouvelle dimension aux relations Maliano-Francaise.
S il fait ce qu il dit nous lui devons respect et gratitude.
La base de Tessalit, dans la Région de Kidal.
…”Unanimement, tout le monde convient, qu’il faut dialoguer avec les rebelles”…
Unanimement? Ah bon? Et TOUT LE MONDE convient??? De quel droit ce journaliste pose-t-il ce genre d’affirmations aussi gratuites que fausses?
Ensuite, ce monsieur ose écrire: “AQMI et MJUAO, considérés à tort ou à raison comme des groupes d’occupation qu’il faut bouter hors du Mali”… A TORT OU A RAISON!!!… A se demander si on a bien lu!
Puis ce Dramé nous parle de “populations tamacheck” (ajoutant même un “S” au pluriel), sans même savoir que le Tamachek est une LANGUE, et non pas une ethnie! On dit Touareg, monsieur Dramé, Touareg! Et le Tamachek n’est que la LANGUE des touaregs…
Enfin, je m’explique mal comment on peut commencer un article par “unanimement, tout le monde convient qu’il faut négocier” et le terminer par “la seule solution qui vaille, est la guerre. La rébellion doit être matée une fois pour toute.”!… Nul.
AU LIEU DE SE DIVISER ENTRE EUX, LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER
Bonjour,
Comme disait le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra sera possible.
Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux.
Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.
De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.
Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.
Actuellement, la division entre Maliens doit être évitée afin de se concentrer sur l’essentiel, qui est la restauration de l’intégrité territoriale.
Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.
Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.
CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.
CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.
Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée des membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.
Comme disait le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS je pense qu’il est important qu’un sérieux soit accordé à la constitution de ces interfaces. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Vos longues diatribes avec photos d’identité incorporées, commencent un peu à nous gonfler, Docteur!
C’est toujours extrêmement bien écrit, mais c’est toujours long et pacifisto-sirupeux, au point qu’on a l’impression de relire un discours de Luther King… Vous savez, ce sublime Pasteur non violent qui prêchait le dialogue, la concertation, et l’Amour de l’Autre, jusqu’à ce qu’un “d’en face”, pour toute réponse, lui loge une balle de 9 mm entre les deux yeux!!! 😈 😈 😈
D’après vous, QUI A GAGNE????? Luther King qui “had a dream”, ou l’ordure qui l’a aligné???
Entre le mouton et la hyene, choisir le clan des moutons n’est pas forcément la bonne stratégie! Le plus sage à mon sens, c’est d’apprendre au mouton à devenir un bélier redoutable, capable de briser les côtes de la hyène!
Ca n’engage que moi.
Mais pitié, arrêtez de parler de dialogue ou de négociation, alors que des mains ou des pieds tranchés tombent chaque jour dans le sable…
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