Les membres des Forces Patriotiques de Résistance étaient face aux hommes de médias le 21 juillet 2012, dans la salle Wa Kamissoko du CICB, pour expliquer la situation du nord du Mali et leur stratégie pour déloger les islamistes ; d’où leur fusion en forces patriotiques de résistance. Ce nouveau regroupement comprend le Ganda Koye, le Cercle de Réflexion Armé (CRA), le Front de Libération du Nord (FLN, la Force Armée Contre l’Occupation (FACO), le Cercle de Réflexion de Tombouctou (ACRT) et le Ganda Izo.
Selon Me Harouna Touréh président du Ganda Koye, depuis 1990, les populations du nord ne dorment plus en paix. Elles sont volées, spoliées, violées, asservies, chassées de leurs terres, refugiées à l’étranger, déportées, assassinées… Et c’est depuis cette date que des accords dits de honte ont été signés à l’étranger, l’arme à la tempe, entre nos dirigeants et les parties dissidentes. Cela a eu pour conséquence l’abandon de la souveraineté du Mali sur une partie de notre territoire.
Pour Harouna Touréh, plus récemment, on a vu le gouvernement a dépensé l’argent public en allant au Niger pour rendre les honneurs à un homme et à sa milice désarmée composée, dit-il, de 500 hommes dont plus de 300 venus de la Libye. «Demain jugera sans complaisance ses fils qui, au lieu de défendre le drapeau du Mali, l’ont souillé. Nous mettons en garde les autorités politiques de la transition qui parlent déjà de négociations avec les groupes armés pour libérer le nord du pays», a-t-il indiqué.
Enfin, dit-il, les Forces Patriotiques de Résistance appellent tous les Maliens à faire preuve de fidélité et de loyauté à la République du Mali en dénonçant ceux qui, pour des raisons évidentes, sont suspectés de soutenir le MNLA et ses associés islamo-nazis.
A noter qu’au cours de cette cérémonie, on pouvait lire sur les banderoles des slogans tels que : «Appel aux armes, citoyens du Mali, l’heure de la libération a sonné» ; «Pas de négociations, une guerre a commencé, il faut une victoire» ; «Appel à la mobilisation générale, la guerre est inévitable».
LASSANA
