Libération des Diplomates algériens : la question de rançons divise !

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Deux diplomates algériens libérés après plus de 2 ans de captivité au MaliAprès 28 mois da captivité, les Diplomates algériens, enlevés dans la ville de Gao, ont été libérés. Une libération qui fait débat par rapport au payement ou non d’une rançon.

«La libération concerne Mourad Guessas et Kedour Miloudi alors que le consul Boualem Saies, qui fait partie des diplomates enlevés, est décédé des suites d’une maladie chronique», selon plusieurs sources concordantes.

Même si, pour le moment, peu d’informations a filtré sur les conditions de la libération des otages et la démarche entreprise par l’État algérien qui s’est toujours refusé, contrairement à certains pays européens, à céder au chantage et à procéder au paiement d’une rançon. On s’en souvient que l’Algérie, qui a toujours défendu, au niveau international, le principe de «criminalisation» du paiement des rançons a, en effet, refusé d’accéder à la demande du groupe jihadiste Mujao, qui exigeait au tout début «la  libération des islamistes maliens et autres et de payer 15 millions d’euros».

Un niet qui, à en croire les autorités algériennes, a coûté «cher» à l’Algérie dans la mesure où des pertes en vie humaine sont à déplorer à travers le décès deTahar Touati, vice-consul de son état. Celui-ci aurait été exécuté suite au refus des autorités algériennes de libérer des terroristes de nationalité malienne. Mais, cette position de fermeté  a changé selon plusieurs sources; car, il était établi que les groupes terroristes  sont parvenus à faire fléchir l’Algérie.

En tout cas, certains Responsables des groupes armés signent et persistent que l’Algérie n’a pas été claire dans cette libération. Notamment, le fait que le consul a trouvé la mort dans des conditions jusqu’ici non élucidées. Et bien d’observateurs n’arriveraient pas à comprendre le fait que l’Algérie, qui avait toujours eu à utiliser la méthode forte pour libérer ses otages, n’a pas voulu en faire ouvertement cas cette fois ci.

Pour rappel, ils sont sept diplomates, à l’origine, à être enlevés par le Mujao en avril 2012 qui a libéré trois d’entre eux quelques semaines après leur enlèvement.

Hamane Sow

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