Libération des régions occupées du Nord du Mali : Des consultations pour nommer le commandant de la MISMA

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Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a tenu le 13 novembre dernier  à Addis-Abeba, sa 341ème  réunion. Le Conseil a demandé à la présidente de la commission, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, d’entamer immédiatement, dans le cadre de l’architecture continentale de paix et de sécurité, des consultations avec la CEDEAO sur le commandement et le contrôle de la MISMA.

La rencontre réaffirme son attachement indéfectible à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Mali, ainsi que son rejet total du terrorisme et de la rébellion armée comme moyen de faire valoir des revendications politiques…

Le Conseil demande à la présidente de la Commission de transmettre immédiatement le concept d’opérations harmonisé au Secrétaire général des Nations unies, dont il attend avec intérêt le rapport conformément au paragraphe 7 de la résolution 2071 (2012). Il note que le Concept stratégique pour la résolution des crises au Mali et le concept d’opérations harmonisé apportent les précisions demandées par le Conseil de sécurité des Nations unies, dans son communiqué de presse du 18 juin 2012 et dans ses résolutions 2056 et 2071, sur les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé et sur d’autres mesures possibles. En conséquence, le Conseil exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à apporter son plein appui au concept stratégique et au concept harmonisé des opérations et à autoriser, pour une durée initiale d’un an, le déploiement envisagé de la MISMA, sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies. Le Conseil, rappelant le paragraphe 17 du communiqué adopté lors de sa 323ème réunion tenue à New York, le 12 juin 2012, exhorte également le Conseil de sécurité à autoriser la mise en place d’un module de soutien financé par les contributions mises à recouvrement des Nations unies, en vue de faciliter le déploiement rapide et les opérations de la MISMA.

Les participants prient la présidente de la Commission d’entamer immédiatement, dans le cadre de l’architecture continentale de paix et de sécurité, des consultations avec la CEDEAO sur le commandement et le contrôle de la MISMA, notamment la désignation des principaux responsables de la Mission, y compris le Représentant spécial, et les mécanismes de coordination requis avec la CEDEAO et les autres acteurs concernés, en vue du déploiement et du fonctionnement efficace de la MISMA. Le Conseil demande que ces consultations soient diligentées dans un délai de deux semaines à compter de la date du présent communiqué.

Le Conseil prie également la présidente de la Commission, en concertation avec la CEDEAO, d’initier les mesures nécessaires en vue de la génération des forces de la MISMA. Le  sommet prie, en outre, la présidente de la Commission, en concertation étroite avec la CEDEAO, l’UE et les Nations unies, de contribuer activement à la mobilisation, au profit des forces de défense et de sécurité maliennes, d’un soutien adéquat, notamment à travers l’organisation rapide d’une conférence des donateurs. Il réitère son appel à la communauté internationale, les organisations régionales et internationales, à apporter le soutien requis aux forces de défense et de sécurité maliennes, conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 2071 (2012), et exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à mettre en place un Fonds d’affectation spécial à cet effet. La réunion exhorte tous les États africains, y compris les pays de la région, les pays du champ et les autres voisins immédiats du Mali, à contribuer au succès de l’opération envisagée, notamment par des apports financiers, logistiques, techniques, en renseignements et en troupes, selon le cas…

Bonne note a été prise de la déclaration faite par le président par intérim du Mali, Pr Dioncounda Traoré,  confirmant que la Feuille de route de la Transition sera disponible dans les prochains jours, et souligne encore une fois l’importance cruciale que revêt l’élaboration consensuelle et inclusive de cette Feuille de route dans la mobilisation de la communauté internationale en appui au Mali. Les participants demandent à la Présidente de la Commission d’organiser, aussi rapidement que possible, en consultation avec la CEDEAO et les Nations unies, une réunion du Groupe de soutien et de suivi, immédiatement après la soumission par le Secrétaire général des Nations unies du rapport qui lui a été demandé aux termes du paragraphe 7 de la résolution 2071(2012), afin de faire le point de l’évolution de la situation et de mobiliser encore davantage la communauté internationale en appui aux efforts de l’Afrique.

Bruno D SEGBEDJI

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5 COMMENTAIRES

  1. Personne ne fera la paix au Mali sans Blaise. Il a la bonne solution. on vu des gens sur ce site commencer a crier que le nigeria, que la cote d ivoire, que le nigeria, que la france, que les usa viendront liberer le mali et desavouer Blaise. jusque la en tout cas c est sa version et son plan que tout le monde suit. alors arreter d’insulter Blaise et Bouteflika et negocier reellement car si Blaise se decide aujourdhui avec le reel soutien des maiens il sait ou appuyer pour mettre fin a votre souffrance

  2. En âme et en conscience, pensez vous qu’il est raisonnable de faire confiance en la médiation de Blaise? Je me demande quelles autorités les maliens ont actuellement. Des autorités d’aucune autorité qui semblent être voimies par l’écrasante majorité des maliens. La preuve est qu’elles ne font lecture de la stratégie actuelle du MNLA S/C Blaise Compaoré. Cette stratégie est claire, elle veut faire gagner la région de Gaol par le MNLA. imaginez un peu si ces rebelles venaient à reconquérir cette région. Cela voudra dire qu’il faille revoir les copies de l’intervention militaire, car le MNLA étant reconnu comme un groupe à ne pas confrondre avec les terrorismes. En d’autres termes cela réduira le rôle du Mali dans la coordination des opérations militaires. En ce moment ne soyons pas surpris et ne pensons pas sous prétexte de souvérainité nationale que la communauté internationale cedera face à ce qu’elle appellera la lutte contre le terrorisme international, la protection de l’espace CEDEAO. Elle trouvera les arguments nécessaire pour intervenir avec ou sans le Mali. Nous n’aurions pas le choix, la communauté internationale pourra envisager le scénario de mener l’opération avec le MNLA qu’elle trouvera désormais plus aguerrie à livrer ce combat. Alors, du moment que le MNLA a accepté le principe de dialogue politique avec les autorités du Mali, il ne devrait plus entreprendre d’opération militaire sur le terrain. Les autorités maliennes doivent interpeler le mediateur sur cet état de fait. La tendance est aujourd’hui de repositionner le MNLA et cela, naturellement aux détriments du Mali, surtout à un moment où des doutes sont émis pour la capacité de l’armée malienne à commander les opérations sur le terrain. Cette légitime revendication du Mali constitue une équation sérieuse la MISMA, donc le repositionnement du MNLA amenera à partager obligatoirement à partager les rôles. Nous n’aurions pas le choix, car on aura un autre maître. La fausse alerte des autorités burkinabès sur une infiltration des jihadistes sur leur territoire, n’avait pour autre but que de mobiliser leur armée tout au long, sinon à l’intérieur de la frontière avec le Mali. Ceci pourra être d’un appui sérieux au MNLA, car permettant de mener des opérations de soutien au MNLA parallèles à celles de la MISMA.
    Le comble sera demain quand on entendra que le commandement de la MISMA est confié à un officier burkinabé. Il faut s’attendre à tout, car nous avons des « je ne sais qui » à la tête de ce pays. Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a donné mandat à la présidente de la commission de mener les consultations pour mettre en place le commandement. Cela se passe à un moment où le directeur de cabinet de celle ci est un burkinabè, donc pourra intervenir dans son choix. Voyez vous que Blaise ne lésine pas sur les moyens, il a miné tout le terrain. J’en appelle à l’esprit patriotique de tous les maliens afin de se dresser contre ce qu’il faudra appeler « L’ANNEXION DU MALI PAR BLAISE ». Je demande à nos forces armées et de sécurité de laisser avec leurs comportements honteux comme celui des policiers la semaine dernière. Ces comportements qui leur donnent une très mauvaise image que les ennemis sont en train d’exploiter.

  3. Biensur s’il faut 8 mopois pour faire une feuille de route 8 ans pour avoir une armee capable de tirer un coup de feu et 80 ans pour gagner la guerre cest nots petits enfants qui vont liberer le Nord

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