Cela fait plus de 5 mois que, les 2/3 de notre territoire sont sous occupation des bandits armés. Le comble, dans tout cela, est que l’Etat n’y lève le petit doigt pour engager les hostilités. Les populations continuent d’être les victimes impuissantes des exactions et des brimades de toute nature, les plus inhumaines. Il est grand temps que, nos compatriotes partis en exil et restés sur place de prendre leur destin en main. Car, tout porte à croire que dans l’immédiat la restauration de l’intégrité du territoire malien par l’Etat malien devient une rhétorique incantatoire. A cet égard, seule une résistance populaire permettra aux populations de défendre leur terrain et leur mode de vie.
Ainsi tous les acteurs, sur lesquels les espoirs du peuple malien sont fondés, s’inscrivent dans des jeux logiques qui n’aboutiront jamais à la reconquête imminente des 2/3 de notre territoire national. Dans ce cas, les déplacés devront prendre leur mal en patience. Le plus désespérant pour nos compatriotes déplacés est que beaucoup de stratèges freinent les ardeurs pour la solution militaire, arguant que la reconquête par les armes serait très difficile et complexe. Quant à l’option de la négociation elle n’est pas des plus prometteuses avec des illuminés en pleine logique métaphysique. Depuis bientôt 5 mois, rien ne permet d’attester le retour très prochain des exilés intérieurs comme extérieurs dans leurs foyers, qu’ils ont quittés en même temps que l’armée malienne lors de ses multiples « replis stratégiques ». Les pressantes interpellations pour une solution rapide à la crise territoriale constamment distillées, ainsi que des scènes de retour intempestif au bercail pour la fête de ramadan sont autant de signes de déception qui stigmatisent l’immobilisme actuel, de l’Etat malien surtout.
Que faire donc ? Les populations des régions nord n’ont plus le choix, elles doivent compter d’abord sur leurs propres forces. Dans la situation actuelle des régions nord du Mali et au vu des données socio politiques et militaires dans le reste du pays, seule une résistance populaire permettra aux populations de défendre leur terrain et leur mode de vie.
En d’autres termes, les exilés intérieurs et extérieurs des régions de Gao, Kidal et Tombouctou doivent se résoudre à retourner chez eux, pour organiser la riposte quotidienne aux assaillants. Ces actions de résistance devraient être soutenues et renforcées désormais, grâce au retour massif de tous les compatriotes déplacés à l’intérieur comme à l’extérieur.
Ainsi, la constitution d’une force de protestation interne devient un impératif pour venir à bout de la domination des hordes obscurantistes et leur éclaireur du Mnla, principal responsable de cette situation délétère que vivent nos compatriotes.
Dans tous les cas, des exemples à travers le monde et dans l’Histoire, ont démontré que rien ne résiste à la détermination et au courage d’un peuple qui veut se libérer du joug de ses envahisseurs. A cet effet, seule la résistance interne méthodique et organisée de nos compatriotes du nord, permettra de mettre fin à leur calvaire et à la crise territoriale de notre pays.
Comme pour dire qu’à : « cœur vaillant, l’impossible inexistant. »
Aliou Touré
arretez d’inciter les civils a aller se faire massacrer.le militaires ont la mission de defense du territoire.
plus encore vous dites que c’est aux populations du nord de retourner defendre leur territoire, comme si toute l’etendu du Mali n’est pas pour tous les maliens.arretez d’etaler votre limite sur la place publique.
franchement aimeriez vous qu’un de tes freres se fasse tuer par un barbare sans foi si loi.
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