Pour la libération des otages détenus dans le nord du Mali, le président de la République, Amadou Toumani Touré, n’arrive pas à faire un choix, entre Arabe et Touareg pour conduire la médiation. Même si, tout porte à croire qu’il préfère, cette fois ci, la médiation des notables touaregs.
La libération des otages détenus par Aqmi continue de faire de vagues au somment de l’Etat malien. Car, jusque-là, les tractations vont bon train mais sans aboutir à une issue favorable quant à la libération de ces otages détenus sur le sol malien. Selon des sources dignes de foi, le président de la République n’arrive pas à faire un choix de médiateur. Il semblerait qu’ATT a jeté son dévolu sur certains notables touaregs qui ont des bons rapports avec la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Une nébuleuse qui a ses ramifications dans la bande sahélo-sahélienne. Nos sources précisent toutefois que le président Amadou Toumani Touré a catégoriquement refusé la médiation de la communauté arabe. Il a aussi rejeté la médiation de la diaspora de la communauté arabe d’Araouane basée en France. Cette diaspora a été pourtant sollicitée par la partie française.
Contacté par nos soins, un leader de cette diaspora explique que sa communauté a de bonnes raisons d’aider le président ATT. Ce dernier affirme que lorsque les autorités françaises ont fait part de la décision de les impliquer pour la libération des otages au président malien, sa réponse était sans équivoque et qu’il a d’autres cartes à jouer que celle proposée par les Arabes de la diaspora en France. Ce qui fera dire à nombre d’observateurs que la médiation de l’ancien chef rebelle touareg Iyad Ag Ali pourrait être possible même si ce dernier avait nié le fait qu’il a été contacté. Cependant, il faut craindre que cette situation ne puisse dégénérer et ne réveille les veilles querelles entre ces deux communautés qui n’ont pas fini de panser leurs plaies.
Mahamane Cissé