Libération des 23 éléments du MNLA ET HCUA : Le ministre de la Justice tente de mettre fin à la polémique

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Le ministre de la Justice garde des sceaux, Mohamed Aly Bathily, tente de mettre fin à la polémiques  provoquée par la libération de prisonniers rebelles arrêtés sur le théâtre des opérations militaires au Nord. Face à la presse vendredi dernier, il a donné des explications à d’autres questions, notamment celles relatives à la gestion des mandats d’arrêts internationaux émis par notre pays émis  contre des rebelles et des islamistes.

 

 

Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily

En application de l’article 18 de l’accord préliminaire signé entre les groupes armés et les autorités de  la transition, le 18 juin dernier, à Ouagadougou, le gouvernement a procédé la semaine dernière à la libération de 23 éléments des mouvements rebelles faits prisonniers sur le théâtre des opérations militaires au Nord.  Cette décision, qui a suscité polémique et colère chez les magistrats et les populations, est loin d’être un mépris à l’endroit de la justice malienne, mais le respect des engagements pris sous l’œil vigilant de la communauté internationale et du médiateur burkinabè, tente de justifier Le ministre de la Justice garde des sceaux, Mohamed Aly Bathily vendredi devant la presse.

 

 

En libérant les membres des mouvements armés, a-t-il ajouté, « les autorités viennent de transmettre un message fort de volonté à aller vers la paix et la réconciliation nationale ». « La paix n’ayant pas de prix, ce geste est une source d’apaisement après la décision des groupes armés de se retirer de l’Accord préliminaire d’Ouagadougou signé le 18 juin dernier », a déclaré le ministre. Avant de dire l’appareil judiciaire aider les autorités à honorer ses promesses.

 

 

Le ministre a aussi assuré que le gouvernement s’engage à poursuivre la mise en œuvre des mesures de confiance en vue d’instaurer un climat propice au dialogue avec l’ensemble des acteurs de la crise.

S’agissant des réactions du procureur général de la Cour d’appel de Bamako, Daniel A. Téssougué, le ministre reconnait qu’ « il est dans son droit dans la mesure où l’ordonnément des missions du procureur général l’exige la défense des intérêts politique économiques et moraux mais aussi œuvre pour la stabilité ». Sa réaction est de nature à entacher la volonté des autorités à œuvre pour le retour de la paix dans notre pays.

 

 

Concernant les mandats d’arrêts internationaux, Me Bathily explique le gouvernement s’en est servi politiquement pour dissuader un peu les responsables des mouvements armés. « Les mandats d’arrêts sont les actes juridiques techniquement pris en charge », a souligné M. Bathily. Avant de rappeler que l’urgence pour l’heure est de réussir la paix.  « Mais cela ne va pas dans le sens de l’impunité.  Notre objectif n’est pas la culture d’impunité », a-t-il précisé. Il a enfin tenu à rappeler que le Mali a ratifié  le traité de Rome qui institue la Cour pénale internationale et dans ce traité, des crimes de génocide, de l’humanité et de guerre sont imprescriptibles, donc quelque soit la durée de leurs actes, ils vont répondre devant les juridictions compétentes ».

 

 

Nabila Ibrahim Sogoba

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6 COMMENTAIRES

  1. j’ai voté ibk mais honte a vous monsieur le ministre de la justice!!! et trois fois honte a vous!!!!et tout ces soldats maliens qui ont donner de leur vie pour le mali rendez les justice

  2. Spécialité des politique:
    Langue de bois
    Noyer le poisson
    Botter en touche
    Se foutre de l’intelligence des citoyens; en nous prenant pour des moutons

  3. Oui fermeté a “kati qui ne fera plus peur a Bamako en tout cas pas a Koulouba”, mais la lâcheté habituelle vis a vis des criminels de Kidal qui sont libérés a tour de bras au mépris de la justice la plus élémentaire et IBk viendra nous parler d’impunité .

    Sanogo est tout aussi coupable que les autres. Nous savons de source sure et bien informee que tout ceci a été fomente par Soumeilou pour soigner une image déjà écornée de fameux Kanfila.

    IBk est une vraie honte. Le sujet sur lequel nous attendons impatiemment IBK est le problème du Nord car celui du Sud est sa propre création.

  4. Un ministre de la justice vraiment incompétent.

    Je croyais qu’en élevant le ministère de la justice au niveau de préséance que l’on connait que IBK avait résolument décide de panser la grande plaie du pays a savoir l’injustice et l’impunité .

    Quelle ne fut ma surprise et celle de tous les maliens de réaliser quelques jours après qu’il n’en est rien avec la libération sans justice de criminels avérés sous le coup de la loi par IBK et son sorcier de ministre qui gaillardement fixe le peuple dans les yeux….. et lache impassible “la qualification des actes de ces individus ne me regarde pas…. donc je les libère” … pendant ce temps Ngolo Diarra croupit en taule a Bamako Coura pou avoir vole un vélo.

    Ou est la justice…. Soldats tuez les des que vous les attrapez…. ne faites plus de prisonniers , ne les envoyez plus a Bamako…. Tuez les, ces vermines, ces parasites…. ces maudits criminels…. Ils n’ont que des complices a BKO>

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