Lors du point de presse du lundi 13-05-2013 tenu au siège de la Dirpa, le conférencier en chef, lieutenant – colonel Souleymane MAIGA, a décortiqué la situation des opérations de restauration de l’intégrité du territorial avec la retenue propre aux bidasses. Il s’est contenté de passer et de repasser au crible la situation tactique des opérations en cours sans préciser ni quand, ni comment, les forces armées maliennes vont reconquérir Kidal. “Nous sommes toujours engagés dans une phase de réorganisation qui est en train d’aboutir au redéploiement. ” Nous serons non seulement à Kidal, mais aussi nous occuperons toutes les casernes éparpillées dans la région. ” Toutefois il a lancé un appel à la prudence et à la vigilance aux populations face à des éventualités de dangers de mines, de pièges et d’action kamikazes dans les villes reprises grâce à l’appui des forces armées amies.
Aux questions pressantes des journaleux, il a répondu sans trop de détails que les Forces armées maliennes (FAMA) seront au rendez-vous de l’histoire et du devoir le moment venu.
En revanche, le conférencier, après la minute de silence observée à la mémoire du général de brigade nigérien Yaya Seyni Garba, décèdé le samedi 11 mais à Bamako, des suites d’une courte maladie, il n’a pas tari d’éloges sur les qualités humaines et militaires de cet illustre fils de l’Afrique.
Yaya Seyni Garba était Commandant adjoint des forces de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). Il avait été nommé commandant adjoint des forces de la Misma en décembre dernier par le Comité des chefs d’états-majors de la CEDEAO, et secondait ainsi le commandant des forces, le major Général Sehi Usman Abdoulahi du Nigeria. Repose en paix, vaillant soldat !
Modibo Samakoun KEITA
Que la France ou Ouaga pousse à signer n’importe quoi, les victimes des exactions du MNLA porteront plainte contre les signataires le moment venu. Quand on dit que les groupes armés seront désarmés : ceci est assez clair, ils ne porteront plus de kalachnikov et autres armes de guerre et n’en cacheront pas non plus. Par contre, quand on annonce que les groupes armés seront cantonnés : à ce niveau, on règne en pleine confusion. Seront-ils cantonnés pour être plus tard :
– réintégrés dans l’armée, à la douane, rémunérés, pourvus de postes juteux comme par le passé pour reprendre à la première occasion leurs actes de bandits de grand chemin ?
– amputés, gazés comme dans les camps de concentration, égorgés, trucidés ou pendus ?
– MIS A LA DISPOSITION DE LA JUSTICE POUR LES PRESUMES COUPABLES DE VOLS, DE VIOLS, DE PILLAGES, DE DEPORTATIONS DE POPULATIONS, DE TRAFICS DE DROGUES OU D’ASSASSINATS, TROUBLES SUR LA VOIE PUBLIQUE, HAUTE TRAHISON ?
IL EST EVIDENT QUE SEULE LA DERNIERE HYPOTHESE PRESENTE UN MINIMUM SENS.
Par ailleurs, qu’un Président ou un Ministre malien appose sa signature sur un document avec ces individus sans foi ni loi, a proprement quelque chose de nauséeux. En attendant, il est urgent pour les gens de Gamou et de Dakouo de libérer Kidal, nos vaillants ‘’Waraba’’ de Koulikoro et de Kati préférant nettement rugir à Bamako, aujourd’hui, et demain avec le nouveau Président.
ALORS, FACE A L’IMPUISSANCE DE LA MOMIE D’UN DIONCOUNDA BEGOCHI, IL N’Y A DE SOLUTION QU’UNE REACTION VIGOUREUSE DE LA SOCIETE CIVILE AU SENS LARGE POUR S’IMPOSER AUX MILITAIRES RECACILTRANTS DE KATI ET DE KOULIKORO ET AUX PRESSIONS INDUES DE LA FRANCE: ASSEMBLEE NATIONALE, HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, COREN, PARTIS POLITIQUES, ONG ET ASSOCIATIONS DIVERSES DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME, ETC.
LA SOLUTION A L’INDISCIPLINE ? LA REPRIMANDE, DES PUNITIONS, LA SUSPENSION, LA RADIATION, VOIRE LA COUR MARTIALE. TANT QUE L’ON N’AURA PAS RADIE OU MIS AU PELOTON D’EXECUTION CERTAINS MILITAIRES, COMME AU BURKINA L’ANNEE DERNIERE, IL FAUT S’ATTENDRE A DES CRISES RECURRENTES. IL N’Y A AUCUNE SOLUTION A LA GANGRENE QUE L’AMPUTATION…
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