C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre, Moussa Mara à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de contribution des partis politiques au processus de réconciliation nationale qu’il a présidé, ce mardi, au Centre international de conférence de Bamako. C’était en présence du représentant de la Minusma David Gressly, du ministre de la Réconciliation nationale et de la reconstruction des régions du nord et des représentants des partis politiques de l’opposition ainsi que de la mouvance présidentielle.
«La contribution des partis politiques au processus de paix et de réconciliation nationale», c’est le thème de cet atelier organisé par le ministère de la Réconciliation nationale en partenariat avec la Minusma.
Trois jours durant (12 au 14 aout), les acteurs politiques sont appelés à poser le diagnostic de la situation et à formuler des recommandations en guise de contribution au processus de paix et de réconciliation nationale en cours.
«C’est un exercice essentiel pour tout le monde… car il ne saurait y avoir de réconciliation sans que la vérité ne soit dite, sans justice », a déclaré Moussa Mara. Avant d’ajouter que ce cadre de dialogue est une occasion pour les acteurs politiques de poser un diagnostic de vérité sans complaisance, ni passion pour préconiser, dans un élan de solidarité et de réalisme, les voies d’issue pour la nation devant permettre de se réconcilier.
Le chef du gouvernement a saisi cette occasion pour faire le point de la situation socio-économique des régions du nord.
A en croire Moussa Mara, l’Etat se restaure efficacement et durablement au nord du pays. Le gouvernement, dit-il, a enclenché les travaux de restauration du patrimoine, la reconstruction des infrastructures et des sites affectés par le conflit. Aussi, l’administration est effective dans les régions de Gao et de Tombouctou et offre aux populations les services sociaux de base. L’ouverture des commerces et de la mobilité des populations dans les régions du nord sont, selon lui, des signes d’espoir et de détermination de tous d’œuvrer pour le succès du vivre ensemble.
Pour le représentant de la Minusma, David Gressly, cette rencontre reflète la volonté du gouvernement malien d’impliquer tous les acteurs politiques dans le processus de paix et de réconciliation nationale. Elle permettra, ajoute- t-il, non seulement, de tirer les leçons des crises cycliques au Mali, mais aussi d’accélérer le processus de réconciliation nationale.
Pendant les trois jours, des leaders politiques nationaux et internationaux présenteront des communications sur la paix et la réconciliation.
A.B
“Le nord du Mali est une zone de non droit” a reconnu, il y a peu, le président de la république. “L’Etat se restaure efficacement et durablement au nord du pays”, clame aujourd’hui son premier ministre. Je crois que le premier cité a entièrement raison. Evitons le minimalisme et reconnaissons les choses telles qu’elles sont. Comme cela, on forgera les solutions appropriées.
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