Les troupes de la CEDEAO, ici et maintenant

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La venue du ministre d’état, ministre des affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a été perçue par tous, comme un signal fort, le risque d’un tournant majeur dans ce que nous voulons de la CEDEAO. Les troupes africaines directement sur les lignes de front, mais indésirables ici à Bamako. Ou, nous n’avons besoin que du matériel de guerre, la logistique et le renseignement.

Daniel Kablan Duncan, ministre Ivoirien des Affaires étrangères

Pour la première fois, depuis l’éclatement de la crise, le président ADO a dépêché un poids lourd de la politique ivoirienne, à un moment où, c’est l’Eburnie qui dirige l’institution ouest- africaine. Jusqu’ici, comme chargé de missions, le chef de l’Etat ivoirien, président en exercice de la CEDEAO, Alassane Dramane Ouattara, se contentait de nous envoyer son chargé à l’intégration africaine. Adama Bictogo depuis renvoyé à ses études dans son cabinet et Aly Coulibaly, le fidèle d’entre les fidèles. Le Huit- clos de plus de 3 heures d’horloge entre la délégation ivoirienne et le président malien en disait long sur l’avenir immédiat du Mali englué dans la nasse islamiste. DKD n’a pas révélé la teneur de l’échange, encore moins Dioncounda. Seulement, les maliens auront vite compris que, le ministre de la Défense, le Colonel Yamoussa n’aura pas attendu que Daniel Kablan Duncan ait fini de déposer ses valises de retour de mission, pour atterrir lui aussi à Abidjan. A- t –il squatter l’avion du ministre d’état ivoirien pour rencontrer toute affaire cessante Alassane Ouattara ? Nous ne saurions le dire. Mais, le compte rendu d’après audience que notre ministre a fait à la presse étrangère et ivoirienne, sur le perron du palais, à sa sortie du bureau présidentiel, est clair et net. Les troupes viendront ici à Bamako, mais nous souhaitons, que leur présence se fasse dans la discrétion. Yamoussa a mis en avant l’orgueil des maliens qui risquerait de se froisser. Le débat est définitivement clos, les troupes africaines de la CEDEAO déposeront leurs paquetages ici à Bamako d’abord avant de faire quoique ce soit, parce que, du sol malien clamé on ne sait pour quelle raison, il ne reste plus beaucoup. Merci Yamoussa, on sort enfin de l’auberge. Qui a dit que, ‘’Diakouma n’est pas Wara’’ ?

Sory de Moti

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14 COMMENTAIRES

  1. A Massaye,
    Mon cher frere veillez eviter de t’attaquer aux leader religieux, ce n’est pas digne de toi.
    Merci

    • Il y a deux DICKO ……. le religieux …..et l’autre …..celui qui veut devenir président …….Il me semble que Massaye parle du second qui n’hésite pas à se servir d’une ghillie suit pour avancer sous camouflage religieux .

  2. malieni, parmi les internautes qui sont pour la présence de la force de la CEDEAO à Bamako, il y en a qui connaisse le Mali plus que vous et vos faux dieux au pouvoir.
    Il n’existe pas une seule région du Mali que je n’ai pas foulée du pied.

    Vous dites ” Si jamais on voit des troupes dans la rue il verront de quoi les maliens sont capable.”
    Malheureusement, vous n’êtes capable de rien que de fanfaronner.
    Ne parlez pas au nom du Mali parce que vous ne représentez que votre propre personne.

    Le Mali ne vous appartient pas et n’appartient pas au clan de mafieux au pouvoir que vous supportez en vous opposant à l’intervention nécessaire de la force de la CEDEAO.

    Vous craignez la force de la CEDEAO à Bamako et pas à Mopti et au Nord.

  3. L’armée malienne, une armée qui a peur de la guerre. Depuis le temps Moussa, beaucoup se sont engagés dans l’armée pour les avantages que cela leur procurait. Maintenant que la guerre est là, ils refusent de la faire sous prétexte d’armes bloquées dans certains pays. Ce problème d’islamiste était prévisible depuis longtemps et il ne fallait pas attendre d’être devant l’occupation pour chercher des armes.
    depuis le début de cette affaire, l’armée malienne n’a tiré aucun coup de feu jusqu’à présent ! Ils n’ont fait que fuir en abandonnant leurs armes et des civils sans défense.
    Pour mater des civils, l’armée malienne est forte en celà.
    Comment voulez vous que les forces de la CEDEAO aillent au front pendant que le capitaine et sa clique restent à Kati. Les militaires de Kati doivent aller au front en premier, c’est une question d’honneur et qu’on ne nous raconte pas de balivernes.

  4. Il y a un aéroport militaire et un aéroport civil à sévaré à 15KM de mopti.

    Si les gens ne connaissent même pas leur pays ce permettent de dire des bâtisses sur internet on est tombé vraiment trop bas.

    Nous sommes déterminés et on les attends de pieds ferme qui vivra verra.

    ce n’est qu’un peloton d’instructeurs et de stratèges militaires qui seront accepter ici à BAMAKO.

    Si jamais on voit des troupes dans la rue il verront de quoi les maliens sont capable.

    Que dieu nous sauvegarde.

  5. Il faut la force de la CEDEAO à Bamako, nous en avons besoin pour libérer le Nord et remettre de l'ordre

    Il n’ y a que ceux que l’ordre républicain et la libération dérangent qui sont contre la présence de la force de la CEDEAO à Bamako. Ces gens sont là sont bien connus. Ce sont les membres du clan CMD et d’une partie de la junte. Ce sont les partisans de la nouvelle secte UDPMiste qui gouvernent le Mali depuis le coup d’Etat qui a livré le Nord aux bandits armés et le Sud, aux clans CMD et Sanogo qui sont plus à craindre que le MNLA dans la mesure où ils empêchent le sauvetage du Mali pour leurs intérêts personnels.

    Quelques maliens de bonne foi n’ont pas compris la prise en otage du Mali par ces clans constituant une véritable secte et se laissent manipuler par des propos brandissant des notions de souveraineté et de fierté déplacés le contexte actuel du Mali.

    Il n’y a pas de souveraineté lorsque le Pays est occupé à plus de 70% et que l’armée malienne ne peut pas le libérer sans aide extérieure.
    Il n’y a pas de souveraineté lorsque le Pays ne peux pas se passer de l’aide de la CEDEAO et de la Communauté internationale pour se libérer, se développer, payer ses travailleurs même dans le moyen terme.

    La CEDEAO est menacée autant que le Mali et sera contraint d’intervenir avec ou sans l’autorisation du Mali si les autorités maliennes continuent à tergiverser pour des raisons personnelles.

    L’entêtement de CMD et des pro junte ne pourront qu’isoler le Mali, ce qui finira tôt ou tard par le chaos: embargo, coalition militaire de la communauté internationale contre le Mali et les islamistes, destruction de toutes les institutions, guerre civile.

    Ce qui est étonnant, c’est comment un dirigeant peut ignorer cette évidence ? On n’a pas besoin d’être expert pour comprendre les risques que pose un refus catégorique de coopération avec la CEDEAO et la Communauté internationale.

  6. Eh cher FrÉRE valeureux Le ministre Malien de la Défense n´a pas dit ce que ce vulgaire Journaliste vous raconte,car c´es lui YAMOUSSA qui avait publiquement rejétté la présence des troupes d´une CEDEAO á BAMAKO avec l´ensemble de tous les MALIENS,donc le peuple Malien ne veut pas et ne tolera JAMAIS que ces pays soit disant CEDEAO font éssayer de montrer en des VRAIS FRÈRES ÉNNEMIS au vieux pays BÉNI le MALI.C´est FOU de dire que les Maliens ont peur d´une Guerre,ces Maliens qui ont été les prémiers aventuriers du Monde,et mème jusqu´á présent ceux sont ces Maliens qui traversent des mauvaises frontières de partout,il faut ètre MAUDITS pour attribuer la PEUR aux Maliens.
    Dire que qu´il y´avait déja une centaine de forces Spéciales Francais dans le Sahel doit étonner les Africains qui sont contre une NOUVELLE COLONISATION D´AFRIQUE.
    La France veut que tous les PAYS AMIS du Mali soient des donneurs de POUCE á la France dans la CRISE MALIENNE,et pourtant cette France n´est pas un VRAI AMI DU MALI.
    Le DESTIN du Mali est dans la Main des MAliens SEULEMENT,pas d´autres,
    que la France quitte totalement entre nos Frères AMIS,et NOUS.
    Le Mali veut du Matériel pas des gens,les Maliens eux mème connaissent employer ce Matériel qui proviendra des pays AMIS du Mali.
    Si les Africains ne sont pas NÉES pour l´IGNORANCE,ils doivent tous se lèver contre cette nouvelle COLONISATION DE LA FRANCE appélé GUERRE pour DÉLOGER AlQAIDA au nord du Mali et accepter au MÉDIATEUR Blaise Compaoré de donner sa terre aux Rébels Touaregs de S´entrainer pour venir faire la Guerre contre le Mali.
    Mais le Mali RESISTERA et GAGNERA,que mon DIEU montre cette VÉRITÉ á tout le MONDE:AMIN ALLAHOU.

  7. Un enfant de 10 ans comprendrait que tout doit être coordonné à Bamako, où se trouve l’aéroport international sécurisé, tous les moyens de communication, les meilleures infrastructure, et toutes les institutions! Que les troupes se battent sur le terrain ok, mais elles ne peuvent être (bien évidemment) pilotées que depuis bamako!

    Et cette évidence est tellement …”évidente” pour tous, que nous nous sommes une fois de plus ridiculisé grace à nos bidasses et leurs exigences aussi débiles!

  8. 1. C’est malheureux d’être réduit à tirer sa subsistance rien que dans la réaction. Il faut quand même reconnaître qu’il fut un temps au Mali où l’on était récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance, que l’on soit bandit armé du nord, du sud, politicien, syndicaliste ou religieux. Mais nous sommes en démocratie, système qui n’est guère très éloigné de l’anarchie : tous les avis semblent permis. Même Dieu ne fait pas l’unanimité. Ce qui est déplorable au Mali, c’est l’infime minorité réactionnaire et sadomasochiste que l’on entend le plus, que l’on voit le plus dans la rue avec quelques badauds qui les suivent, et qui donne l’impression de représenter une force. ON A LA TERRIBLE IMPRESSION QUE LES LEADERS POLITIQUES, CIVILS ET RELIGIEUX SONT COMME TETANISES PAR LES SERVICES SECRETS ET LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES, CAR AU MALI TOUT LE MONDE NE VIT QUE DE L’ETAT, DU FONCTIONNAIRE A L’OPERATEUR PRIVE…
    2. Les militaires de la CEDEAO se feront discrets, probablement vers l’aéroport de Bamako, pour NE PAS EFFRAYER NOS BRAVES MILITAIRES REFUGIES A KATI. Sinon, les autres militaires seront obligés d’aller au front avec les soldats de la CEDEAO qui les couvriront. La plus grave erreur serait d’oublier les milices d’autodéfense qu’on a trop souvent tendance à confondre avec les milices anarchiques. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES QUI ONT CHOISI COMME STRATEGIE, LE HARCELEMENT DE TOUTES LES ZONES DEGARNIES, DE KAYES A ANSONGO ET KIDAL ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE qui comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif et reste soluble dans la population civile.

    • Mon cher,
      Tout ce petit monde de personnels politiques et réligieux que tu as l’impression qu’ils sont tétanisés, ne le sont pas. Leur comportement est pure calcul et positionnement politique . À chaque gouvernement ses derviche tourneurs de veste. Qui peut croire qu’un jour, l’imam Dicko du HCI, pourrait déclaré sur le perron du QG des putschistes à Kati que ce qui vient d’être fait par les jeunes soldats contre l’ancien régime est une bonne chose? Alors que, l’ancien régime la véhiculé, blanchi et loger à ATTbougou. Vous voyez comment est certains maliens ! La reconnaissance fait souvent défaut . Merci.

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