Les Touareg stoppent leurs opérations dans le nord du Mali

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Un communiqué diffusé jeudi précise que le MNLA n’entend pas poursuivre son avancée plus au sud.

Les séparatistes du Mouvement national de libération de l’Azaouad (MNLA), principale force de la rébellion targuie, ont annoncé jeudi qu’ils mettaient fin aux opérations militaires dans le nord du Mali. Le MNLA annonce avoir créé l’État de l’Azaouad dans cette région subsaharienne et appelle la communauté internationale à protéger ce nouveau territoire regroupant les régions de Kidal, Gao et Tombouctou dont les rebelles ont chassé les troupes gouvernementales la semaine passée.

Les rebelles touareg, agissant de concert avec l’organisation salafiste Ansar Dine souhaitant une application de la charia au Mali, ont mené une offensive dans cette partie du nord du pays, la semaine passée. Les rebelles ont profité du coup d’État militaire perpétré le 22 mars à Bamako contre le président Amani Toumani Touré qui a provoqué une désorganisation de l’armée régulière.

Un communiqué diffusé jeudi précise que le MNLA n’entend pas poursuivre son avancée plus au sud et qu’il se contente des positions acquises. Les rebelles touareg entretiennent des relations compliquées avec les salafistes qui disposent d’une force militaire potentiellement supérieure. Des experts estiment que les deux factions pourraient être amenées à s’affronter prochainement en raison d’objectifs divergents. Les États africains et les organisations internationales ont unanimement rejeté l’idée d’une partition du Mali.

 

Reuters

Publié le 05/04/2012 à 11: 00

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4 COMMENTAIRES

  1. La langue officielle du Rwanda, ancienne colonie française, est l’Anglais parce qu’il en avait mare de la politique française double-visage. Les Rwandais ne le regrettent pas cette sacrifice: le Rwanda sera bientôt une puissance africaine. Le Mali n’est pas le Rwanda, mais l’exemple invite à reflechir.

    Si la CEDEAO peut aider à retrouver l’intégrité territoriale la Junte doit accepter leurs conditions et prioriser l’intérêt de la Nation. La CEDEAO devrait dès le début du conflit, alors qu’il y avait l’ordre constitutionnel, imposer des sanctions et poser des gestes concrets contre les bandits-terroristes du MNLA-AQMI-SARDINE.

    La France, patronne de la CEDEAO a prouvé qu’elle n’est pas contre un État d’Azawad autonome. Peu doutaient du soutien français au MNLA (devenu MNLAQMI). Mais je ne comprends pas comment un État de droit peut supporter des bandits-terroristes. Cependant la France risque d’être prise à son propre piège.

    Les sanctions ne feront qu’aggraver la situation. Les sanctions vont accroitre la pauvreté, la souffrance, le mécontentement public et l’instabilité sociale; cela est le souhait des bandits-terroristes. La CEDEAO n’a pas le droit de faire souffrir les peuples qu’elle est sensée protéger. L’urgence est au Nord, pas à Bamako.

  2. Le temps a certes passé, mais la France n’a jamais renoncé à ses ambitions.

    Ce petit rappel d’histoire n’a d’intérêt que pour démontrer pourquoi et comment la France se sert du « problème Touareg », casus belli soigneusement entretenu pour assurer sa domination politique, stratégique et économique dans tous les Etats concernés dont elle poursuivra résolument la déconstruction – après avoir fait sauter le verrou Lybien – jusqu’à parvenir de gré ou de force, à la constitution d’un Etat Touareg, dont les dirigeants lui seront redevables et corvéables à merci. C’est la France qui arme, entraîne et dirige les rebelles Touareg comme elle l’a fait ailleurs, suivez mon regard…

    Alors qu’elle retenait le bras d’ATT en la poussant au dialogue avec la rébellion tout comme Gbagbo a été fourvoyé par les mêmes atermoiements, les services français manipulaient la troupe malienne a travers ses relais, la poussant a agir contre un pouvoir qui avait laissé ses troupes démunies subir un massacre à Aguelhok ; le coup de Bamako, stupide quant au timing puisque survenant à quelques semaines des élections, n’avait d’autre but pour la France, outre d’humilier ATT qui a eu la mauvaise idée de lui résister sur quelques points que de désorganiser suffisamment l’Etat et l’armée Maliens afin de laisser les rebelles Touarèg avancer en roues libres dans leur conquête territoriale. Kidal vient de tomber, la prochaine cible sera Tombouctou.

    Pendant ce temps à Abidjan, on fait semblant de menacer une junte dont on sait parfaitement qu’elle ne restera au pouvoir que le temps de voir consommée la partition du Mali, comme l’a décidé la France.

    Et bien mes chers fransais on a ete dans les meme ecoles que vous on voit claire dans votre jeu vous n’aurez jamais TESSALIT et oui tout tourne autour de labas on a bien compri on prefererai donner au americain vous etes nuls

  3. Déliquescence de la Nation malienne : Treize preuves pour juger ATT pour haute trahison

    Par Liberté du 5 avril 2012 @ 00:10 Rubrique: Nation

    L’heure est grave et n’est plus aux demi-mots. Il ne fait plus aucun doute aujourd’hui qu’ATT a trahi le peuple en le vendant à ses amis. En effet, les indices sont nombreux, qui montrent – à moins qu’on ne veuille voir la réalité – qu’ATT est complice actif de ce qui arrive aujourd’hui au Mali. Lequel, à ce rythme, sans exagération, pourrait totalement tomber entre les mains des touaregs. Parmi ces indices :

    -Cette connivence suspecte voire cette attitude de valet vis-à-vis de Khadafi qui n’a jamais fait mystère de son ambition pour un Grand Azawad.

    -Le fait qu’ATT n’a pris aucune mesure pour équiper valablement l’armée, alors même qu’il savait que des dizaines de milliers de touaregs maliens servaient dans l’armée malienne en attendant le jour-j qui est arrivé maintenant.

    -Au contraire ATT a tout fait pour affaiblir l’armée en démilitarisant, à travers notamment les accords d’Alger, les zones nord du pays, en y envoyant essentiellement les officiers touaregs qui opéraient déjà en territoire indépendant de fait.

    -L’installation unilatérale à Kidal du consulat de Libye dont les colis et autres marchandises ne souffraient d’aucun contrôle douanier ; c’était la voie ouverte à l’importation en toute quiétude d’armements de toutes sortes.

    -ATT a tout fait pour qu’il y ait le maximum d’intégrés touareg au sein de l’armée, sachant que ceux-ci ne seraient là que le temps de faire leurs armes avant de rejoindre les leurs pour le combat pour l’indépendance. Comme toujours, les événements actuels au nord le prouvent suffisamment. Ceux des touaregs qui sont censés être loyaux à l’armée régulière finissent toujours par aller rejoindre leurs frères rebelles, emportant avec eux armes et munitions. C’est pourquoi il n’y a pas de touaregs militaires qui prennent leur retraite dans l’armée.

    -ATT a tout fait pour remettre les commandements des deux principales troupes qui « luttent » contre les rebelles à deux officiers qui sont de même ethnie que ceux qui combattent l’armée régulière. Pire, ATT a mis à la disposition du colonel Gamou le matériel le plus important de l’armée.

    -ATT, tout en affirmant sur RFI que cette guerre est perpétuelle, a daigné laisser passer les combattants revenus de Libye avec toutes leurs armes ; contrairement à l’Algérie et le Niger qui ont été fermes avec ceux qui arrivaient chez eux. Au lieu de s’interroger sur la manière dont ces combattants ont pu accéder à nos frontières, ATT devait savoir que ce qui importait à l’époque était de désarmer immédiatement ces combattants qui étaient alors en position de faiblesse car acculés de partout. Pire, ceux-ci sont accueillis comme des héros de retour dans leur pays d’origine : on leur donne vivres et argent en prime.

    -Dernièrement ATT a fait semblant de vouloir commander certaines armes, des avions de combat dit-on, mais l’argent, selon nos sources, n’avaient jamais été débloqué pour ce faire, alors que des responsables militaires étaient sur place pour finaliser les achats.

    -ATT a abandonné le nord du pays aux trafiquants de toutes sortes et aux preneurs d’otages ; une personne de son proche entourage aurait même fait des achats dans un pays européen avec des billets d’euros envoyés dans le cadre de la libération d’otages européens, mais cela reste à vérifier.

    -ATT a contraint le Général Poudiougou à quitter Gao, laissant le champ libre à des protégés touaregs : Gamou et Mehdi,

    -Les avions achetés dernièrement avec l’argent obtenu de la vente de la SOTELMA seraient déjà usés ; cela ne voudrait dire autre chose qu’il ne s’agissait que du matériel usagé.

    -Pendant dix ans, voir vingt ans (depuis l’ère ATT) on a laissé tout l’équipement militaire s’abimer faute d’entretien.

    -Pendant dix ans, tout a été fait pour détourner l’armée de sa vocation, en l’embourgeoisant, en y ignorant la discipline et l’esprit de patriotisme, bref en tuant « le sens du soldat ».

    La liste des indices est loin d’être exhaustive. En somme, tout a été fait pour affaiblir l’armée et renforcer les rebelles. Et en la matière, il n’y a pas de coïncidence. Tout cela a été savamment orchestré pour offrir aux touaregs leur indépendance sur le plateau d’argent. C’est un plan machiavélique dont ATT ne peut être hors de cause. Ceux qui le protègent aujourd’hui qui ont peut-être été désabusés, doivent se convaincre qu’ils protègent une personne qui a trahi sa patrie. Et celui qui trahi une fois, de surcroit sa patrie, va continuer à trahir. L’auteur d’ATT-cratie n’a de cesse attiré l’attention sur les nombreuses trahisons de l’homme. En voilà une trahison de plus, la plus importante, ce couronnement de ses succès, le chef-d’œuvre Machiavel. Il n’est même pas exclu qu’en imposant le référendum constitutionnel, ATT aidait indirectement les Touaregs à obtenir leur indépendance ; à la faveur d’une crise du genre qui mettrait le président du futur Senat à la tête de l’Etat. Et l’on sait que tout avait été mis en œuvre pour que le président du Haut conseil des collectivités territoriales devienne le président de ce futur Senat. Dites-nous bien qu’à un tel niveau du pouvoir, il n y a pas de coïncidence.

    I Vitalki

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