Les réfugiés maliens toujours réticents à rentrer au pays

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HCR-camp-refugies-maliensLes élections régionales maliennes n’auront pas lieu le 25 octobre prochain. Parmi les arguments avancés par les acteurs politiques et les groupes armés qui avaient plaidé pour ce report figure l’insécurité dans le nord du pays, mais aussi la question des réfugiés maliens qui ont fui le pays depuis 2013. Selon les derniers chiffres du HCR, ils sont encore plus de 136 000, principalement en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso.

Si plus de 30 000 sont déjà rentrés selon le gouvernement, beaucoup refusent de quitter les camps pour l’instant, a constaté Seïdou Cissé qui représente les réfugiés auprès de l’ambassade du Mali au Niger. « Nous sensibilisons au Niger et aussi au Burkina. Nous passons là-bas pour dire aux gens qu’il fait bon vivre au Mali aujourd’hui et que vraiment, Dieu merci, il y a quand même une accalmie, bien que ce ne soit pas totalement fini. Mais les gens ne veulent pas rentrer à cause de cette insécurité », rapporte-t-il.

Les réfugiés attendent que la situation se stabilise. Et la signature de l’accord de paix n’a pas suffi à les rassurer. « Aucun point n’a été appliqué jusqu’à aujourd’hui, rien n’a été fait pour le moment pour garantir la sécurité, notre sécurité, affirme Cherif ag Mohamed, réfugié au camp de Mbera et originaire de Léré. Même nos sites, nos villages ne sont pas réhabilités. Les puits sont gâtés, ils sont empoisonnés », soutient-il……Lire la suite sur rfi.fr

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3 COMMENTAIRES

  1. Il n’y a pas pire cynisme que de demander aux réfugiés de retourner dans des lieux où ils ne bénéficieront d’aucune protection par la Minusma et les FAMAs.

    Les gens se font régulièrement sortir des minibus pour se faire tuer entre deux villages en revenant des marchés.
    Les gens se font tuer tout le temps jusque chez eux, dans des villages et on ne retrouve jamais les coupables.

    Des postes de gardes se font attaquer régulièrement les matins de bonne heure. Ces gendarmes, policiers, gardes républicaines, militaires sont à chaque fois surpris par les attaques comme s’ils avaient des cerveaux de poule.

    Comment donc convaincre une population qui a déjà vu des soldats en fuite devant l’ennemi, d’aller se remettre en danger.

    Une chose est sûre c’est que l’État malien ne contrôle rien dans le nord du pays, même pas Annéfis.

    Soyons sérieux, laissez les gens en sécurité dans des camps de réfugiés et ne leur demander pas d’aller vivre avec peur au ventre car ils risque de se faire tuer un beau matin comme c’est le cas pour les forces armées et de sécurité.

    Un peu de respect pour l’intelligence humaine.

  2. Bonjour,
    Encore, meilleurs vœux à toutes et à tous, à ces anonymes et à ceux, comme les réfugiés, qui n’ont pas le cœur pour faire la fête.

    N’oublions pas l’essentiel.

    Devant les comportements de certains, on pourrait penser à cette citation : Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir la réalité en face.

    J’ai fait plusieurs propositions et écrit des lettres ouvertes sur des problématiques auxquelles sont confrontées TOUS les Maliens, sans exception.

    Par exemples, lettres ouvertes en ligne, adressée à l’ONU, au Président Malien, aux Maliens et aux Partenaires dont la MINUSMA, pour une proposition justifiée de report des élections régionales, communales et du district de Bamako intégrant la nécessité du retour des réfugiés en les mettant dans des conditions pour une vie normale, proposition de sortie durable de la crise intégrant la prise en charge des réfugiés à leur retour dans leurs zones d’habitation habituelle, pour plaider pour la réconciliation entre toutes les filles et tous les fils du Mali incluant celles et ceux des régions du nord, appels aux mouvements armés Maliens pour intégrer le processus inclusif inter-Malien et pour la signature de l’accord de Bamako, répliques aux critiques (celles de l’opposition, …) sur l’accord de Bamako, sur la sécurisation et la stabilisation du Mali, pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako, pour le respect de l’accord de Bamako et des engagements des parties prenantes, …

    Certains oublient que l’essentiel, pour tous les Maliens incluant ceux du nord du Mali, ce n’est pas de faire une guerre interminable sans issue pour diviser le Mali en le morcelant, pour s’autodétruire et pour disperser ses filles et ses fils MAIS de s’unir, se réconcilier et développer durablement le MALI, Un et Indivisible sans fédération, afin de garantir une paix et une sécurité durables pour notre génération et celles de nos enfants et petits enfants.

    Si les hommes qui se battent pour ce peuple des régions du nord du Mali n’ont pas besoin, comme disent certains, de postes ou d’avoir quoi que ce soit, ce qui n’engage qu’eux, ils doivent avoir besoin d’une « terre » (un pays) où règne et règnera la quiétude et la sécurité durables pour eux-mêmes et pour leurs enfants et petits enfants.

    Les agissements de TOUS ceux auxquels ils font allusion, contribuent-ils à « être et durer » ?

    L’autodestruction et la division, permettront-elles d’être et de durer ?

    A ce rythme, que laisserons-nous à nos enfants et petits enfants ? Un Mali émietté ?

    Que deviendra, alors, notre dignité (celle de tous les Maliens incluant ceux du nord du Mali) ?

    Bâtissons le Mali, Un et Indivisible sans fédération, pour nous et pour eux en nous réconciliant entre nous et en nous unissant.

    Mes objectifs, c’est de contribuer à unir et à réconcilier TOUTES les Maliennes et TOUS les Maliens et à bâtir un Mali Un et Indivisible sans fédération.

    Y-a-t-il une honte à contribuer à unir et à réconcilier ses frères et sœurs d’une même famille, la famille Malienne ?

    La honte, n’est-elle pas, du fait de cette guerre interminable et sans issue, de laisser nos enfants du nord du Mali, laissés pour compte, sans avenir ?

    Pour le bonheur et le bien-être de TOUTES les Maliennes et de TOUS les Maliens, l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, conçu à travers les pourparlers inclusifs inter-Maliens, a été signé par toutes les parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale via la médiation élargie.

    Sachez juste une chose, c’est que tous les acteurs (défenseurs ou pas de cet accord) ont le devoir de sortir le Mali de cette crise qui n’a que trop duré. Et le fait de rester passifs et d’attendre ou de se livrer à une guerre sans issue, des mois ou des années, pour juger, par la suite, les résultats de l’accord de Bamako, sera suicidaire pour le Mali car cet accord EXIGE la participation de TOUS les Maliens, indépendamment des bords politiques et des groupes armés Maliens, afin de relever les défis auxquels le Mali est confronté.

    Prenez de la hauteur, prenons de la hauteur ainsi que les membres de tous les groupes armés Maliens et ceux de l’opposition, n’attendez pas, n’attendons pas que les fruits issus de cet ACCORD soient murs pour les cueillir, contribuez à la culture de ce qui les générera.

    Allez-vous dire, allons-nous dire à nos enfants et petits enfants que c’est de la faute de X ou Y de n’avoir pas été à l’école et de n’avoir pas reçu en héritage un Mali prospère, sécurisé, répondant à leurs besoins ?

    Participez/participons, TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques et des groupes armés Maliens, à la mise en œuvre de cet accord pour le bien-être de notre génération et des futures générations.

    En ces jours de fête, je vous prie TOUS/TOUTES de m’excuser si j’ai dit quelque chose qui vous a heurtés.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : anasser.ag-rhissa@orange.fr
    TEL 00223 78 73 14 61

  3. Je suis sur le que le Refus des réfugiés de retourner arrange certaines personnes véreux qui exploite la misère des pauvres déplacer

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