Qui d’entre nous a jamais vu les autorités d’Alger entamer des médiations et les achever sans blocage et sans rendre inaccessible toute solution ? Pourquoi Maliennes, Maliens et rebelles ne décident-ils pas de discuter et dialoguer chez eux, loin des Arabes qui pourraient, soit être partie prenante pour les Touareg, ou moyen de coercition pour le Mali titubant, chétif et malingre ? Est-ce pour siroter un verre juteux ou mâcher quelques fruits exotiques du nord-africain ou encore ingurgiter quelques boulettes de couscous dont le prix est la dignité et l’honneur de ces crédules qui pensent qu’Alger possède le sésame d’Ali Baba ou la canne de Moïse ?
Quel est le véritable point d’achoppement entre Maliens noirs et Maliens blancs ?
Azaoud, à mon humble avis, n’est qu’une fausse discordance car il ne renferme qu’un mince cordon désert, aride et sans aucune portée politico-géo-stratégique. Les Mnla, Maa, Hcua et associés ne peuvent inquiéter que par quelques actes isolés depuis que le Mali a mis en jeu la Communauté internationale, notamment les Nations-unies…Le rapport France-Rebelles Touareg n’est qu’une pincée de cendre dans les yeux trop ouverts pour ne rien voir des locataires de Koulouba, sinon le véritable enjeu n’est pas ce petit AZAOUD, ni ce fragile Mali. L’Europe après un demi-siècle vient subitement de constater l’erreur fatale de De Gaule qui avait précipité les indépendances à des Africains pour qui la vassalité était beaucoup meilleure que liberté. Y a-t-il un seul pays africain pour qui l’indépendance n’a pas été d’un constat amer et qui se retrouve aujourd’hui dans une situation ambiguë, avec un avenir incertain et des responsables dont le remonte contrôle est à Paris, Madrid, Londres ou Bruxelles ? Depuis que les discussions ont été entamées entre les diverses factions au Mali, a-t-on avancé d’un iota et n’a-t-on pas constaté qu’Alger tergiverse pour inclure de nouveaux mouvements à la table des négociations, comme par enchantement pour prouver que tout le nord n’est guère représenté et que la paix est un mirage ??? Et comme les mirages sont une affaire saharienne, les Maliens du sud contemplent, yeux écarquillés, à l’instar du sourd muet dans un cabaret. Ne nous leurrons point, il n’y aura aucun accord, aucun point de convergence, aucune issue tant que nous continuons à croire que notre sort est lié à Alger…prenons le ridicule exemple du Polisario, enfant de cet ogre algérien, qui traîne depuis 40 ans sans jamais trouver ses ailes ni revoir sa mère…
Combien d’accords ont été signés en Algérie entre ces mêmes belligérants, mais jamais réalisés ?
Le Mali a t-il oublié que les armes venant de la Libye ont transité par le sol algérien ? Le temps où ce même Mali agonisait face à l’avancée dévastatrice des intégristes, a-t-on entendu parler de l’aide algérienne ??? Pourtant, c’est cette même Algérie qui a donné naissance à ces mouvements intégristes et c’est cette même Algérie qui a fait enlever ses propres diplomates à Gao ; c’est elle qui a fait exécuter de simples moines sur son sol ; c’est elle qui a permis l’éradication de milliers de ses citoyens sous prétexte de la lutte contre les islamistes et rebelles kabyles… Depuis quand confie-t-on à l’hyène un cadavre ? Mais honteusement, nous ne voyons que la carotte et jamais la matraque… Si le Mali décidait de ne point participer à aucune discussion sur le sujet du nord et de la rébellion, qu’adviendra-t-il ? La guerre ne peut se déclarer sur un front, ce sera atteinte flagrante à l’intégrité du pays et la communauté internationale se verra implacable et réfractaire à ces abus…du coup, ce sera un test pour savoir la vraie position des voisins du nord…
Et faute de combat, la paix reviendra inéluctablement
Mais pour cela, le Mali a besoin de dirigeants intègres, courageux, fiers et citoyens… ce qui hélas, n’est guère le cas…avec des marionnettes, des sangsues, des hommes aux cœurs de rat, des poltrons vendus et corrompus. Nous avons cru que Sanogo avait la baguette magique et que chasser ATT voulait dire donner au pays son prestige et son renom, mais notre espoir vite estompé a donné place à la lassitude, au laxisme et à l’amertume. Car cela a permis aux intégristes de marcher avec aisance sur notre capitale… C’est sans doute la seule raison pour nous de remercier Hollande et ses “Servals ” et ” cerveaux “…qui ont fait de nous des “serfs-cerfs – veaux “. Les élections bâclées et incomplètes ont prouvé que notre pays n’a jamais connu l’indépendance et que nous consommions durant 50 ans des calmants en guise de médicaments. Retrouvons donc notre lucidité africaine et vengeons la mémoire de Samory Touré et son fils Sékou Touré qui n’ont jamais accepté de courber l’échine pour de minables imposteurs de colonialistes sauvages sans scrupules.
Pas d’élections régionales, ni communales à Goundam
Les ressortissants en conclave
«Dans le contexte actuel, il est impossible de tenir les communales dans le cercle de Goundam». C’est la révélation du président du Conseil de cercle de Goundam, Talfi Ag Hama, lors de la conférence de presse organisée par l’Association pour le développement du cercle de Goundam (ADCG). Elle était animée par le président de l’ADCG, l’honorable Oumar Sididié Traoré, avec ses côtés le président du Conseil de cercle de Goundam, le Secrétaire général de l’ADCG, Abdou Diop et le chef de la tribu des Kel Ansar, Nasser Ag Mohamed El Ansar.
À cause de l’insécurité grandissante dans le cercle de Goundam, les maires de l’ensemble des 16 communes qui le composent, avec à leur tête le président du Conseil de cercle, se sont déplacés à Bamako pour informer les autorités maliennes du traumatisme auquel les populations de la localité sont confrontées. À leur arrivée dans la capitale malienne, ils ont rencontré le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile et le ministre de la Défense, entre autres, pour leur faire part de la situation qui prévaut dans le cercle de Goundam. «Quand nous sommes arrivés, nous leur avons dit et nous le redirons même s’il le faut demain, que dans le contexte actuel, il est impossible de tenir les communales dans le cercle de Goundam», a déclaré le président du Conseil de cercle.
Auparavant, le président de l’ADCG, l’honorable Oumar Sididié Traoré a cité, l’une après l’autre, les différentes attaques et agressions dont Goundam a été l’objet. En effet, à l’en croire, du 27 janvier 2013 au 5 février 2015, le cercle de Goundam a connu une centaine de braquages et d’enlèvements, avec mort d’hommes. «Le 25 janvier 2015, le Commandant de Brigade (CB) de Goundam a été sauvagement assassiné sur la route Goundam-Tombouctou par des hommes armés qui tentaient d’enlever des véhicules dans la zone de Douékiré. Le 5 février dernier, Bintagoungou a été attaqué par des éléments du Maa de Ber. Les populations ont été épargnées grâce à la détermination des groupes d’auto-défense qui ont repoussé, avec les moyens de bord, les assaillants et récupéré leur véhicule», a-t-il noté.
C’est la raison pour laquelle il a fait remarquer que l’ADCG ne peut rester indifférente à cette situation dramatique qui annihile tous les efforts de paix et de réconciliation. Tout en se réjouissant de la démarche des maires du cercle, il a sollicité des plus hautes autorités «le déploiement des forces de défense et de sécurité dans toutes les zones non couvertes ; l’organisation de patrouilles permanentes entre les localités ; le retour effectif de l’administration et de tous les agents de l’Etat à leurs postes, avant le démarrage des opérations électorales ; l’aménagement et la réhabilitation des sites d’accueil des populations déplacées ou réfugiées ; la reprise des rencontres intercommunautaires et la mise à la disposition des collectivités d’agents pour leur sécurité, entre autres».
Face à cette situation, le chef de la tribu des Kel Ansar a initié une caravane, dont la date n’est pas encore précisée, qui va sillonner le cercle du Lac Faguibine à la frontière avec la Mauritanie, pour réconcilier les populations. «Nous ne partons pas en campagne politique. C’est une caravane pour réconcilier les populations. Chez nous, il n’y a jamais eu de problème. Nous ne connaissons pas de rébellion touarègue à Goundam. Tamasheq, Noir ou Blanc, nous avons toujours vécu en parfaite symbiose avec nos frères des autres communautés», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : «Si nous ne prenons pas de risques, ce n’est pas quelqu’un qui va le faire à notre place. Nous avons pris la décision d’y aller, à nos risques et périls».
Kassim TRAORE
Vous faites RIRE les Maliens, Courage à la comédie, bienvenu au Jamal Comédie Club. VIVE l’AZAWAD
Je ne cesserai de ventiller ce poeme de Mr SIDIBE qui nous donne le MALI QUE TOI ET MOI VOULONS
POEME : JE VEUX CE MALI
Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde de Paix et de Liberté où seul l’Avenir,
Surtout des enfants, est le seul cheval de bataille !
Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde reconnaissant où Seule la femme est la Reine,
Respectée et reconnue dans ses droits de Procréation et de Bonheur !
Je voudrai ce Mali, mon pays, ce Mali de la Joie, du Bonheur,
De l’Amour des uns envers les autres, sans calculs ni de rejet de l’autres de par la couleur de sa peau
Je voudrai, pourtant ce Mali qui s’éloigne chaque jour de moi,
De toi et de moi, dans ce monde qui se perd chaque jour !
Oui, mais c’est vrai ! Je voudrai ce Mali où le chat affamé caresse les petits de la souris et,
Non ce Mali où la souris cherche, toujours, un trou pour y cacher ses petits!
Ce Mali, que je rêve, est là, tout près de moi, de toi et de tous contre la partition,
Contre l’esclavage, contre les tiraillements politiciens pour des fins personnels !
Ce Mali qui ne me parle pas de Kidal touareg ni de Ségou bambara ni de Kayes kassoké,
Ni de Sikasso Sénoufo mais du Mali des maliens ouverts à tous les africains et du Monde
Servant de Refuge à tout homme de Paix, épris de Paix, soucieux du bonheur des autres,
Les autres, pour qui, il sait, qui l’enteront un jour dans sa derrière demeure comme ils l’ont accueilli.
Je veux ce Malien de ce Mali lointain, si loin, si possible par toi et par moi
Ce Mali cultivateur de la Paix pour répondre aux 4 lettres qui forment son nom
De Modèle Africain pour la Liberté des Idées,
Des idées quelles soient religieuses, politiques, culturelles.
Ce Mali de Peulh dormant sous le hangar de la forge du Forgeron,
Ce Mali du dogon toujours respectueux de sa colline sous le rire du bozo sur le fleuve,
Ce Mali du Minianka et du Sénoufo, ce Mali du Sonrhaï et du Dogon,
Ce Mali du tamasheq réfléchi envers le Bellah son proche de tout temps !
Et NON, ce Mali de l’opposition aveugle et stérile rejetant tout du Pouvoir,
Et NON, ce Mali du Pouvoir qui abuse de sa puissance pour tout écraser
Au détriment du bonheur du Peuple, ce Peuple de malien meurtri
Ne courant que derrière sa survie, sa survie menacée par les simagrées.
Oui, c’est ce Mali que je veux comme toi, Malien de souche,
Ce Malien qui endure sachant quand, où et comment se soulever,
Ce Malien, donneur de leçon de Paix, d’hospitalité et d’Amour,
Ce Malien qui vend tout sauf son honneur, sa dignité, sa fierté.
Oui, Moi, je veux ce Mali du malien conscient, droit dans ses bottes,
Ce Mali de la malienne fière de son appartenance et de son identité
Dans son boubou blanc de Bazin parmi les femmes du Monde
Pour ne vulgariser que sa beauté, sa splendeur, sa fierté d’être femme.
ADAMA SIDIBE, « Je voudrai bien ce Mali du Malien fier de l’être » Ségou
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