La politique de la chaise vide pratiquée par les signataires du ” protocole d’entente ” visant à scinder le Mali en deux entités coiffées par une structure fédérale ne semble pas leur réussir. L’Algérie s’est assumée en déclarant ouvertes ” les négociations directes ” conformément à la feuille de route adoptée en juillet dernier par toutes les parties prenantes, sans faire grand cas de cette absence. Seul ennui, il ne reste plus que des pro-Maliens face au gouvernement malien.
Selon une source proche de la médiation, l’Algérie, qui en est le chef de file, a pris ses responsabilités en lançant la phase cruciale des négociations directes entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord du pays devant aboutir à la conclusion d’un accord de paix durable et définitive. Forte de la confiance accordée par la communauté internationale et même le Mali, en prenant cette décision, la médiation dit se référer à la feuille de route signée en juillet dernier par les principaux acteurs de la crise malienne et consacrant une part importante au caractère inclusif de ces pourparlers.
C’est ainsi qu’hier mardi, seuls les membres de la plateforme du 14 juin, qui regroupe des mouvements armés pro-gouvernementaux, étaient face au gouvernement malien, sous la supervision de l’équipe de médiation dirigée par l’Algérie. Dans son discours tenu lors de l’atelier du groupe thématique traitant les questions politico-institutionnelles, Me Harouna Touré de la CM-FPR, qui parlait au nom des signataires dudit document, a mis l’accent sur la nécessité d’accorder une plus grande part de responsabilité aux populations locales afin qu’elles puissent gérer les affaires de leurs terroirs. Il a aussi indiqué qu’il faut davantage développer les régions du nord et impliquer les communautés à la base dans ce processus.
Le camp gouvernemental a pratiquement abondé dans le même sens en précisant son désir d’impliquer les populations locales dans la prise de toutes les décisions les concernant. Il a reconnu que des insuffisances réelles sont sûrement survenues dans les démarches précédentes visant à responsabiliser les communautés tout en donnant l’assurance qu’elles seront surmontées. Le gouvernement tente ainsi de mettre en relief son plan de ” décentralisation plus poussée ” murement élaboré. Signalons que l’équipe de médiation a promis de tout mettre en œuvre afin de ramener les signataires du “ protocole d’entente “ à de meilleurs sentiments pour qu’ils prennent le train en marche.
Toujours, contacté par nos soins, l’un des membres de ce document qui prône la création d’un Etat fédéral malien reposant sur deux entités politico-juridiques distinctes, a indiqué qu’ils ne reviendront pas en salle tant que leurs revendications ne sont pas prises en compte par l’équipe de médiation. Il a, en outre, précisé que son camp ne boycotte pas pour autant le processus d’Alger. Il estime être dans son droit en refusant de siéger au même titre que le camp de Me Harouna Toureh et ses alliés. Pour lui, si ces derniers ont des revendications à adresser au gouvernement, qu’ils le fassent dans d’autres cadres mais celui d’Alger. Pour étayer son argument, il déclare que la signature de la feuille de route de juillet dernier à Alger n’est pas intervenue au même moment entre les différents groupes armés tout en émettant un doute sur le fait qu’il s’agisse du même document.
Outre cette situation, il a affirmé que le camp de Me Harouna Toureh n’est ni belligérant ni signataire du protocole d’entente et, qu’à ce titre, il n’a pas le droit de siéger en même temps qu’eux.
Ainsi, il faut noter que cette attitude de ” ni boycott ni participation “ adoptée par le MNLA et ses alliés diminue l’enjeu de cette rencontre, nous a confié un participant dans le camp gouvernemental.
Par ailleurs, il convient de signaler que quelques dizaines de personnes, manipulées de Kidal à Anefif, ont salué la signature de ce ” protocole d’entente “. Ce qui n’est pas du goût du MPSA de Boubacar Sadek Ould Taleb (transfuge du MAA) qui l’a énergiquement dénoncé et décrit comme “ exclusionniste “. Pour lui, il s’agit même d’un ” crime programmé “ contre les populations du nord du Mali.
Massiré DIOP
Envoyé Spécial à Alger
Moi je pense que c'est simple, Que le gouvernement et les groupes armés se mettent d'accord en organisant un référendum pour une fédération dans les 3 régions du nord du Mali a savoir Gao, Tombouctou et Kidal. Comme ça, ils (mnla, hcua et maa) verront qu'ils ne représentent qu'une toute petite minorité.
Le manque des bonnes volontés entravera le processus de négociations de paix d'Alger
Les caprices de l’enfant choyé ne finissent jamais, il le lui faut des fouets aux fesses pour le redresser
Ils n’ont pas d’argument, pas de projets de développement!
le gouvernement a manifesté trop de respect envers ces criminels et qui du coup montent les encheres a travers des caprices d enfants ,donnons leur le temps de faire leur caca nerveux et ensuite ils reviendront mais le gouvernement ne doit rien conceder et doit rester ferme sur la base des differents documents de travail signes par tous.
Quelle bizarrerie!Ces rebelles veulent assumer le role de Mediateur principal.Ils veulent dicter a l’Etat Malien leur position tant dans les procedures de pourparler que les decisions politiques a prendre.Cela est bien inadmissible!Les pourparlers ont ete ouverts pour le cantonnement,la demobilisation et le desarmement.l agenda n’a pas trait a l’octroi d’autonmomie ou d’independance a un groupe de rebelles coupables de collaboration avec le jihadisme et le terrorisme.Puisqu’il s’agit d’arriver a une paix durable,la reconciliation est prevue dans la feuille de route sans exclure la condemnation et la punition des crimes contre l’humanite et les crimes de guerre.Les pourparlers doivent etre mis sur les rails.L’ambuscade de Kidal ne donne aucun droit aux rebelles.Il y a des ambuscades chaque jour au Nigeria.Cela ne change rien.Kidal ne change rien.Ceux qui ont egorge les Officiels de l’Etat Malien peuvent courir mais ils auront a rendre compte a la justice Internationale ou au bourreau!
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