Les négociations d’Alger : Un compromis signé par le Mali et les Mouvements de la plateforme d’Alger

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Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères
Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères

Les préoccupations des maliens, et maliennes face à ce grand problème du nord est en voie sûre de règlement, malgré la réticence des mouvements de la coordination, qui refusent de signer ce texte au motif qu’il n’est pas fait mention de fédéralisme, d’autonomie, préférant mettre le document sous réserve de consultation ultérieure. Les représentants du Mali, la médiation algérienne, la France, la communauté internationale ainsi que tous ceux  qui interviennent directement ou indirectement sont à saluer pour leur courage et soutien, afin qu’une paix durable soit établie au Mali. Un accord malgré tout fragile, mais significatif, il faut un arrangement, une concorde pour songer à une parfaite et bonne conclusion.
L’inquiétude du peuple malien est plus ou moins dissipée par ce compromis. Mais les grandes questions qu’on se pose sont les suivantes : la réticence des rebelles à parapher ce texte serait-il sanctionner ? Comment la médiation algérienne, la France,  la communauté internationale  apposent leurs signatures sur ce texte et une minorité refuse de faire ? Serait-il permis pour le Mali de refuser de signer en cas où les prochains accords ne lui seront pas favorables ? Si un tel cas se produit, est ce que l’accord aura un effet ?  Ce texte n’est il pas un piège ? En tout cas nous espérons sur une suite favorable pour les prochaines négociations.


BassalaTouré

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