Les larmes d’IBK

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IBK_8Le président Ibrahim Boubacar Kéïta, réputé pour avoir des larmes faciles a, semble t-il,  laissé tomber hier  quelques gouttes  au Palais de Koulouba, lors de l’audience qu’il a accordée à la délégation de la RFI. Laquelle est  présente dans notre pays pour rapatrier  les dépouilles de nos confrères enlevés et assassinés samedi à Kidal. Très ému au cours de cette entrevue, le président IBK faisait recours le plus souvent à son sempiternel  mouchoir blanc pour écraser ses larmes

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Double assassinat de Kidal:

10 personnes interpellées,  des magistrats et des policiers français au Mali

 

Dans le cadre de l’enquête sur le kidnapping suivi  de l’assassinat odieux  de nos deux confrères de RFI, des magistrats et des policiers français sont annoncés dans notre pays. L’arrivée de ces limiers s’inscrit dans le cadre de l’ouverture d’une enquête judiciaire par les autorités françaises pour situer les responsabilités de ce drame.

Au même moment on apprend que dix personnes ont été interpellées ces dernières heures à une quarantaine de km de Kidal. Il semble que les communications  téléphoniques de suspects, tous des Touaregs, sont beaucoup dans leur interpellation. Pour le moment, les individus concernés sont entre les mains des militaires français  de la force Serval stationnée à Gao

 

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Qand un chef pleure ainsi…. des larmes de crocodile… il est fini… ainsi soit il…

  2. Les larmes d’un chef traduisent son impuissance.Je comprend que IBK soit emotif mais on ne dirige pas un pays ni avec des émotions ni avec des larmes!

  3. Un président qui chiale. Etonnant, sensiblerie ou infantilité?
    On verra tout dans ce Maliba, pardon Malidéni.

  4. Monsieur le Président, pourquoi les larmes ???…
    Du sang ! Du sang ! Les voilà revenus, nos contempteurs de vie, ceux qui se frottent les mains à chaque soubresaut du Mali, ceux qui, sous couvert de sauver de précieuses vie humaines, se targuent d’interventionnisme à tout crin.
    Ce sont les mêmes, ne vous leurrez pas, qui cautionnent les marchands d’armes, de quelque bord que ce soit ; les bandits armés ; les violeurs ; les mêmes puissants qui ourdissent les trafics et les ventes frauduleuses, engraissant leurs pays sous prétexte d’économie flageolante, avant de s’émouvoir d’un massacre particulièrement atroce (mort de deux journalistes), sans doute d’ailleurs fomenté par d’autres que les belligérants eux-mêmes, et de pactiser avec le diable.
    Et notre coq français de relever aussitôt belliqueusement son jabot poussiéreux, crête en avant et bec acéré, allant pavaner aux côtés du MNLA qui, pour le coup, en ressemblerait presqu’à Gandhi, prudent, attentif, menteurs et comploteurs aguerris à la voix plurielle du monde. Pendant que notre président qui ressemble à un Royal Baby sous le bras et les attentats de Kidal en mémoire, recule sagement.
    Mais au Mali, bien entendu, l’optimisme est roi, la fatalité est reine ; inutile de rappeler que dieu est juste et impartiale. Président auriez vous oublier le droit des maliens à disposer d’eux-mêmes et éludant surtout les conséquences extrêmes que notre pays subirait en cas d’indépendance de Kidal ?

    J’en appelle à Jaurès, ce chantre de la paix, qui clamait déjà bien avant notre ère :
    « J’appelle les vivants pour qu’ils se défendent contre le monstre qui apparaît à l’horizon. Je pleure sur les morts innombrables couchés là-bas vers l’Orient et dont la puanteur arrive jusqu’à nous comme un remords. Je briserai les foudres de la guerre qui menacent dans les nuées. ».

    J’en appelle au bon sens, à la modernité, à la sagesse : nous avons tous vu l’ampleur des atrocités de ce récent assassinat des deux journalistes. Mais nous savons tous les conséquences de vos larmes sur le peuple.
    Où êtes-vous, descendants de Soundiata Keita ? Où est le peuple du Mali, qui normalement devrait se souvenir de son aïeul pacifiste, et peuple patriote ?

    Je ne comprends plus mon pays, je ne comprends plus ce gouvernement qui est légitime et qui a été formé par un président élu, et qui semble, dans un brouhaha immonde.
    Allons, reprenez-vous, Monsieur le Président : nos soldats n’ont pas envie de pactiser avec le diable, et le peuple du Mali non plus.

    Alors mr Le président je vous en prie on sait que vous êtes émotif mais trop de larmes amènent le désespoir donc pardon vous êtes le guide, l’exemple et le père de la nation.
    Demandez à votre peuple de l’aide.
    C’est votre peuple votre meilleure arme.
    Prenez en compte les aspirations de votre peuple.

    Que dieu veille.
    AK.

    😆

  5. Si C’est vrais qu’ IBK a une Nationalité Française s’il ne pleure pas pour ses 2 frères français il va pleurer pour qui? pas pour 90 Maliens qui ont péri dans le chavirement d’une pinasse, pas pour les victimes des inondation des communes de Bamako vous aussi comprenez un peu.

  6. La vie des français est plus importante que celle des maliens, 90 maliens sont morts il ya un mois a KONNA quand leur pinasse a chavire même pas un jour de deuil et hier tout près 8 maliens sont morts sur la route de Ménaka quand leur véhicule a saute sur mine silence radio comme si rien n’était.

  7. Il n’y a aucune raison pour ne pas traiter Kidal comme on avait traité Gao, Tombouctou et les autres parties du Mali.

    Seche tes larmes mon president il n y a qu’une semaine que vous aviez denonce’ cette « SITUATION DE KIDAL » a DAKAR ,nous n’avons jamais douter de ta volonte’ ,de ta determination et de ton patriotisme a faire sortir ce pays du gouffre.Allah,notre createur,sait qui et comment la situation de KIDAL a ete creee’ et pourquoi et ceux qui sont responsibles de cette « SITUATION DE KIDAL » doivent moralement se reprocher pour le reste de leur vie d’avoir favoriser les conditions qui ont abouti a l’assassinat de ces deux personnes.

    On n’a pas voulu ce double assassinat et nous la condamnons avec la derniere energie mais nous voudrons que sa soit le depart de la liberation totale et complete du MALI.

    LE MALI EST UN ET INDIVISIBLE

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