Les dispositions préliminaires pour les pourparlers inclusifs entre le gouvernement malien et les groupes armés sont déjà en marche. Elles ont d’abord commencé par un cessez le feu entre les deux parties au nord du Mali. Cela par l’intervention personnelle du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, le 23 mai dernier. Un accord a été trouvé. Les engagements signés ont permis une rencontre de trois heures à huis clos entre les deux parties à Ouagadougou, le 27 mai. L’Etat malien était représenté par Modibo Keïta, Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue intermalien. En lieu et place, d’autres personnalités importantes. Il s’agit des ambassadeurs algérien, nigérian, ivoirien, burkinabé et marocain.
Après ce lieu, les groupes armés se retrouveront en principe demain à Alger. Un pays frontalier au nord du Mali qui a aussi un apport capital pour la résolution de la crise malienne. Ce pays s’était proposé pour abriter les prochaines négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés. Cela après l’avis opposé des deux camps. Le gouvernement malien propose la capitale malienne ou une autre ville du Mali, les groupes armés sont pour un terrain neutre, c’est-à-dire un autre pays.
Ce déplacement en Algérie les permettra de se mettre ensemble, formuler des doléances communes pour les négociations qui auront lieu dans les prochains jours.
A rappeler que l’Algérie avait été rejetée à un moment donné par les groupes armés au profit de la Mauritanie pour les négociations.
Rédaction