Les gardes constituent le gros lot des otages détenus par Bahanga

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Il n’y a pas que le Malien de la rue pour s’inquiéter de la situation des otages détenus par Bahanga. Même dans nos camps militaires également le débat fait rage. Les familles ont fait le deuil des morts ; pour ne pas dire qu’elles ont tourné la page douloureuse.

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Mais, pour ce qui est des otages, détenus, l’anxiété est à son comble.

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Il est important de noter que le gros lot des otages dont on parle tant, détenus par le désormais célèbre Ibrahim Ag Bahanga appartient à la promotion 2005 de la Garde nationale. Il s’agit de cette promotion dont certains des membres osèrent observer une grève de faim pour se prendre sérieux dans leur exigence d’entrer, coûte que coûte, en possession, en espèces sonnant et trébuchantes, de leur Prime global alimentaire (Pga). A l’époque, nous avions parlé avec la hiérarchie qui avait donné une version alambiquée de cette affaire de Pga. En effet, de l’avis de la hiérarchie, la Pga ne s’octroie pas en espèces sonnantes.

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Nous avons appris par la suite que nombre de ceux qui avaient osé réclamer se sont vus envoyer au grand nord. Ils sont allés contraints et forcés, laissant derrière eux une question qui ne semble avoir pas reçu même un début de solution. Mais puisqu’un malheur ne vient jamais seul, alors qu’ils sont au Nord,  ils sont tombés dans les mailles de Bahanga. Faits prisonniers, ils attendent être libérés. En consultant la liste des otages, il est loisible de constater que les gardes constituent le plus gros lot. La promotion 2005 dont il est ici question comprenait 1000 hommes sur lesquels 970 éléments furent envoyés dans des localités jugées dangereuses, comme Inabok, Kidal, Abébara, Tinza­waten, et Adelwok et Tinzawaten.

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Moriba Dabo

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