“Les derniers cris d’un mourant”

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Présentation de la DPG devant les députés
Le Premier ministre Moussa Mara

C’est en ces termes que le Premier ministre, Moussa Mara, qualifie le dernier acte posé par les mouvements armés du Nord (Mnla, Hcua, Maa et leurs complices terroristes), le week-end denier à Kidal. Le Premier ministre, au nom de l’intégrité et la souveraineté retrouvées du Mali, après la guerre de libération des régions Nord et l’organisation d’élections libres et transparentes ayant consacré le retour à l’ordre constitutionnel et toute la légitimité qui y sied, a jugé utile de se rendre à Kidal.
Quoi de plus normal pour un chef du Gouvernement ? Mais n’en fallait pas plus pour que les terroristes du Mnla et affidés trouvent la matière à remettre en cause l’Accord préliminaire de Ouagagougou, et toute la dynamique enclenchée depuis des mois par les autorités  de Bamako dans le sens de l’apaisement, afin d’instaurer un cliamt de confiance, préalable nécessaire à la tenue du dialogue inclusif entre tous les maliens. Que de concessions, que de compromis consentis par le régime IBK, souvent sans l’adhésion de son opinion.
Mais motivés par le seul souci de parvenir à une paix définitive, à la réconciliation des coeurs et des esprits, entre Maliens, et profit exclusif du Mali ! Parmi ces concessions et compromis, citons la suspension des mandats d’arrêt, une  mésure ayant permis à certains responsables des groupes armés de devenir des députés, la libération à vague sucessive de plusieurs dizaines de prisonniers appartenant aux groupes armés du nord… Et que constate-t-on, en contre partie ?
Rien que mauvaise foi, tentatives d’intimidation, arrogance et agression de l’État souverain du Mali ! La comédie a assez duré, et nous osons croire que la position du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, sera celle jusqu’ici affichée par le Premier ministre, Moussa Mara, à savoir : oui au dialogue, mais après qu’il soit su et reconnu par tout le monde, au Mali, en Afrique et dans le reste du monde, que Kidal est malien, que l’État du Mali y exerce la plénitude de sa souveraineté, à travers le déploiement total et entier de l’Administration, des Forces Armées et de Défense du Mali.
Puisque les groupes armés ont délibérement décidé de violer la trêve de fait en cours depuis des mois, l’État du Mali se doit d’exiger le désarmement de ces groupes armés comme préalable à toute discussion. Si cela peut se faire de façon pacifique, tant mieux ! Dans le cas contraire, il est du devoir de l’État de procéder à cela par la force !
Assane Sy DOLO

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4 COMMENTAIRES

  1. L'armée n'est pas en faute, malheureusement nos gouvernants sont irresponsables. Une armée complètement défaite en 2012 ne se reconstruit pas en si peu de temps. Même s'il faut les envoyer pour laver l'honneur du Mali, il faut leur donner les moyens de faire la guerre. aujourd'hui j'ai honte pour le Mali et j'ai la conviction que nos enfants ont été sacrifiés pour l'honneur d'IBK et de son premier ministre Mara. Quelle Honte!!!

  2. L'armée n'est pas en faute, malheureusement nos gouvernants sont irresponsables. Une armée complètement défaite en 2012 ne se reconstruit pas en si peu de temps. Même s'il faut les envoyer pour laver l'honneur du Mali, il faut leur donner les moyens de faire la guerre. aujourd'hui j'ai honte pour le Mali et j'ai la conviction que nos enfants ont été sacrifiés pour l'honneur d'IBK et de son premier ministre Mara. Quelle Honte!!!

  3. incha allah !!!!!!cette fois ci nous allons terminé avec ces apatrides armée de kidal, Bravo à armée malienne aller tout droit au but !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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