Dernière ligne droite avant, peut-être, un accord dès ce mardi 11 juin entre Bamako et les rebelles touaregs. La dernière mouture du protocole d’accord a été remise, lundi 10 juin, aux deux parties par le médiateur burkinabè, Blaise Compaoré. Il reste sans doute quelques ajustements à trouver sur les questions les plus sensibles, notamment sur le retour de l’armée malienne à Kidal. Les deux délégations sont reparties au Mali, dans la matinée, pour rendre compte.
Huit personnes de la délégation touarègue du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) ont décollé ce mardi 11 juin dans la matinée, de Ouagadougou pour Kidal, à bord d’un avion mis a disposition par l’opération Serval.
Les délégués devaient rendre compte aux militaires du MNLA et s’entretenir avec le vieil Intallah, l’amenokal (chef traditionnel touareg) des Ifoghas. De son côté, Tiebilé Dramé, le chef de la délégation gouvernementale a rejoint Bamako où il a rencontré le président et le Premier ministre pour discuter des derniers ajustements.
Cantonnement
La médiation, qui espère une signature de l’accord en fin de journée ce mardi 11 juin, n’est pas à l’abri d’exigences de dernière minute sur les modalités de cantonnement des rebelles touaregs et sur celle du retour de l’armée malienne à Kidal.
Le MNLA accepte en effet d’être cantonné, avec ses armes placées sous contrôle de la Minusma – la future force onusienne -, jusqu’au règlement de l’accord de paix global et définitif après les élections.
Pour Bamako, la résolution du Conseil de sécurite de l’ONU, adoptée en avril dernier, impose que les groupes armés déposent les armes. Point positif, le déploiement de l’armée malienne à Kidal est acquis. Il devrait s’opérer en tandem avec des éléments des forces françaises et des forces de la Minusma.
Azawad
Mais la délégation gouvernementale affirme qu’elle ne veut pas du projet de la commission mixte, qui associerait rebelles touaregs et armée malienne.
Autre point de friction, le terme « Azawad », employé par les autonomistes touaregs pour designer la région, est réfuté et refusé par les autorités maliennes.
Ce point ne devrait toutefois pas déclencher un casus belli. La médiation burkinabè espère pouvoir faire signer l’accord en fin de journée.
Par RFI
j’ai le coeur brisé, mais j’espère que nos dirigeants ne vont pas acceptés car à se rythme, tout le monde peut se lever et prendre des armes car c’est ce ki paie. Ns ne pouvons pas accepter des gens comme ça ds nos rangs. Ils ont tout eu pr eux, ms en retour, ils ont prit les armes contre de pauvres citoyens. Et les morts? Ns n’allons ps continuer à faire tuer nos citoyens et ensuite intégrer les bourreaux sous prétexte qu’il faut cela pr k la paix revienne. Ms, si nos dirigeants acceptaient leurs conditions, ns ne leur pardonneront jamais et les morts non plus. Merci à T.Sankara pour ce commentaire
J’aimerais un jour voir nous les Soninkes prendre des armes pour exprimer notre ras le bol d’etre oblige de souffrir le froid de France et d’ailleurs, les brimades et les racismes a travers le monde pour faire vivre nos parents au pays, ou nous le Dogons nous revolter au lieu d’etre « deporte » vers des regions « prosperes (vers la region de Sikasso). J’aimerais voir nous les Songrhais formenter une rebellion parce qu’on vit les meme conditions que ceux qui obtiennent TOUT depuis des decenies grace a des primes de rebellions. J’aimerais voir un jour nous les bozos et somonos faire greve parce que le fleuve est entrain de s’assecher.J’aimerais aussi voir nous les tamasheqs noirs (bellah) prendre les armes pour nous affranchir des conditions d’esclave, de nos « cousins blancs ».
J’aimerais enfin voir nous les Senoufo, Minianka, Bobo, Bambara Peulh, paysans eleveurs, artisans ect…dire merde d’etre les laisser pour compte dans ce Mali ou il faut faire un putsh pour etre considere.
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