En charge d’organiser l’offre des services sociaux de base, les autorités intérimaires de la région de Kidal ont rencontré le Ministre de la cohésion sociale de la paix et de la réconciliation. A l’issue de cette rencontre, ils ont exposé au ministre les besoins réels des populations dans l’espoir de trouver des solutions.
Une forte délégation des autorités intérimaires de Kidal accompagné du chef de service, conduite par le président du conseil régional Colonel Hassane Fagaga, a rencontré le Ministre de la cohésion sociale de la paix et de la réconciliation, Lassine Bouaré, mardi dernier. Objectif : faire le point des besoins identifiés par l’équipe intérimaire pour le développement de la région.
Appréciant cette rencontre d’échanges, le Ministre Bouaré a estimé que ce sont ces genres d’initiatives qui permettent d’identifier et de répondre aux besoins des populations. Elle est aussi un cadre idéal qui participe de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Installées pour exercer l’essentiel des fonctions de gouvernance locale dans la région et ses cercles, les autorités intérimaires, selon le Ministre, sont les maîtres d’ouvrages dans la planification et l’identification des besoins des populations. « Elles ont pour rôle de recenser les besoins, les rapprocher aux possibilités de réalisation », indique le Ministre Bouaré.
Le Président de des autorités intérimaires de la 8e région administrative du Mali, le Colonel Hassane Fagaga a laissé entendre que lui et sa délégation sont venus informer le Ministre des besoins des populations. « Nous voulons des grandes actions de développement en faveur de la région de Kidal et de ses cinq cercles », déclare Fagaga.
Le président des autorités intérimaires rappelle que dans le cadre du MOC à Kidal, les forces armées du Mali et l’ex-rébellion assurent en parfaite harmonie la sécurité des populations. Il en a profité pour faire un vibrant plaidoyer pour l’effectivité de l’ouverture des classes.
Selo lui, les élèves poursuivent leurs études grâce aux jeunes diplômés de la région qui se sont portés volontaires. « Tout le monde peut revenir à Kidal, il y a rien de mal », lance le Colonel Hassane Fagaga.
Ousmane MORBA
Oui pour quémander ces apatrides utilisent tous les astuces possibles pour berner la conscience collective.
Une fois satisfait ils trahissent comme ils ont toujours procéder.
Malheureusement nos gouvernants ne tirent jamais d’enseignement. Ils sont même pressés de les satisfaire pour en faire une publicité et après que de regrets.
Lorsque l’occasion se présente c’est le moment de poser ses conditions. D’ailleurs personne n’ignore que les populations ne bénéficient pas le centième de ce qui leurs sont destiné.
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