Les affirmations d’Human Rights Watch battues en brèche par la DIRPA «Il n’y a eu aucun décès dans un camp militaire depuis l’éclatement de la crise»

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La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) est montée au créneau jeudi dernier pour nier les allégations de décès de deux touaregs au Camp I de la gendarmerie de Bamako, annoncés plus tôt par l’ONG Human Rights Watch.

DGA  Dirpa (photo archives)
DGA Dirpa (photo archives)

Après avoir incriminé nos forces armées d’exactions dans différents rapports, Human Rights Watch vient d’annoncer, sans l’avoir au préalable vérifié d’après la DIRPA, la mort de deux touaregs dans les locaux du Camp I de la gendarmerie de Bamako. Cette information a vite fait le tour des chaines internationales, avant d’être démentie jeudi dernier par le Directeur de l’information et des relations publiques des armées, le Lieutenant-colonel Souleymane Maïga.

Pour le directeur du Bureau de presse de l’armée malienne, il s’agit de trois décès, mais a-t-il précisé, ces trois personnes n’étaient plus entre les mains de la gendarmerie. A l’en croire, elles avaient déjà transférées à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako. «L’ONG Human Rights, à l’origine de l’information, a fait preuve de légèreté et n’est pas allée à la source» a-t-il déploré, avant d’ajouter que de telles  informations n’avaient pour but que de jeter le discrédit sur nos forces de défense et de sécurité. Le patron de la DIRPA a dressé le bilan de 67 soldats maliens tués, précisant «il n’y a eu aucun décès dans un camp militaire depuis l’éclatement de la crise».

Selon Souleymane Maïga, à chaque fois qu’un présumé narcotrafiquant ou djihadiste est arrêté par les forces de sécurité, il est aussitôt confié à la gendarmerie nationale, qui  établit un procès-verbal avant de confier le dossier de l’intéressé à la justice. Ccette conférence a aussi été mise à profit par les responsables de la DIRPA pour répondre au diplomate américain qui émet des doutes sur la capacité des troupes africaines à prendre le relais de la force Serval. L’armée malienne, jusqu’à preuve du contraire, fait confiance aux armées africaines venues pour l’aider dans son travail de reconquête des régions Nord du pays.

«Pour nous, les forces de la MISMA sont en mesure de nous aider, de remplir la mission qui leur est confiée. Les propos du sénateur américain n’engagent que lui. La MISMA a fait ses preuves et nous lui faisons confiance» a ajouté Souleymane Maïga. Sur la situation à Kidal, le DIRPA rassure. «L’arrivée de l’armée à Kidal n’est qu’une question de jours. Nos militaires iront même au delà de Kidal» a conclu. Dans les zones reconquises, le Lieutenant-colonel a annoncé que des contrôles de zones et des patrouilles sont régulièrement effectués.

C’est d’ailleurs l’une de ces patrouilles qui a permis l’arrestation à Al Moustrat, du maire de Tarkint, Baba Ould Cheickh, recherché par la justice pour trafic présumé de drogue. Cet Arabe du Tilemsi, dont le nom est régulièrement cité dans l’affaire «Air Cocaïne», a été interpellé avec quatre autres personnes. Il sera présenté à la justice et son audition permettra certainement de faire la lumière sur cette affaire qui a sérieusement terni l’image de notre pays.

Yaya Samaké 

 

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1 commentaire

  1. N écoutez pas ces ONG qui nous emmerde les maliennes ont été violées et tuées dans le nord depuis plus de 12 mois on les a pas entendu alors qu’ils nous laisse tranquille avec ces histoires de prisonniers de touaregs morts on a d’autres problèmes si c’est pas ça.
    De toutes les façons quand les ONG vous dérange il faut gifler de temps a autres, ça n’a jamais tuer. Il faut pas écouter les ONG comme human rigth BUSH a beaucoup tuer en IRAK ils n’ont rien dit alors qu’ils ne viennent pas nous faire chier en afrique

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