L’Equation de Kidal : « Le gouvernement de transition doit s’assumer », martèle l’honorable Foutango Babani Cissoko

1

Depuis quelques temps, le peuple malien retient son souffle à cause de l’équation de Kidal, qui est devenue un véritable casse-tête pour le gouvernement de transition. La tenue de l’élection présidentielle du 28 juillet prochain, dépendra de la présence de l’armée et de l’administration à Kidal et sa région. Cet état fait, est dénoncé par l’honorable député de Kéniéba, plus précisément de Dabia, Foutango Babani Cissoko.

 

Babani Sissoko
Babani Sissoko

Faisant une analyse de la situation actuelle qui se corse plus la date du 28 juillet s’approche, l’honorable Foutango Babani Sissoko, invite nos compatriotes à se décider à s’unir, se donner la main pour éviter la partition du pays dans le septentrion. « Comment comprendre qu’une poignée d’hommes acceptent mourir pour Kidal et que nous autres ne faisions rien face à une telle situation pourtant, cette localité est partie intégrante du Mali ?

 

S’unir pour éviter une partition du pays

Nous n’avons pas volé Kidal. Nous devons nous unir pour éviter une partition », s’interroge l’honorable député Sissoko.

 

« Qui a intérêt à retirer Kidal du reste du Mali ? Surtout, il ne faudrait pas qu’on crée un problème racial ? Ceci n’est pas dans notre culture. Il faut qu’on se dise la vérité. Certes, nous remercions la France. Il n y aura jamais de divorce entre nous. Il peut y avoir une mésentente. Les maliens ont beaucoup apprécié l’intervention française et le Président François Hollande qui ne devra pas perde cette confiance placée en lui. Comment comprendre sur 1 240 000 km2, que seuls 100 km2 posent problème aujourd’hui?

 

 

Aller aux élections sans Kidal, c’est accepter la partition

Nous ne comprenons pas ce qui se passe à Kidal ? Nous n’acceptons pas aller aux élections sans Kidal. Faire le contraire, c’est céder à l’autonomie demandée par le MNLA. Ce qui n’est pas acceptable ». Pour le député de Kéniéba, il ne comprend pas qu’au début d la crise, on nous a fait croire à une lutte contre les jihadistes alors qu’en dessous, il s’agit d’une autonomie pour la région de Kidal. « Si nos gouvernants essayent de nous convaincre d’aller aux élections sans Kidal, le Mali sera perdant. S’il est vrai que la France et nos partenaires sont venus nous aider, alors, qu’ils le fassent ! », rappelle Foutango. Pour notre interlocuteur, « les maliens comptent sur François Hollande pour libérer Kidal. Le gouvernement de transition doit s’assumer. Je n’ai pas compris ce gouvernement de transition et celui élu par le peuple souverain du Mali ? Ce ne sont des fusils qui ont fait venir Pr Dioncounda Traoré au pouvoir. Les yeux voient ce se passe à Kidal, mais on le dénonce pas. Certainement par respect à la France dont l’amitié avec le Mali dure depuis des siècles mais cela n’empêche qu’on se dise la vérité ».

 

 

Le rôle de France

« Les mots nous manquent pour remercier le Président français pour son courage et sa détermination au côté du Mali », poursuit l’honorable Babani. Aussi explique-t-il, « le rôle de la France devra être de ne jamais accepter la division du Mali tout comme le cas de la Corse ; s’assumer en nous aidant à consolider la fraternité et notre intégrité territoriale. Hollande a beaucoup fait mais de se reste à faire est certes plus petit mais très lourd de conséquence et trop profond si ce n’est pas géré avec doigté et intelligence. Cette équation de Kidal n’a que trop durée. Nous pensons que l’immixtion de Hollande, homme d’Etat, de décision, de parole, ne nous décevra pas mais plutôt devrait trouver une solution idoine à ce sempiternel irrédentisme Touareg des Ifhogas ».

 

 

Enjeux économiques

Pour cet élu de la nation malienne, s’il s’agit de questions économiques, voir des enjeux économiques, le Mali est prêt à négocier avec la France et l’Algérie qu’avec une poignée d’hommes ».

Enfin, Babani Sissoko a fait un appel à tous els fils du Mali de rester mobiliser derrière l’armée nationale. « Aucun malien n’acceptera la division du Mali . Nous voulons des élections. Le peuple malien veut des élections mais ce sont les circonstances qui interfèrent. En tout cas, nous voulons la démocratie. Aussi, la vérité est qu’on veut nous prendre Kidal. Nous n’allons jamais l’accepter. Qu’on nous dise la vérité sur Kidal ?

 

 

Pour l’élection présidentielle, les candidats sont prêts et ne dorment plus si Kidal n’est pas sous contrôle de l’armée. Tous les maliens doivent rester vigilants et ne pas céder à la provocation d MNLA et autres qui parlent de couleur de peau. Ceci n’est pas malien et en saurait l’être.

 

 

Au Mali, il n y a pas de problème de couleur de peau

Attention chers compatriotes, on veut nous opposer, nous dévier de notre lutte qui est la libération du territoire et la fortification de l’unité nationale. Nos frères qui vivent ici, sont nous même. S’en prendre à eux, c’est jouer le jeu de l’ennemi qui est en cours d’idée pour réaliser son projet machiavélique de partition de notre pays. Il ne faudrait pas qu’on nous pousse à commettre l’irréparable en s’en prenant à nos frères. Et rien ne devrait leur arrivée. Nous sommes des maliens égaux devant la loi. Marchons main dans la main pour sauver ce qui est de plus chère, notre héritage que nos ancêtres nous ont légué : la patrie Mali. Depuis que le monde a été crée, il y a deux couleurs : noir et blanc. Au Mali, il n y a pas de problème de couleur. Soyons unis, notre pays nous appartient. Et ce n’est pas la couleur qui nous divisera », a laissé entendre l’honorable Foutango Babani Sissoko.

Bokari Dicko

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

Comments are closed.