Le gouvernement d’union nationale est désormais en place comme souhaité par la communauté internationale et les forces vives du Mali. Cette énigme résolue, l’heure devrait être à la récupération de nos trois régions perdues, il ya de cela quelques mois.
Pour la CEDEAO et pour certains mouvements politiques ou apolitiques, le redressement institutionnel était un préalable à l’engagement d’un quelconque processus visant à reconquérir le septentrion du Mali. Tombouctou, Gao et Kidal, puisse qu’il s’agit de celles-ci, qui sont aux mains des islamistes d’Ançar dine, Mujao et autres qui y sèment terreur et désolation depuis cinq longs mois au su et au vu d’un gouvernement déboussoler par les multiples équations à équilibrer dans le sud. De son côté, la CEDEAO, hormis quelques rencontres infructueuses, s’est perdue dans le jeu des bandes illuminées qui soufflent à la fois le froid et le chaud.
Ainsi, ni l’état Malien, ni la Communauté internationale n’ont réussi à générer une stratégie digne de ce nom susceptible de délivrer les pauvres populations du nord des mains des conquérants. Mais l’espoir renait depuis ce récent arrangement politique, que le premier ministre a apparemment réussi, avec l’ensemble de tous ses regroupements de vautours à la quête de quoi mettre sous la dent. Même la CEDEAO aurait eu son compte avec le recasement des copains des présidents Blaise et Alassane.
La fin de ce jeu de cache devrait marquer le coup d’envoi pour la quête du ‘’i’’ de notre Mali. Et, à ce propos, le nouvel département en charge des affaires religieuses devrait peser de tout son poids. Car Iyad Ag Aly a toujours manifesté sa disponibilité à négocier avec les responsables de ces structures religieuses. Ils devraient pouvoir le faire, en attendant au cas ou le souhait combien exprimé ne parait pas dans les différentes rencontres, le pire (guerre) sera inévitable pour enterrer le fanatisme religieux.
Issa B Dembélé
Bonjour,
Comme stipulé dans ma proposition de sortie de crise, il faut des conférences de compromis avec des ramifications régionales pour résorber cette crise à travers le dialogue et la négociation.
Toutes ces conférences devront être placées sous l’autorité de Haut conseil d’État et de sa commission aux négociations.
Il est URGENT de créer ce CADRE et de commencer les négociations au sein de ce cadre au risque d’aller dans tous les sens sans cohésion d’ensemble.
J’ai proposé à travers des questions sur quoi porteront les négociations et avec qui elles devront se faire.
Contre le terrorisme, la guerre est inévitable mais une guerre informationnelle (guerre de renseignements) plus précise, plus réfléchie et mieux préparée.
Ma proposition est disponible pour quiconque souhaiterait la recevoir.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
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