Les déclarations du président Ibrahim Boubacar Keïta qui s’en prend à la « communauté internationale », est le strict reflet de l’opinion malienne.
Les relations diplomatiques entre la France et le Mali se tendent doucement mais sûrement. Dans un entretien accordé au journal Le Monde , le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, s’en prend à la «communauté internationale», accusée d’obliger le Mali «à négocier sur son sol avec des gens qui ont pris des armes contre l’État». Ces propos font allusion à la situation dans la ville de Kidal, dans le nord du pays, et visent implicitement la France. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, y a donc répondu jeudi matin: «C’est aux Maliens et singulièrement au président IBK d’agir.
La France ne soutient aucun groupe.»
À Gao ou à Tombouctou, libérés fin janvier grâce à l’intervention militaire française, les soldats maliens ont réinvesti la ville. Mais, à Kidal, la présence administrative et militaire reste très limitée: seuls 200 soldats maliens y sont présents, qui ne sortent jamais de leur camp. Ce sont les Casques bleus de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma, 200 hommes dans la ville) et les soldats français de la force «Serval» (350 hommes) qui tentent d’assurer la sécurité.
Ce qui n’empêche pas des incidents réguliers de s’y produire, comme le rappelle l’assassinat le 2 novembre de deux journalistes de RFI. Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) n’ont pas été désarmés et, en attendant des négociations, les forces internationales jouent un rôle de «tampon» qui vise à éviter les exactions de l’armée malienne à l’encontre des Touaregs. Un rôle qui, avec le temps, est vécu comme une ingérence de plus en plus inacceptable.
La position du président IBK est d’ailleurs le strict reflet de l’opinion malienne. Les Maliens n’ont pas oublié le rôle joué par la France dans la libération du nord du pays, et leur reconnaissance est toujours prégnante, de sorte qu’on ne peut pas parler de sentiment anti-Français. Mais la stratégie française à Kidal suscite une incompréhension qui se mue en rejet. Pour les Maliens, comme pour leur président, c’est la présence de «Serval» qui empêche le Mali de rétablir son autorité à Kidal.
La semaine dernière, près d’un millier de Bamakois défilaient dans les rues de la capitale pour le signifier: «Nous avons brandi le drapeau français et applaudi la France, rappelait un manifestant, mais aujourd’hui nous ne comprenons pas pourquoi le MNLA est armé et les soldats maliens cantonnés!»«Le MNLA ne pourrait pas rester à Kidal sans l’aide de la France, affirmait un autre. Nous ne sommes pas d’accord avec ça.»
David Baché
Source: lefigari.fr
LE VIEUX CON EST UNE DECEPTION MAIS NOUS N’AIMONS PAS SON ECHEC CAR S’IL ECHOUE, CELA SIGNIFIERAIT QUE C’EST NOTRE MALIBA QUI A ECHOUE’!!!!
JE CONSEILLERAIS AU VIEUX CON D’AVALER SA FAUSSE FIERTE’ ET S’ALIGNER SUR LA POSITION DE LA FRANCE!!!!
CETTE AFFAIRE DU NORD VA AU-DELA DES FRONTIEREs NATIONALES DU MALI. IL EST EXTREMEMENT IMPORTANT DE PRENDRE EN CONSIDERATION LES SENTIMENTS, LES ENJEUX ET LES INTERETS SUPERIEURS DE TOUS CEUX QUI SONT DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT IMPLIQUE’S!!!
L’AUTONOMIE DE GESTION POUR LE NORD, N’EST PAS LA FIN DU MONDE!!!! SOYONS PRUDENTS ET SAGES. EVITONS LES DECLARATIONS GENANTES POUR CEUX QUI ONT AIDE’ A’ SAUVER NOTRE FASO!!!
Le Mali est un etat souverain n’en déplaise CAPI avec sa géostratégie à la sherif…qui ne voulait pas d’intervention étrangère.
Le mnla c’est une poigné de bandits trafiquants connue de tous. Il n’y a pas à tortiller du cul pour chier tout droit. C’est bon à savoir pour toi CAPI. 👿 👿 👿 👿
Le General, l’autonomie de gestion, toutes les Collectivités du Mali le possèdent déjà (agriculture, élevage, santé, industrie, coopération décentralisée, etc.) Les rares activités que la Région de Kidal ne peut pas mener relèvent du domaine régalien de l’Etat: la monnaie, la diplomatie, la défense, la police, la justice.
La réalité est plus prosaique: vols, viols, pillages,traffics de drogues et d’armes, enlèvements, postes juteux et j’en passe…
AYé nikoye yingnini kossébé ka da akan Bandiya mitéban okoroyé démé bakadé bé woula ka akoké ko ban baliyé ka andanbé boroto dien yinfè!
Le Baché, votre avant dernier paragraphe resume assez. Certe la France veut reccuperer ses compatriotes otages des mains de ces maldades djihadistes du mmlna d’ansardine etc mais au mepris de tout un peuple peuple et au depend de la vie de centaines de personnes. Il est temps d’arreter de negocier et de remettre des millions d’euros a ses bandits armes. Les occidentaux les encouragent aux enlevements. Pour en finir avec eux il faut des sacrifices ultimes aussi.
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