Le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies félicite le Gouvernement du Mali et les mouvements armés pour leur volonté de s’engager résolument dans la voie du dialogue.

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Koenders - conseil de sécurité
Le patron de l’Onuci, Bert Koenders. © AFP

À l’issue de la première étape des négociations de paix inter-maliennes qui s’est tenue du 16 au 24 juillet à Alger, à l’initiative du gouvernement Algérien entouré par une équipe de médiation comprenant, auprès de l’ONU/MINUSMA, la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et l’Organisation de la coopération islamique, le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Bert Koenders, exprime sa satisfaction à l’égard de l’enclenchement du processus. Ce dernier fait écho à la demande exprimée par le Conseil de Sécurité dans sa Résolution 2164 du 26 juin 2014 que les parties maliennes s’engagent de bonne foi et sans tarder dans un processus de négociation crédible et ouvert dans le respect de la souveraineté, de l’unité, de l’intégrité territoriale et du caractère laïc de l’Etat malien.

 

L’adoption consensuelle d’une ‘feuille de route’ crée, selon le Représentant spécial du Secrétaire général, un climat de confiance propice aux négociations qui devraient déboucher sur un accord global, inclusif et définitif qui permettra aux communautés ainsi que toutes les couches de la société malienne, y compris les femmes, de vivre en paix. Bert Koenders s’est adressé aux parties en disant : « Ce chemin sur lequel vous vous êtes engagés n’est pas facile mais c’est la seule option. En adoptant une ‘feuille de route’ consensuelle, vous faites un premier pas dans cette voie ».

 

Félicitant les parties pour leur volonté de s’engager résolument en faveur du dialogue, Bert Koenders souligne néanmoins que la situation sécuritaire sur le terrain demeure préoccupante. Il salue la décision de mettre en place, avec l’appui de la MINUSMA, une commission conjointe qui ira sur terrain rapidement en vue de rendre effective la cessation des hostilités dans la région de Tabankort. Il rappelle que les violences observées ces derniers jours constituent une violation de l’Accord préliminaire du 18 juin 2013 et de l’Accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 que la MINUSMA devra rapporter au Conseil de Sécurité. « Je demande au Gouvernement du Mali et aux Mouvements armés de coopérer avec cette commission en nommant des représentants de haut niveau pour y siéger » a ajouté Koenders afin que la deuxième étape du processus, prévue pour le 17 août, démarre sous de bons auspices.

 

Reconnaissant que le chemin de la paix est une voie difficile, souvent semée d’embûches, Bert Koenders appelle le  gouvernement et les mouvements armés à réaffirmer leur choix de la paix. Il réitère  l’engagement des Nations Unies à appuyer les Maliens dans ce processus.

Source : La Minusma

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