Le principal marché de Gao évacué par crainte d’un attentat

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GAO (Mali) – Le principal marché de Gao, dans le nord du Mali, a été évacué lundi par les forces de sécurité, par crainte d’un attentat, au lendemain de l’attaque d’un commando islamiste dans la ville, déjà frappée par deux attentats suicides ces derniers jours, a constaté un journaliste de l’AFP.

Nous sommes dans la crainte d’un attentat, c’est pour cela que pour des raisons de sécurité, nous avons évacué le marché de Gao, a déclaré un officier de l’armée malienne à un journaliste de l’AFP qui a constaté que les marchands quittaient le marché.

Le marché, dans le centre de Gao, se trouve à proximité du commissariat où des islamistes armés s’étaient retranchés dimanche lors de leur première contre-attaque d’envergure, un mois après le début de l’intervention française.

Les accès menant au commissariat ont été bouclés et des militaires français patrouillaient dans le secteur.

Des coups de feu sporadiques étaient entendus, en provenance du nord de la ville, vers 13H30 (locales et GMT).

Le commissariat, ancien siège de la police islamique mise en place par le groupe islamiste du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) lorsqu’il occupait la ville, a été bombardé lundi à l’aube par un hélicoptère de l’armée française, selon des témoins.

Un journaliste de l’AFP a constaté que le bâtiment avait été totalement détruit et a également vu de nombreux fragments de corps humains aux alentours. Le nombre de victimes n’était pas connu dans un premier temps.

Un autre témoin a affirmé qu’un des islamistes qui se trouvaient à l’intérieur du commissariat s’était également fait exploser, sans préciser si c’était avant ou pendant le bombardement de l’hélicoptère français.

Les combats à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, à 1.200 km de Bamako, sont le signe d’un regain d’activité des islamistes armés qui avaient dans un premier temps fui les villes reprises par les soldats français et maliens fin janvier.

Pour la première fois dans l’histoire du Mali, ils ont commis à Gao deux attentats suicides en deux jours contre un poste de contrôle de l’armée malienne à la sortie nord de la ville.

Ces attentats, comme l’attaque du commando dimanche, ont été revendiqués par le Mujao – groupe également accusé de diverses activités criminelles dont le trafic de drogue – qui tenait totalement la ville depuis juin 2012, y commettant de nombreuses exactions au nom d’une interprétation rigoriste de la charia (loi islamique).

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2 COMMENTAIRES

  1. les islamistes sont ils sonrays ou ont eu la complicité des sonrays donc il faut sacccager leurs boutiques et leurs maisons à l’armée de les detruire

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