L’incompréhension née d’un accord signé entre la mission onusienne et la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a provoqué un soulèvement des populations de Gao, qui ont vu derrière l’acte, une malice au profit de la partition. Les jeunes de Gao ont choisi la mort plutôt que de renoncer à une portion du territoire national. Trois morts et plusieurs blessés. IBK qui a été absent du Mali pendant huit jours, alors que la situation était demeurée incandescente à Tabankort et Kidal ne devait plus attendre pour se rendre à Gao. Cette visite du 29 janvier a paru aux yeux de nombreux Maliens comme « le médecin après la mort ». La cité des Askias n’a pas réservé un accueil enthousiaste d’autant qu’elle avait un précédent fâcheux avec le président qui, depuis son élection ne leur avait jamais honoré de sa présence. Avec d’ailleurs, une circonstance aggravante, du fait que le président n’a jamais pensé à y venir que lorsqu’il y a un bain de sang, un grand malheur. Peut-être que c’est lui faire un mauvais procès.
En juillet 2014, suite au crash en territoire malien (dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 juillet) du vol AH 5017 de Air Algérie, qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger, le président de la république s’était rendu à l’aéroport de Gao, et s’était excusé auprès de la population de Gao pour son « voyage très rapide », qui ne lui a pas permis d’être en contact avec elle. Le crash avait occasionné un carnage, avec 116 morts. Il y a six mois IBK revient à Gao, après un autre carnage et dans un contexte difficile et tendu.
Le président est arrivé à Gao ce jeudi 29 janvier 2015 en compagnie d’Arnauld Akodjènou, Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire-général, Abdoulaye Idrissa Maiga, Ministre en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation, et du Général Sada Samaké, Ministre de la sécurité et de la protection civile. La délégation était accueillie à l’aéroport international de Gao par le Chef de Bureau Régional de la MINUSMA, le Commissaire de la police onusienne, le Gouverneur de la région de Gao, le Maire de la commune urbaine de Gao, le Commandant de FAMa, précise un communiqué de la Minusma. Plusieurs personnalités de Gao ainsi que les présidents des associations des jeunes étaient aussi présents. Le président Ibrahim Boubacar Keita s’est rendu au chevet des victimes blessées lors des évènements du mardi 27 janvier dernier et internées à l’Hôpital Hagnadounbou Moulaye Touré de Gao avant de s’adresser à la population de Gao.
La rencontre a eu lieu dans la salle du Conseil Régional où le président IBK a souligné les valeurs intrinsèques et sociétales du peuple malien. Tout en regrettant les évènements malheureux qui se sont produits à Gao, IBK a indiqué à la population: « Je suis venu à Gao pour vous soutenir après les évènements malheureux qui se sont produits ici, mais aussi pour vous témoigner mon affection ». Le président a soutenu : « la MINUSMA n’est pas notre ennemie. C’est notre amie. Il faut éviter d’être influencé par d’autres individus qui n’aiment pas notre bonheur, ceux qui n’aiment pas la paix », selon un communiqué de la Minusma. Il a indiqué que «des enquêtes seront menées pour établir les responsabilités ; ce crime ne restera pas impuni…le Mali ne sera jamais divisé ».
Selon des habitants joints à Gao, la première étape de cette visite présidentielle a été l’hôpital où la visite des malades a pris environ 10mn. La deuxième étape qui s’est déroulée en 22 minutes a concerné l’Assemblée régionale avec les Jeunes et la Société civile (forces vives) où seul IBK a parlé. Il leur a présenté ses condoléances et souhaité prompt rétablissement aux blessés, avant de lever la séance.
La troisième étape était le Gouvernorat. A huis clos, le président s’est réuni avec le Gouverneur, le Maire, le Préfet, les deux ministres (Sada Samaké et Abdoulaye Idrissa Maïga) et quelques responsables des forces Onusiennes.
Le président de la République a remis 2 millions de FCFA pour les malades, indiquent nos sources proches de la population de la cité des Askias.
B . Daou
Le Républicain dépossédé de journalistes talentueux. Ils quittent parce que le journal ne les paie pas, malgré un flux financier énorme. Pas de salaire, pas de sécurité sociale. Monsieur le Directeur de publication s’occupe peu de ses journalistes, et jugé trop complice de la Directrice générale qui ne paie pas ses journalistes, de nombreux mois d’arriérés sont allés dans les poches de Mme la DG charnue. Le proprio ne trouve pas ça gênant pourquoi ?
Sinon Boukary Daou, journaliste courageux, belle plume!
bravo au président pour cette visite,nous n a jamais douter de ta capacité pour diriger ce pays,ce nouveau gouvernement au travail depuis leur nomination,a commencer par changer les directeurs de grand service respectifs,cela nous montre qu il ya une avancer énormes au sommet de l état…alors bonne chance a vous que le mali se réconcilie avec ses fils…
Oui mon cher ce Monsieur va changer le PMU Mali car il peu .Mais il faut qu’il nettoye l’écurie car il y a des tocards qu’il faut enlever et redynamiser le service en procédant a un changement radical d’hommes et de système. Bon vent Arouna et fait beaucoup attention car c’est une mare infestée de crocodiles.
Qua les chefs demande a IBK de se rendre au nord mali pour apaiser la situation . Tant que vos amis pillent l afrique sur le sang de nos martyrs il n y aura pas de paix . La stratégie onusienne et de la france c est a dire diviser pour mieux régner n aboutira pas au mali . Ils sont pressés pour faire plaisir a leurs entreprises pétrolières et mines ils vont devoir attendre.mlna a des armes de l occident pour déstabiliser . Nous on se défendra jusqu’au bout . Les maliens doivent demander le refus de renouveller le mandat de la minusma . Les chasser avec les moyens qu ils ont car ils sont a l origine du pourrissement de la situation .je répète il faut les chasser ibk ne peut pas défendre vos intérêts face a ceux qui l ont mis au pouvoir . Donc réveillez vous les maliens chasser ces forces chercher des aliés pour vous soutenir. Faites entrer d autres acteurs pour casser le complots dont vous êtes victime. Demander le départ sans condition de l onu . Chasser serval de vos base militaires qu ils ooccupent illegalement a fin de connaitre la paix.
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