Nous vous proposons cette mémorable et patriotique intervention.
Distingués invités
Mesdames et Messieurs,
Mes premiers mots sont pour remercier le président Abdel Aziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire, le gouvernement et le peuple algériens, pour m’avoir adressé une invitation à une époque aussi cruciale pour le Mali.
Je vois en cette invitation une marque d’attention particulière, un immense crédit d’intention, l’expression de la qualité des relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Mali et la République algérienne démocratique et populaire.
Aujourd’hui, débute à Alger une séquence cruciale des pourparlers inter-maliens devant déboucher sur un accord de paix global et définitif pour engager le Mali, mon pays, dans la voie d’un développement équilibré, dans un environnement de paix, de sécurité et de stabilité sociale.
Que de chemins parcourus depuis l’accord préliminaire de Ouagadougou, depuis l’adoption, à Alger, de la feuille de route qui a encadré les pourparlers en cours.
Nous avons pu noter avec une réelle satisfaction et tout au cours de ce processus un engagement profond de la Communauté internationale aux côtés du peuple du Mali. Qu’il me soit, encore une fois, permis d’adresser à tous les acteurs les vifs remerciements du gouvernement et du peuple maliens et témoigner, à leur endroit, toute notre gratitude.
S’agissant de l’équipe de Médiation, dont l’Algérie est le chef de file, je lui adresse mes vives félicitations pour avoir conduit jusque-là, à notre satisfaction, la délicate mission qui est la sienne : mission d’équilibre, mission dédiée exclusivement à la restauration de la paix, au développement socio-économique, non seulement du Mali, mais aussi de toute la région.
Monsieur le président,
Il y a quelques mois, nous avons évolué ensemble dans cette même enceinte, vous dans le même rôle que celui d’aujourd’hui et moi dans celui de Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien. Je m’étais, à cette époque, assigné comme tâche essentielle de me maintenir à égale distance des parties en négociations, de m’inspirer de votre exemple pour pousser à des consensus, au rapprochement des points de vue. J’étais convaincu, et cela en exécution des instructions que le président de la République m’avait données, que tous les protagonistes étaient des Maliens à part entière et avaient donc le droit et le devoir de s’interroger sur le devenir de leur pays.
J’avais, à cette époque, noté de part et d’autre des convictions fortes et la qualité des relations humaines qui s’étaient établie entre nous et tous les acteurs m’inclinait et m’incline encore à croire que seules les droites parallèles ne peuvent se rejoindre.
J’étais réconforté à l’idée qu’il s’agissait de lignes qui se croisaient et qui pouvaient un jour ou l’autre s’interpénétrer pour donner naissance à un environnement qui réponde aux aspirations de tous.
Environnement de paix, de sécurité où le bien-être et le mieux-être s’alliaient pour annoncer au monde entier que l’état de belligérance n’est pas une fatalité, qu’au-delà des positions personnelles, peut-être des ambitions personnelles, existait comme une donnée incontournable, l’avenir des générations présentes et celles à venir du Mali.
C’est pourquoi Monsieur le président, au moment où je vous parle, mes pensées vont à toutes les victimes du douloureux conflit qui nous occupe à présent.
Je considère toutes les victimes comme étant les victimes de la violence, de l’incompréhension des hommes. S’agissant de victimes non-maliennes, des soldats de la paix venus de différents horizons, je m’incline devant leur mémoire et réitère les condoléances les plus attristées du peuple et du gouvernement maliens aux Nations d’origine durement éprouvées.
A cet égard, nous sommes aujourd’hui émus et fortement impressionnés par la constance et la qualité du soutien apporté au Mali par la Communauté internationale, les organisations africaines, régionales, et du système des Nations unies.
La configuration de l’équipe de médiation comprenant en plus de la République algérienne démocratique et populaire, comme chef de file, l’Organisation des Nations unies, l’Union européenne, l’Organisation de la Coopération islamique, l’Union africaine, la Cédéao, et des pays amis tels que le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad auxquels il faut ajouter toutes les bonnes volontés, toutes les nations éprises de paix et de justice ; cette configuration, cet immense réseau de sympathie, de soutien multiforme impose aujourd’hui, aux parties maliennes, celles qui sont en négociations, c’est-à-dire les mouvements armés de la Coordination, les mouvements armés de la Plateforme, le gouvernement du Mali, de se révéler dignes de la solidarité internationale.
Ces acteurs sont aujourd’hui réunis dans cette salle. Je voudrais leur dire que le peuple du Mali, dans toutes ses composantes, est en attente de leur part, d’une décision cruciale. Une décision qui soulagera les cœurs et les esprits, une décision qui limitera la misère morale et matérielle, qui limitera la peur pour le présent, l’angoisse pour le souvenir traumatisant des scènes de violence vécues, l’inquiétude pour l’avenir des Maliens et des Maliennes.
Cette attente se nourrira de la décision que vous prendrez, vous Bilal Ag Achérif et vos alliés, vous Algabass Ag Intallah et vos alliés, vous Mohamed Lamine Ould Sidaty et vos alliés, vous le Pr. Ahmed Ould Sidi Mohamed et vos alliés, vous Me Harouna Toureh et vos alliés, vous Mohaned Ag Ibrahim Assaleh et vos alliés, vous tous, chers frères et sœurs, pourriez-vous accepter de cesser d’être les uns en face des autres, mais d’être tous les uns à côté des autres pour regarder dans la même direction, vous ouvrir au souffle de la paix, de la concorde, de la fraternité ? Ce faisant, vous vous révélerez tous unis, dignes de la confiance de la Communauté internationale, dignes de son soutien, aujourd’hui, et après la signature d’un accord de paix tant attendu.
En le faisant, pourriez-vous vous ouvrir aux messages d’outre-tombe, paix à leurs âmes, les voix sublimes d’Intallah Ag Attaher, de Baba Ould Cheick El-Moctar Kounta, de Mohamed El Mehdy Ag Attacher El Ansari, d’autres illustres compatriotes qui ne sont plus de ce monde, vous vous ouvrirez aux cris d’outre-tombe de ces milliers de maliens, d’hommes et de femmes brutalement arrachés à la vie, de ces milliers de jeunes arrachés aux joies de ce monde, comme des espérances assassinées, brisées ; vous vous ouvrirez aux cris de détresse de ces milliers de personnes ayant fuit la terre natale et qui attendent le jour ou ils pourront retrouver les leurs. Qu’il me soit permis de remercier les pays voisins qui les ont accueilli dans la tradition d’hospitalité et de générosité.
Ce message, celui que je vous délivre, ne voyez pas en lui, le message partisan du chef du gouvernement, mais celui d’un frère investi d’une légitimité octroyée, celle du président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, porteur de la Nation malienne dans son ensemble, donc à égale distance par rapport à tous.
A mes frères et sœurs, toutes tendances confondues, je vous demande de desserrer les poings, de faire en sorte que le travail pour la paix devienne un service ; que ce service, pour le peuple malien tout entier, se transforme en un don de soi; que ce don de soi, pour un avenir radieux du peuple du Mali, devienne un sacrifice; que ce sacrifice, pour un idéal qui dépasse nos personnes, provoque en nous un enrichissement moral et spirituel, cet enrichissement nous aide à mieux servir l’intérêt général, celui de toutes les populations maliennes, sans exclusive; celle du Nord, du centre, du sud, de l’est et de l’ouest. Ces populations maliennes unies dans un élan formidable, n’aspirent qu’à vivre en paix.
Mes chers frères, mes chères sœurs, la paix n’a pas que des amis. je sais que vous saurez résister à la fascination des marchands d’illusion, ceux qui veulent ralentir le cours du processus ; ceux qui se réjouissent de la détresse de leurs semblables. Poursuivez imperturbablement votre chemin vers la paix et la concorde ; un chemin certes rocailleux, mais qui conduit vers des lendemains meilleurs.
N’empruntez pas les escaliers dérobés. La sincérité, la vérité de votre comportement vous aidera à refuser de porter le deuil de l’avenir.
Vive la paix, vive l’Amour entre les Hommes, vive la Solidarité internationale.
Vive le Mali uni et réconcilié avec lui-même.
Avec mes remerciements pour votre bien obligeante attention, je vous prie d’accepter les salutations du président de la République du Mali,
Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita ; celles du Gouvernement du Mali, du Peuple du Mali et les miennes bien fraternelles.
Incapable
Oui ouvrez vous aux messages d'outre tombe! ….. nos morts vous interpellent !
Voilà un vieux intelligent, cultivé et inspiré.
Il sait exactement ce qu’il faut faire au moment qu’il faut.
C’est très normal qu’il soit inspiré comme ça, car la plupart des vieux intello sont partis de rien pour arriver à ce niveau. Ils connaissent tous les problèmes du MALI, car ils ont servis partout sur le territoire national, ils n’avaient pas de parents haut placés pour les empêcher de quitter leurs localités d’origines au profit des endroits qui leur étaient méconnus. Ça leur a permis de connaitre le vrai malien qui souffre dans sa chœur et dans son âme.
Contraire aux vieux les jeunes intello qui se croient plus braves et plus courageux que les autres, ne peuvent rien faire de bon car la plupart sont issus des familles aisées, ils n’ont jamais eu de contact avec le pauvre citoyen malien.
Nous les félicitons pour leurs diplôme obtenus.
Mais nous restons convaincus qu’ils ne peuvent pas régler notre problème car nous avons toujours vécus dans deux univers parallèles sur le même territoire.
Qu’ils occupent leurs postes de cadres techniques dans leurs domaines respectifs.
Et que ces vieux qui sont des anciens pauvres parlent en notre nom!!!!!!!!!!!!
Les Handicapés face aux jeux de l’épouse de son Excellence K2
En partenariat avec le Club de Soutien d’IBK ou encore appelé la voix du Peuple, l’Association Malienne pour l’Intégration Socio-économique des Personnes Handicapées (AMISEPH) fut l’une des premières associations à battre campagne pour IBK au moment où toutes les autres associations de mêmes objectifs avaient signé un pacte en s’alignant derrière le FDR.
Sur recommandation de Madame KEITA Mami, belle fille du président de la République et fille du Président de l’Assemblée Nationale, l’AMISEPH doit s’afficher sans cacher sa coloration politique au vue des autres handicapés qui les ont fuis pour suivre leur adversaire juré l’U.R.D.
Ainsi après le coup d’Etat de 2012, suivant une lettre de partenariat, la Voie du Peuple, présidée par l’épouse de l’ honorable son Excellence Monsieur Karim KEÏTA a accepté l’association AMISEPH dans son équipe de travail dans le seul but de mettre en œuvre et de réaliser un plan de campagne national qui devait exhorter les 15,5% de la population du Mali constitués par des Personnes en situation de Handicap à voter pour IBK.
Dès le 1er Juin 2013, à la maison des Jeunes de Bamako et sous la présidence de Mami SIDIBE, assistée par Messieurs le 3e Adjoint du Maire de la commune V, Makan CAMARA et Paul Ismaêl BORO l’actuel directeur du Centre International de Conférence de Bamako, l’AMISEPH a organisé une conférence-débat qui avait pour Thème : Handicap-Cityenneté- Démocratie.
La première à poser ses jalons à travers l’organisation de cette conférence-débat qui a réuni plus de 300 personnes en situation de handicap, l’AMISEPH a exécuté avec satisfaction et suivant les directives de la belle fille du Président de la République cette première tâche qui lui a été confiée. Résultat atteint, puisque tous les participants présentent à l’évènement ont eu l’engouement de procéder au vote utile c’est-à-dire voter IBK.
Au-delà de ces activités réalisées, l’AMISEPH a organisé activement des caravanes à travers les six communes du District de Bamako et cela pendant les campagnes du père et du fils.
Par nos idées ingénieuses, on a même effectué des activités orientées par Monsieur le Ministre TERETA et le Docteur Boubacar SANDINAN, malheureusement les projets soumis à leurs appréciations ont été piraté c’est-à-dire soumis à d’autres handicapés de lien de parenté proches qui n’ont pas pu réaliser par manque de compréhension des termes de référence.
Nous avons des preuves des activités qui nous ont liées au Bureau Politique National du RPM.
Hélas nous ne savons pas que nous nous sommes trompés de choix et cela nous a conduit à trouver une autre appréhension de la politique définit par le philosophe Platon comme l’art de gouverner, nous les membres de l’AMISPEPH redéfinissons avec une connotation négative comme l’art de mentir.
Quelle déception post campagne de l’AMISEPH après l’accession du candidat de la Voix du Peuple à la magistrature suprême ?
Dès que la victoire a été emportée grâce aux efforts conjugués de tous les maliens, elle a été illustrée par des actes péjoratifs à savoir que le bureau exécutif de l’AMISEPH, dirigée par Monsieur B S D ne faisait plus partie de la famille de la Voix du Peuple comme le cas de beaucoup d’autres groupements membres, puisqu’elle n’était plus invité ou appelé comme au par avant pour des échanges stratégiques, nos coups de fils n’étaient plus décrochés, en un mot c’est carrément le rejet sinon la trahison.
Dieu nous est témoin et jugera tous les faits. Qu’est ce que l’AMISEPH n’a pas fait pour l’atteinte des vœux de la Voie du Peuple en milieu handicapé à hisser le nom de leur candidat pendant les campagnes présidentielles et législative avec des moyens très limités et des reliquats du budget de réalisation d’activités impayés encore. Ces actes posés peuvent être témoignés par certaines presses de la place comme le Journal WAATI, AGORA JEUNES et autres.
Au delà des promesses de campagne non tenues, comme pour se moquer de nous, la Voie du Peuple invite certaines associations pour handicapés à recevoir des cadeaux, sous prétexte que celles-ci les a claché dans la presse or ces structures ne voulaient pas du tout entendre le vocable de leur candidat. Notre regret aujourd’hui est de ne pas suivre la même ligne que nos congénères à travers leur parole fondée de l’époque.
Depuis la nuit des temps la reconnaissance est une des valeurs cardinales au Mali, mais aujourd’hui elle a perdu son sens par la trahison, la stigmatisation et l’exploitation des politiques.
Cette confiance que nous handicapés avons porté à la Voix du Peuple et au RPM a été une déception totale dans la mesure où les promesses n’ont pas été tenues et ces gens pensent avoir driblé tout le monde surtout à l’approche des élections communales tant attendues par les maliens.
Vaut mieux tirer le diable par sa queue que de vouloir dribler tout le monde à la fois.
A titre de conseil, l’AMISEPH demande aux maliens de mûrement réfléchir dorénavant avant de porter leurs choix sur certaines candidats à langues fourchues.
Il y a un dicton de chez nous qui dit : ‘’Celui qui chie sur son chemin peut rencontrer des mouches à son retour’’
A suivre
Voilà le problème du MALI, chacun cherche son intérêt personnel et non l’intérêt du pays.
Donc vous aviez votez IBK en tenant compte des promesses de cadeaux et des conversations téléphoniques, sans pensez au problème du Nord, de l’Education, de la restructuration de l’armée……
Je suis de cœur avec votre association, mais là c’est vous qui êtes couples de haute trahison à la nation malienne!!!!!!!!!
Ce discours mérite d’être gravé dans les livres d’histoire.
Discours sensible et sincère et franc qui a du faire couler quelques larmes des belligérants.
Il transmet le message de paix des vivants et des morts.
Félicitations à IBK d’avoir choisi cet grand Homme d’Etat, riche d’expérience, cultivé et sincère.
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