Après Bruxelles, où il a séjourné le lundi, le Premier ministre Diango Cissoko était hier à Paris où il a été reçu au Quai d’Orsay par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Lors d’un point de presse commun qui a eu lieu à la sortie de leurs entretiens, le Premier ministre a souligné avec force que ” les exactions reprochées aux militaires maliens, si elles sont prouvées doivent être punies. Car les militaires, partout où ils se trouvent, doivent avoir un comportement exemplaire “.
Concernant, le dialogue pour une sortie de crise, il a annoncé la mise en place, d’ici à la fin de ce mois de février, d’une Commission nationale de dialogue et de réconciliation. Aussi, il a tenu à préciser que le nord n’a jamais été exclu des projets de développement du Mali contrairement à ce que l’on veut faire croire, car précise t-il, quatre sur dix des projets de développement du Mali, sont consacrés au nord.
a relance de la coopération entre notre pays et l’UE, la question des exactions commises par les soldats maliens au front, les élections à venir, la coopération bilatérale entre Bamako et Paris, le dialogue inter-malien pour une sortie de crise, étaient, entre autres points évoqués hier par le premier ministre Django Cissoko avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Lors du point de presse commun, diffusé en direct par France 24, ils ont développé ces sujets capitaux.
Le chef du gouvernement malien, a remercié la France pour l’opération Serval. Six semaines après son lancement, Diango Cissoko a indiqué que les opérations militaires d’envergure arrivent à terme, le cap est maintenant mis sur la sécurisation des villes libérées, pour laquelle, il précisé que le Mali a les mêmes approches que la France.
Concernant, les exactions reprochées aux soldats maliens engagés au front, Diango Cissoko, est catégorique, “si elles sont prouvées, elles doivent être punies. Car les militaires, partout où ils se trouvent, doivent avoir un comportement exemplaire “.
Parlant des élections présidentielles et législatives, il dira que le gouvernement compte les tenir avant le 31 juillet, conformément à la feuille de route de la transition. Pour cela, il a laissé entendre que notre pays compte sur l’appui de la France, un appui qui n’a jamais fait défaut lors des processus électoraux passés. “Sur ce sujet, il une y a une identité de vue parfaite entre les autorités maliennes et les autorités françaises. Nous en avons la volonté et la détermination. Nous avons sollicité l’accompagnement de la France pour que le processus électoral puisse mieux arriver à terme ” a-t-il poursuivi.
S’agissant du dialogue inter-malien pour une sortie définitive de la crise, il a précisé qu’aucune communauté ne sera exclue du dialogue. Il a annoncé la création d’une Commission nationale de dialogue et de réconciliation avant la fin de ce mois de février. A en croire le premier ministre Diango Cissoko, la commission œuvrera à établir le dialogue entre l’ensemble des communautés maliennes, toutes couches sociales et toutes ethnies confondues. Evoquant la question du développement, le chef du gouvernement dira qu’elle reste la priorité du gouvernement. “Le développement reste notre priorité, nous allons suivre avec beaucoup d’intérêt toutes les réunions prévues pour soutenir le Mali, mais nous accordons une attention particulière au développement local et à la décentralisation ” a t-il ajouté. Laurent Fabius a confirmé la décision de retrait des soldats français à compter de mars prochain et la mise en place d’une force de maintien de la paix de l’ONU qui poursuivra la sécurisation des villes libérées.
Youssouf CAMARA et Ramata TEMBELY
ok 97 militaire tue dansle.camp de kidal 80 civille ont parle jamain de sa ont parle que des exactions et viole 240 femme a tomboctou ont parle pas de sa
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