Le nord du Mali s’enlise dans la violence : Les narco-séparatistes intensifient leur politique de la terre brûlée

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Un hélicoptère Puma survole un village entre Gao et Bourem, au nord du MaliC’est ainsi qu’après avoir abattu au moins trois militaires dans la localité de Bambaramaoudé, le lundi 18 mai, ils ont fait irruption dans la localité de Zorho Djindé. Craignant des représailles, les villageois ont déserter les lieux. Bien qu’aucune victime n’ait à déploré, les narco-séparatistes ont pillé et brûlé cinq maisons et huit tonnes de céréales. Ils ont également investi la localité de Amaragoungou (50km  à l’ouest de Rharous) où ils ont été repoussés par des villageois qui ont improvisé une brigade de défense. Par ailleurs, des échanges de tirs ont opposé environ une dizaine d’éléments narco-séparatistes à des groupes d’autodéfense, à Arbichi (40 km de Rharous). Bien que le bilan n’ait pas encore été établi, des sources évoquent néanmoins des victimes.

Le 17 mai dernier, c’était au tour du village de Tamachkoyt (commune de Tonka) d’être attaqué. Au moins deux villageois ont été blessés par balles. Apparemment, les narco-séparatistes tentent d’instaurer une politique de la terre brûlée au nord du Mali pour rendre cette zone invivable. Le pire, c’est que les forces internationales (MINUSMA ou Barkhane) ne font rien pour les arrêter ou les dissuader même quand ils s’en prennent aux civils et à leurs biens. Ce, alors qu’elles sont généralement très promptes à réagir et à accuser les forces patriotiques de violation du cessez-le-feu, même si elles ne font qu’assurer leur défense et celle de la population civile.

Massiré Diop

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4 COMMENTAIRES

  1. On ne voit jamais certains militaires Européens sur le terrains dans le nord. On dirait qu’ils sont cachés quelque part, là bas, à faire la fête avec nos sœurs du nord en leurs disant monts et merveilles. Voilà une stratégie de l’occupation qui consiste à bien profiter de l’obscurantisme imposé dans les pays des franc-maçons en pleine effervescence chronique où l’État est méprisé sur son propre territoire.
    La population ne collabore pas avec les autorités de la place et n’écoute que ceux qui la donnent des doses tous azimuts. Voilà le Mali d’aujourd’hui vis à vis de ses allies d’allure de girouette.

  2. Ces villages attaqués ne sont ils pas habités par les civils? chère Minusma

  3. Ce n’est qu’une question de temps ces lâches,fils de puts seront exterminés ! Des gens issus d’actes incestues .des mécréants

  4. …avec ce qui se trame avec et autour de Ménaka depuis la reconquête de la ville par le GATIA, on est en droit de croire, rien qu´à écouter RFI &France cer derniers jours, que l’armée malienne n’avait à elle seule aucune chance à reconquérir Kidal l’an dernier. Nos FAMA furent purement et simplement trahies et expressement chassées de cette ville.

    L’intérêt pour Mènaka et la recrudescence des combats sur tout le fuseau, du Tilemsi, ds le Gourma et aux frontières du Wagadu ne sont rien d’autres qu’une dissuasion à ne pas s’approcher de Kidal, affaiblir nos forces à ne pas s’approcher de nos bases militaires du Nord!

    Une “belle” revanche de l’histoire qui fera remuer Modibo Keita plusieurs fois dans sa tombe!!!

    Et pour nous les vivant nous ne pouvons que nous retrouver dans une des fables de Jean de la Fontaine qui disait que:
    “…Tandisque que coups de points trottaient,
    Et que nos deux champions songeaient à se défendre,
    arrivent un troisième Larron,
    Qui saisit maître Aliboron…”

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