Le MUJAO sonne la fin de la récréation à Douentza : Des éléments du Ganda-Izo rappelés à l’ordre

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Le coup d’état du 22 mars a vu l’armée faire un repli tactique qui a permis aux bandits armés d’occupés rapidement le terrain laissé vacant. Outre le MNLA, Ançar Edine, le MUJAO et AQMI, ont pris el contrôle des villes et campagnes abandonnées par l’armée. C’est fort de ce constat que des mouvements d’auto défense ont vu el jour dont le Ganda-Koye, le Ganda-Izo, Le Front de Libération des régions du nord (FLM).
A Douentza, il semble qu’il y a eu un « deal » entre le MUJAO, maître de la région de Gao et même des trois régions du nord du pays et le mouvement d’auto défense « Ganda-Izo ». Cet « accord leur permettait à sécuriser la ville de Douentza, voir Hombori et même tout le Gourma. N’est-ce pas pour cela, que ce mouvement composé de militaires, de Gendarmes, de Gardes en désertion aura l’aval du MUJAO de sécuriser le secteur après la fuite des combattants du MNLA en débandade depuis Gao et dans toute la zone.
Selon nos informations, le retour des éléments du MUJAO à Douentza, porte d’entrée dans le septentrion du Mali est du à des manquements des éléments du « Ganda-Izo » qui ne respectaient plus les consignes du commandement du MUJAO à savoir : protéger les personnes et leurs biens. Mieux, la mise en place de Cheick points qui auraient finalement conduit à la mort d’un citoyen tout comme la désertion de combattants du « Ganda-Izo » de leurs postes d’affectation, des soupçons de connivence avec l’armée, ont conduit le commandement à venir les désarmer.
Pour cet observateur avisé, le retour du MUJAO à Douentza est un signal fort de ce mouvement à l’armée malienne qui finalise son dispositif de reconquête des régions perdues malgré la mauvaise foi de la CEDEAO qui continue à faire bloquer nos armes dans certains ports. N’est-ce pas que le Chef d’état Major Général du MUJAO, M. Oumar Ould Hamaha déclarait : « qu’ils étaient venus pour rester longtemps à Douentza ».
H DICKO

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2 COMMENTAIRES

  1. Les gouvernements de CMD 1 et 2 étant impuissants face au refus des militaires de se battre (au fond c’est tout ce qu’on leur reproche), il ne leur reste qu’à démissionner ou se réfugier dans les bras de leurs partis d’origine. Personnellement, je suis déçu seulement par le comportement des barbus. Il leur suffit de se poster à 1 km de Konna et de tirer en l’air, tous les militaires maliens iront se réfugier à Sévaré en abandonnant armes et bagages, comme ils l’ont fait à Tombouctou, Gao et Kidal. Il faut se rappeler qu’ils se sont battus contre les bérets rouges uniquement parce qu’ils ont été surpris et qu’ils ne savaient pas où fuir dans l’immédiat. Les barbus répètent la même tactique à Sévaré, Ségou, Kati, Sikasso, Kayes, il n’y aura plus de militaires au Mali. On ira les chercher au Sénégal, en Guinée ou en RCI. La Charia pourra alors être appliquée joyeusement aux faibles : les coureurs n’auront alors qu’à se faire castrer physiquement ou chimiquement, les autres porteront les pantalons de leurs jeunes frères, les femmes se raseront la tête pour ne pas porter des mèches. Tout le comportement quotidien de l’armée malienne actuelle en fait l’allié logique des bandits armés du Nord : salaires gratuits, alcools, drogues, filles, grosses cylindrées, vols, saccages des biens de l’Etat, arrestations arbitraires, coups de bottes, de crosses et de marteaux infligés au civils désarmés du Sud Mali, surtout opposition plus ou moins ouverte à l’arrivée des troupes de la CEDEAO depuis plus de 5 mois alors que le pays reste occupé. Quand il y aura la Charia dans tout le Mali, LES MALIENS REALISERONT ALORS QUE L’ARMEE ACTUELLE DU MALI EST LE VRAI ENNEMI DU MALI. Le FDR, la COPAM, le COREN, le HCI et autres acteurs de la société civile (peut-être même le MP23 dont la nature est de s’opposer à tout), s’uniront alors en un MOUVEMENT COORDONNE DE PROTESTATION CONTRE L’INERTIE DES MILITAIRES ET LA POSITION SYBILLINE DE CERTAINS PAYS TELS QUE L’ALGERIE, LA MAURITANIE, LA SUISSE, LA France, LE QATAR OU MËME LE BURKINA, PAR DES SITTINGS DE MASSE, DES MEETINGS DE MASSE, DES MARCHES DE MASSE, DES JOURNEES DE VILLE MORTE, DES MOUVEMENTS DE GREVE NATIONALE.

  2. 1. C’est étrange le comportement de l’Algérie. L’Algérie est victime du terrorisme sur ses postes de sécurité (attaques de poste de gendarmerie), ses diplomates (enlèvements de Gao) souvent même sa population civile (explosion de mosquée par des djihadistes qui se disent musulmans !). L’essentiel des dirigeants d’AQMI sont d’Algérie. En même temps, l’Algérie fait mine de s’opposer à toute action coordonnée au niveau régional ou international. Avec la Mauritanie, la France et maintenant le Burkina, l’Algérie reçoit pompeusement un MNLA complice des terroristes. FAUT-IL CROIRE QU’EN REFOULANT LES TERRORISTES HORS DE SES FRONTIERES, CHEZ SES VOISINS, AU MALI, L’ALGERIE CROIT SE PROTEGER ? Maintenant c’est le Qatar qui est régulièrement cité des médias en matière de fourniture d’armes. Au même moment, le gouvernement du Mali reçoit de ces différents pays des aides humanitaires pour solutionner les problèmes créés par les terroristes : ON DONNE DES ARMES AUX TERRORISTES ET ON SOIGNE LES VICTIMES.
    2. Que d’entreprises qui ferment, que tourisme mort, que nomades notamment de touaregs à l’exil, que sautereaux qui pointent à l’horizon, que choléra à Gao, que flagellations, que lapidations, que mains tranchées, que profanations…
    3. AU MALI VOUS N’AVEZ PLUS INTERET A VIEILLIR, SINON COUPS DE BOTTES OU DE MARTEAUX ! Même des marabouts sont arrêtés maintenant ! LES MALIENS ONT L’AIR DE NE PAS COMPRENDRE QUE L’ARMEE ACTUELLE DU MALI SE COMPORTE COMME L’ENNEMI DU MALI. Ne serait-ce que pour la sécurisation des financements déjà acquis mais actuellement suspendus a cause de l’insécurité au nord (Route Niono-Tombouctou, Route Bourem-Kidal, Barrage de Taoussa), le MALI devrait demander urgemment l’arrivée de troupes internationales. On est obligé de se rendre à l’évidence. Cette armée de CNDERRIERE ne pense plus à aller au front car ayant pris goût aux délices de la cité : salaires gratuits, alcools, drogues, filles, grosses cylindrées, vols, saccages des biens de l’Etat, arrestations arbitraires, coups de bottes, de crosses et de marteaux infligés au civils désarmés du Sud Mali. Ce diable d’armée malienne qui ne pense qu’à se barricader avec des sacs de sable dans la ville de Bamako ! Contre la CEDEAO ? Contre les bérets rouges ? Contre les populations civiles de Bamako ? Contre les milices songoys ? On a la terrible impression qu’il faille une guerre civile pour faire bouger une armée malienne qui ne pense qu’à sa propre survie. Pense t-elle vraiment survivre en restant cloitrée à Bamako sans souci aucun de la sécurité du Nord Mali, de ses voisins, voire du monde ?
    4. Et des comédiens continuent à nous assener de négociation. A la question ‘’Quoi négocier ?’’, la réponse est limpide : autoriser les bandits armés déguisés en djihadistes à occuper une partie du territoire (l’ensemble du Nord ou l’extrême Nord) pour mener à bien leurs activités de vols, de viols, d’enlèvements, de profanations, d’outrages et de trafics en tout genre (cigarettes, armes, drogues, humains…), éventuellement à distribuer de l’argent ou des postes juteux à leurs membres et rares cadres. En définitive conclure en la qualification de narco Etat du Mali.
    5. Et ces malheureux gouvernements de Cheick Modibo Diarra (CMD) 1 et 2 qui assistent impuissants à la couardise de leur armée. De désespoir, un gouvernement réduit à défendre le payement des salaires comme trophée de guerre ! Un chef de famille qui se glorifie de pouvoir payer le prix de condiment quotidien ! A s’opposer à l’aide de la CEDEAO, de l’UA et des NU pour défendre des voyous qui sont supposés nous défendre, DES VOYOUS QUI ONT PEUR DE SE FAIRE TRUCIDER PAR LES TROUPES DE LA CEDEAO OU SIMPLEMENT PEUR DE VOIR STOPPEES LEURS VEXATIONS SUR LES POPULATIONS ET ËTRE OBLIGEES A ALLER AU FRONT.
    6. Une CEDEAO réduite à consolider ses frontières autour du Mali pour se protéger d’un cancer envahissant. Des partis politiques et une société civile du ventre. Un COREN qui a suscité beaucoup d’espoir et qui sombre dans un assoupissement languissant. Un COREN qui n’arrive plus à mobiliser les exilés internes désorganisés, les hommes politiques défaillants, une société civile insouciante. UN COREN QUI NE PROTESTE PAS VIGOUREUSEMENT DE FAÇON COORDONNEE AVEC LES AUTRES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE PAR DES MARCHES DE MASSE, DES SITTINGS DE MASSE CONTRE L’INERTIE DE L’ARMEE MALIENNE, DEVANT LES AMBASSADES ET CONSULATS DE PAYS au langage ou au comportement sibyllin (France, Mauritanie, Burkina, Algérie, Suisse, Qatar). ET POURTANT SEUL LE COREN DE PAR SA POSITION CIVILE, FEDERATRICE DE L’ENSEMBLE DU NORD, A LE POUVOIR ET LE DEVOIR DE DENONCER VIGOUREUSEMENT EN FACE DU MONDE CE QUE LES GOUVERNEMENTS NE PEUVENT DIRE OU FAIRE, bref à jouer le rôle d’empêcheur de tourner en rond. Et pourtant, dans l’insouciance générale, le camp d’autodéfense de BOUYAN BA HAWI est détruit AU LIEU D’ËTRE ENCADRE PAR L’ARMEE. Alors qu’on n’a pas besoin d’être intelligent pour se rendre compte que seules ces troupes d’autodéfense, appelées ‘’brigadiers’’ par le passé, devront protéger les villes et villages de la ligne de front qu’en l’armée partira à l’offensive. Car les bandits armés ont choisi désormais le harcèlement de toutes les zones dégarnies.

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