Trois roquettes ont été tirées, dimanche soir, sur la ville de Tombouctou, sans faire de victimes, trois jours après des tirs similaires sur Gao renvendiqués par le Mujao. “Il y a eu trois tirs de roquettes dimanche soir sur Tombouctou par les terroristes, heureusement il n’y a pas eu de victimes”, a déclaré hier lundi un haut responsable de l’armée malienne à Tombouctou. Une source militaire à la Minusma, la force de l’Onu au Mali, a confirmé ces tirs de roquettes, “tombées non loin de l’aéroport de Tombouctou”. “C’est quand même inquiétant”, a reconnu cette source.
Deux tirs de roquettes ont visé, encore une fois, la ville de Gao, jeudi dernier, sans faire de victimes. Le vendredi dernier, le Mujao avait revendiqué ces tirs de roquettes sur Gao, déclarant aussi que “les attaques” allaient se poursuivre “contre les ennemis de l’islam”.
Ces tirs de roquettes interviennent aux lendemains d’une série de rencontres entre les groupes rebelles (Mnla, Hcua, Maa) signataires des accords de Ouagadougou et le Gouvernement Oumar Tatam Ly. La dernière rencontre a justement pris fin le vendredi dernier et a permis de convenir de l’implantation de douze sites de cantonnement des combattants et de réaffirmer l’intégrité du territoire national du Mali, sa laïcité, son indépendance.
Cette dernière rencontre, autrement appelée “ateliers préparatoires aux négociations de paix entre groupes armés, et gouvernement malien”, a permis des avancées réelles sur les négociations entre l’Administration IBK et les groupes armés. Ce qui ne semble pas être du goût du Mujao, qui se voit exclu et mis à la marge. Surtout qu’aucune offre de cantonnement et de désarmement ne semble lui être possible. C’est peut-être pour cela que ce groupe a décidé de se rappeler aux bons souvenirs des uns et des autres en lançant des roquettes sur Gao, le vendredi dernier, et sur Tombouctou, le dimanche soir.
Avant ces tirs de roquettes, le Mujao avait révendiqué une semaine plus tôt l’enlèvement de cinq (5) maliens travaillant pour le Cicr.
La question qui se pose désormais est ceci: ces derniers forfaits signés par le Mujao sont-ils le signe d’un retour en force des djihadistes, après qu’ils aient été laminés en janvier-février 2013 par les forces françaises, africaines et onusiennes, les obligeant à fuir toutes les positions qu’ils tenaient au nord du Mali ? Ou est-ce un baroud d’honneur, le groupe jihadiste Mujao se rendant compte qu’une bone évolution des négociations entre les autres groupes armés et le Gouvernement malien l’isole sur le terrain et le fragilise davantage? Un baroud d’honneur pour exiger d’être pris en compte à cause de sa capacité de nuisance?
Moussa TOURÉ
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Nous avons des armées de presque toutes les régions du monde sur notre territoire mais notre sécurité n’est pas assurée. Elles ne sont pas là pour sécuriser les maliens; cette tâche revient à l’armée malienne mais celle ci a d’autres problèmes à régler. Les nouveaux dirigeants, au lieu de chercher à équiper et former très rapidement notre armée, ce sont apparemment fixés d’autres objectifs se contentant de nous annoncer qu’ils engageaient 2 ridicules milliards à la formation des militaires donc la paix véritable au nord ce n’est pas pour demain.
Le MUJAO n’est que résiduel. Il ne peut opérer que des actions de harcèlement avec les lances roquets dérobés des arsenaux abandonnés par l’armée malienne. Tant que l’administration ne sera pas présente sur le terrain, ces tirs vont continuer parce que la population n’est pas encadrée. Il faut forcément impliquer cette population dans la contre guérilla sinon ça ne passera pas.VIVE LA REPUBLIQUE
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