De la République de l’Azawad à l’autodétermination des touaregs, que de vicissitudes pour les aventuriers du désert qui ont tant fait parler d’eux en négatif. Le peuple du Mali est assez averti pour ne pas tomber dans le piège de ceux qui doivent être aujourd’hui poursuivis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de sang, d’insoumission et de rébellion.
Totalement défait sur le terrain depuis le mois de juillet dernier, les quelques membres restants du MNLA (beaucoup ayant rejoint les rangs d’Ansar Eddine) sont dans la nature, en errance entre le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie. Et depuis lors, certainement avec le changement de régime en France, le tintamarre médiatique sur les plateaux de télévisions hexagonales ont pris fin. Tombé dans la disgrâce et des oubliettes, voilà que le mouvement rebelle veut se faire une autre virginité en sortant de son chapeau une plateforme de revendications cousue autour d’une autodétermination. Un changement de discours à faire dormir débout. A défaut de la maman, le MNLA veut se contenter, en attendant, du sein de la grand-mère.
La vigilance doit être de mise
La question qu’on peut se poser est de savoir comment les autorités de Bamako peuvent de se permettre un dialogue avec des gens, non seulement défaits sur le terrain, virtuellement poursuivables par la CPI pour crime de guerre (Aguel Hoc, Ménaka, Tessalit), et surtout la cause de tout le drame qui se déroule actuellement dans les régions nord du Mali. Les autorités maliennes seront-elles conséquentes avec elles-mêmes quand après avoir sollicité la CPI pour enquêter sur des présumés crimes de guerre, elles vont s’attabler avec ces indignes de la nation malienne ? Dans leur plateforme, les membres du MNLA parlent d’autodétermination des touaregs. Au nom de quel droit peuvent-ils se permettre d’engager la communauté touarègue, majoritairement fidèle à la République du Mali ? Et que comprenne-t-on par autonomisation des touaregs ? S’agira-t-il de la région de Kidal où les touaregs sont encore minoritaires et insignifiants quant à ce qui concerne tout le septentrion (Kidal, Tombouctou, Gao) ? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponse.
Mais supposons que les autorités maliennes, par myopie diplomatique, accèdent à cette requête de la minorité des minorités du peuple malien sur fond de rébellions meurtrières. Que restera-t-il encore de la nation malienne, puisque l’irréparable risque de faire des émules chez les autres communautés du pays. Ça sera alors bonjour à la balkanisation ou encore le Mali en pièces détachées. Surtout que les expériences d’autonomisations à travers le monde se sont toujours terminées par l’indépendance : le cas du Kosovo en 2008 et celui du Québec en vue. En réalité, après avoir échoué dans sa propension au sécessionnisme par la guerre, le MNLA veut trouver un moyen subtil pour parvenir à ses fins, une autonomisation qui pourrait ensuite être assimilé à un statut de peuple colonisé.
Il appartiendra au peuple malien d’être vigilant pour ne pas tomber dans le piège à lui tendu. Heureusement que le Premier ministre Dr. Cheick Modibo Diarra l’a déjà compris. Lui qui a tranché le lundi dernier devant le ministre délégué algérien chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, en martelant que “la République de l’Azawad ne se fera jamais”. Mais pour que ce vœu cher au PM se réalise, il faut dès maintenant rejeter toute forme d’autonomisation, germes indiscutables de la future indépendance de l’Azawad. La décentralisation est le cadre qui peut trouver réponse à toutes ces aspirations, si réellement elles sont légitimes.
Rappel des faits
Dans une solidarité criminelle avec des seigneurs de guerre terrorico-jihadistes d’Aqmi, Boko Haram, Mujao, Ansar Eddine et consorts, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a réussi à chasser l’armée et l’administration maliennes des régions du Nord au mois de mars 2012. Il avait proclamé dans la foulée une fantomatique République islamique de l’Azawad qui ne pouvait être acceptée par aucun pays digne de respect sur cette terre. Ce rejet l’a amené à dépêcher des missions de bons offices auprès des instances de l’Union européenne.
Mais il y a été mis en échec par des touaregs, bon teint, maliens dans l’âme, comme l’honorable Assarid Ag Imbarcaouane qui y a mis les points sur les ” i ” à travers une démonstration des valeurs intégratives de notre nation. Et comme un malheur ne vient jamais seul, le mariage de la nébuleuse terrorico-jihadiste s’est finalement terminé en noces d’eunuque. Royalement installé à Gao, le MNLA, à cause de son banditisme, se fera déloger par une conjugaison d’efforts des populations locales et du Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Chassé comme un malpropre de la Cité des Askia avec à la clé une blessure grave du chef de guerre, Bilal Ag Achérif, les aventuriers se sont retirés à Ansongo, où ils seront encore mis en débandade au mois de juillet passé.
Abdoulaye Diakité
Les touaregs ne constituent pas un peuple pour prétendre à l’autodétermination, mais un groupe ethnique
Les touaregs jouent au caméléon, avec les armes et les mots mais, aucun de ces moyens ne peut transformer leur mensonge en vérité. Les touaregs ne constituent pas un peuple mais un groupe ethnique. Il se trouve que le Mali est plein d’ethnies. Si chaque groupe ethnique réclame l’autodétermination on ne s’en sortira pas.
Voici la définition que Wikipédia donne à l’autodétermination:
« L’autodétermination (ou auto-détermination), initialement appelée droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, est le principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d’un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère. Il s’agit d’un droit collectif qui ne peut être mis en œuvre qu’au niveau d’un peuple. »
Il faut qu’ils acceptent ou soient contraints de se faire diriger par la majorité noire, ce qu’ils ne veulent pas entendre. Ce sont des racistes qui ont juré depuis la veille des indépendances, avec le général De Gaulle qu’ils n’accepteraient jamais être dirigés par des noirs.
D’ailleurs les maliens ne veulent plus cohabiter avec leurs assassins, des étrangers terroristes sur leur sol. Les touaregs sont originaires des pays arabes qui les avaient chassés pour leur banditisme.
Ce sont eux qui ont tué Oukba Ibn Nafi qui a instauré l’Islam en Ifriquiya.
Le Mali ne fera aucune concession à des terroristes, des brigands de grands chemins et des gens sans loi ni foi.
Autodétermination pour qui ou au nom de qui ?!
C’est sur cette table même qu’il faut arrêter ces gens. Pourquoi donner une autodétermination aux Tamasheq? Malheureusement le Mali n’est pas bâti sur des ressemblances ethniques, mais sur une identité des zones économiques aussi complémentaires (dont dépendantes) les unes par rapport aux autres. La vie est donc commune sur notre cher territoire. Ces gens veulent être seuls pour continuer leur trafic de drogue.
apres la fin de cette putaine de crise, il faudra diviser le nord en au moins 10 gouvernorats controlées majoritairement par les sudistes.En plus, il faudra concentrer toutes les forces militaires au nordpour ne plus etre surpris par les rebelles. Voilà ce que les maliens doivent faire apres cette crise.
il faudra surtout reconnaitre la valeur de nos freres touaragues qui sont restes dignes et fideles a leur pays il faut leur donner la suprematie dans les affaires nord.
plutot que la CPI donnons les plutot a mujao ou aqmi pour les juger de meurtre, viol …ils ne parlerons plus d’autodetermination apres.
qu attend le CPI pour lancer des mandats contre ces tenors du mnla pour crime contre l humanite
Le mnla est hors jeu c est eux qui ont servi de cheval de troie
Autodetermination pour où? Iyad est clair dessus que le Mali est un et indivisible. Qui doit-on ecouter? Iyad ou MNLA? En tout cas je prefere le premier. Le MNLA n’existe qu’en bouche.
Faire une autodétermination par ethnie, c’est absurde…
L’espoir est permis par vos differentes interventions. Doit on accorder l’indépendance à une minorité au détriment de la majorité? Les touaregs sont-ils les premiers habitants de cette bande saharienne? Les noirs qui y habitent sont-ils des sous Hommes? La communauté internationale composée en majorité de la communauté des hommes blancs tombera t-elle dans la discrimination ? Pourqoi les Hommes universels sont -ils peu nombreux?
Le Mali n’est pas obligé de parler avec le MNLA. Il y a aucune raison diplomatique ou securitaire de le faire. La seule option qui reste pour ces apatrides(ce n’est plus a jouer a la politique) cest de soliciter une reconciliation/pardon national auprès du Mali. Toute autre demande (auto-ceci auto-cela) est un agissement pretentieux ainsi que un affront a l’intelligence du peuple malien. Cest la fin des rebellions au Mali inchallah, aucun leader malien ne commettra plus les erreurs fatales commises par AOK et ATT: “Pacte Nationale” et “Accord d’Alger”, des betises qui ont plutôt elimine l’Etat au nord et y renforcé les movements criminels. Pourquoi cest toujour les touargues maliens, et non ceux du Niger, de la Libye, de l’Algerie, qui sont troubles et creent de degats? La faille se situe au niveau de l’etat malien. Desormais, mieux vaut rester en etat permanent de guerre que de hatement faire une fausse paix.
Un vrai journaliste. Mr Diakite tu as resume tout ce que jai voulu dire. Heureusement qu’on a un patriote tres intelligent comme CMD qui voit loin comme un aigle. En fait, le succes de la reconquette/liberation du nord du Mali ne se mesurera pas par le fait de pouvoir chasser les islamistes etrangers, mais plutôt imperativement par le fait de pouvoir absolument aneantir le MNLA au Mali. Il faut absolument que le message de nos leaders actuels, Dioncounda et CMD, soient concordants et consistents: Pas d’auto-quoi que ce soit pour qui que ce soit au Mali!!! En fait, cest simple, le Mali est aujourd’hui comme cabri mort qui n’a pas peur du couteau… le MNLA n’a t-il pas fait tout le mal qu’il devait faire au Mali(tuer nos soldats, violer nos femmes, humilier notre pays, deplacer et piller nos populations, rendre notre pays au terroristes etrangers, tenter la scission de notre pays)??? Le Mali doit montrer au Burkina les limites de son non-respect a l’Etat et peuple malien… d’arreter de traiter notre ennemi comme son ami. Blaise a dû oublier que c’etait le Mali qui sauver le Burkina au bord d’une mutinerie.
LE MNLA ET SES ALLIES VEULENT NOUS DONNER DES BIBERONS ILS PENSENT QUE NOUS SOMMES ENCORE DES BÉBÉS EN JOUANT SUR LES MOTS LE MOT AUTODÉTERMINATION NE DOIT JAMAIS FIGURER SUR AUCUN DOCUMENT SIGNE PAR QUI QUE SE SOIT AU MALI FAISONS ATTENTION A SES PERSONNES ET PAYS QUI LES CONSEILLES POUR PIÉGER LE MALI ENCORE ONT N’AVAIT DIT A MOUSSA ASSARID QUE DE SON VIVANT IL NE VERRA JAMAIS UN ETAT AZAWAD QUI NA JAMAIS EXISTER ET NE LE SERA JAMAIS IL A INTÉRÊT DE REJOINDRE SES ANCIENS COMPAGNONS OU CRÉER SON PARTI POLITIQUE POUR POUVOIR SERVIR UN JOUR SES COMPATRIOTES MALIENS C’est TOUS CE QU’IL PEUT ESPÉRER AU MALI rien d’autre
protegeons ASSARI AG IBRACOUANE.
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