La tension monte avec le MNLA. Les rebelles touaregs annoncent que quatre de leurs membres ont été arrêtés par l’armée malienne. Dans un communiqué, le mouvement accuse la France d’avoir tendu un piège.
Les faits remontent à samedi dernier 9 février. Abdoul Karim ag Matafa, chargé de la santé au conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad est à Ménaka, cette ville du nord-est du Mali, contrôlée par le MNLA depuis le départ des djihadistes.
D’après le MNLA, Abdoul Karim ag Matafa est contacté par téléphone par un officier français, son contact au sein de l’opération Serval. Ce militaire l’aurait invité à le rejoindre à quelques kilomètres de la ville pour discuter du contrôle de Ménaka.
Mais arrivé au rendez vous, il aurait été arrêté avec trois combattants par des militaires maliens, des hommes du colonel Gamou. Toujours selon le MNLA, Abdoul Karim ag Matafa aurait ensuite été transféré à Bamako.
Dans un communiqué, le mouvement parle d’un « grave abus de confiance » de la part des militaires français qui travaillent pourtant avec le MNLA sur le terrain pour faire la chasse aux terroristes.
De son côté, l’armée malienne reste silencieuse et ne confirme pas pour l’heure l’arrestation d’Abdoulkarim ag Matafa. Celui ci en tout cas n’est pas visé par les mandats d’arrêts lancés par la justice malienne il y a quelques jours.
Par RFI
Le MNLA ne doit surtout pas s’en prendre à la France et c’est dans son intérêt . Pour le moment , la France est leur seule protectrice . IL y a un temps pour tout .
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