Les populations de Nara, ville située à la frontière mauritanienne et celles de Fakola, dans la préfecture de Kolondiéba près de la frontière ivoirienne ont été attaquées par des éléments se réclamant d’Ansar Eddine respectivement les samedi 27 et dimanche 28 juin 2015. Le bilan est lourd à Nara : 14 morts dont 3 soldats maliens et 11 narcoterroristes. On compte également des blessés du côté des assaillants qui ont fui vers la forêt de Wagadu. Les militaires tués ont été ceux qui veillaient sur l’un des bâtiments administratifs. Pris de collet par les assaillants, ils n’ont pas pu mener la riposte. Les assaillants ont été vite repoussés par l’armée malienne lorsqu’ils ont voulu s’attaquer au camp miliaire de la ville. Mise en déroute, ils ont fui vers la forêt, rendant ainsi difficile la tache à nos hommes.
Si à Nara, on dénote un tel bilan, par contre à Fakola, on déplore des dégâts matériels importants, car ils ont saccagé des bâtiments administratifs et biens des populations. Après leur forfait, ils ont implanté leur drapeau noir à la mairie de la localité en signe en signe de victoire. L’arrivée de l’armée sur les lieux aura permis d’éviter des désastres humains à Fakola, localité située au sud du Mali, frontalière avec la Côte d’Ivoire.
Ces attaques font suite avec celle de Misséni, localité située dans le cercle de Kadiolo le 10 juin dernier. On dénombre an nombre de trois les attaques terroristes survenues au sud du Mali et qui portent la marque d’Ansar Eddine d’Iyad Ag Ghaly, le renégat du désert qui vit sous le coup de mandat d’arrêt international. Que cherche-t-il en commettant ces actes criminels. Il faut être dans les secrets de Dieu pour le savoir. En tout cas, une chose est certaine, la paix est menacée au Mali. Le mal que connaissait la partie septentrionale du pays a regagné le sud et cela à une vitesse inquiétante. La peur a gagné le cœur de toutes les populations du sud qui ne savent de quoi demain sera fait, tant les menaces sont de mise, avec trois attaques dans le seul mois de juin. Il y’a lieu de chercher l’axe du mal qu’est Iyad, qui depuis les signatures d’accord de paix des 15 mai et 20 juin dernier ne s’est pas manifesté ni pour les approuver, ni pour les dénoncer. Il est resté comme une carpe dans l’eau. Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de trouver la solution à cette équation difficile. Cela passe forcement par la négociation avec le renégat. Car en matière de gestion de conflit l’exclusion d’une partie au profit d’une autre, c’est creuser le fossé. Comme on a fait la paix des braves la CMA, il faut autant avec Ansar Eddine. Laisser de côté cette dernière (Ansar Eddine), c’est remuer le couteau dans la plaie. Aujourd’hui, la preuve est faite que le problème du septentrion porte la marque d’un seul homme, il s’agit d’Iyad Ag Gahly. Depuis son retour après l’intervention militaire de l’opération serval, il vit en clandestinité dans la région de Kidal sans que personne ne localise son lieu de résidence et fait parler de lui partout. Les autorités maliennes et la communauté internationale sont plus que jamais interpellées à trouver la solution au cas d’Iyad Ag Gahly. Croire que le mandat d’arrêt lancé à son encontre l’abstiendrait de faire du mal, c’est se leurrer. Il faut toute une diplomatie pour l’amener à la raison. C’est le seul message qui vaille aujourd’hui pour sortir de ce marasme.
Par Hassane Kanambaye
Ils savent qu’on a un président faible et lache ils en profitent ibk n’est pas fait pour diriger il est incapable traitre menteur et voleur
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