Le Colonel Yao Aldjoumani, porte-parole de la MISMA : «L’armée malienne ira à Kidal»

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Le déploiement des forces de la MISMA sur le théâtre des opérations se fait de façon progressive. A ce jour, le Burkina-Faso, le Togo, le Niger et le Nigéria ont déjà déployé la quasi-totalité de leurs effectifs dans leurs zones de responsabilité. Ce sont, entre autres, quelques informations données par le porte-parole de la Mission Internationale de soutien au Mali, le Colonel Yao Aldjoumani, au cours d’un point de presse tenu hier au siège de la MISMA.

Presque un mois après le début des Opération Serval et Badenko pour la reconquête des régions Nord du Mali, les troupes de la CEDEAO continuent de façon intense leur déploiement sur le terrain. A la date du 6 février, le gros des effectifs à presque rejoint ses zones d’affectation. C’est le cas des contingents togolais, burkinabé, nigériens et nigérians, entre autres. Soit une estimation de 65 à 70% des effectifs totaux de la MISMA.

Au plan humanitaire, ces éléments sont  des professionnels qui ont le sens du respect du droit humanitaire. Yao Aldjoumani de préciser «les militaires déployés sont des professionnels, qui sauront concilier les impératifs militaires avec les exigences requises par le droit international humanitaire».

Concernant l’absence de militaires maliens à Kidal, qui focalise aujourd’hui toutes les attentions, le porte-parole de la MISMA a demandé du temps: «si nous avons le devoir de restaurer l’intégrité territoriale du Mali, je puis vous assurer que l’armée malienne sera à Kidal. C’est une opération en cours. Aujourd’hui, l’armée française est à Kidal, l’armée tchadienne est à Kidal. Je vous assure que l’armée malienne sera à Kidal, la MISMA sera à Kidal. Notre objectif est de débarrasser le Mali des djihadistes et cela se fera» déclarera avec véhémence, le Colonel Aldjoumani.

Yaya Samaké

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4 COMMENTAIRES

  1. Le comportement du MNLA, c’est ce qu’on appelle en sonray ‘’Hawibènè’’ en bambara ‘’Molobali’’, des individus sans honneur et sans dignité. Vous invitez des étrangers pour attaquer votre propre pays, ces derniers vous chassent de votre pays, votre pays appelle à l’aide étrangère pour chasser ces étrangers, et vous revenez tout calmement hisser vos drapeaux dans une ville qui vient d’être libérée par le pays. Mais il revient :
    – aux nordistes et à l’Etat malien de poursuivre la communication aux niveaux national, sous-régional et international sur la vraie nature du MNLA,
    – et à l’armée de se préparer pour pourchasser leurs membres armés,
    – à la justice de poursuivre leurs leaders au niveau national, international et en émettant des mandats d’arrêt internationaux.
    L’urgence est d’organiser des rencontres intercommunautaires sous haute sécurité des chefs de fractions et de villages : une rencontre par région pour désigner leurs représentants à une vaste rencontre nationale à Bamako. Ces rencontres auront 4 objectifs majeurs :
    1. mettre en place et pérenniser un système de renseignement de l’armée /gendarmerie /police en milieu nomade surtout où se déplacent la majorité des terroristes (en ne confondant pas renseignement et délation) : retour de l’administration, rencontres régulières lors des foires hebdomadaires, convocations des chefs de fraction par l’administration, tournées aériennes et terrestres de troupes solidement armées en milieu nomade pour rassurer les nomades livrés aux représailles des terroristes, etc. ;
    2. lancer un vaste programme de communication sur la vraie nature du banditisme armé tant au niveau national, sous-régional qu’international, en dénonçant leur tactique de nuisance tant sur le plan communicationnel que sur le plan du développement ;
    3. proposer un plan de relance des chantiers démarrés et interrompus par l’insécurité : Route de Niono-Tombouctou, route Bourem-Kidal, barrage de Taoussa, etc. ;
    4. lancer de vrais projets d’emploi des jeunes en s’inspirant de la quasi généralité des expériences/échecs du passé : des projets mal identifiés, mal montés, mal gérés, sous-financés notamment, et mal suivis.

  2. une semaine et africaine armée malienne ne peut pas entrer, mais certainement Kidal Dieu révèle mensonges secrets ou trahison inshallahu

  3. Sans aucun doute mon Colonel, l’armee malienne sera partout sur son territoire et tout est question de temps et de strategie. Nous laissons a la France le soins de regler son probleme a Kidal car elle en a le privilege.
    Merci mon Colonel. 8)

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