Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly était hier, lundi 5 novembre, face à la presse. L’objet de cette rencontre était de faire le point des progrès réalisés par notre pays depuis la formation du gouvernement d’union nationale. Lors de cette rencontre, Il a formellement démenti sa rencontre comme annoncé dans un organe de presse avec les différents groupes islamistes et le MNLA.
D’entrée de jeu, le ministre Tiéman H. Coulibaly a déclaré que depuis la mise en place du nouveau gouvernement d’union nationale le 20 août dernier, le département s’est vite mis au travail pour relever les défis qui lui sont assignés, c’est-à-dire porter la voix du Mali là où elle doit être entendue, donner le point de vue où il était nécessaire et participer à toutes les discussions et débats concernant le Mali. C’est ainsi que le Mali a participé au 16ème Sommet du mouvement des non-alignés, à la réunion du Conseil de médiation et de paix de la CEDEAO, les séances de travail effectuées avec son homologue français, la Commission de l’union européenne et la participation du Mali à la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, entres autres. Grâce à cette diplomatie dynamique, le Mali a pu obtenir la levée des sanctions par l’union africaine suivie par la tenue de la réunion des chefs militaires sur le concept des opérations. Cette rencontre de Bamako sera l’objet d’une discussion le 9 novembre à Abuja lors de la conférence ministérielle puis suivra le sommet du 11 novembre de l’UA toujours dans la capitale nigériane. Les conclusions de ces différentes rencontres seront soumises le 26 novembre aux Nations unies à travers le Conseil de sécurité pour une adoption de l’autorisation du déploiement de la force internationale au nord du Mali.
L’occasion était bonne pour le chef de la diplomatie d’évoquer sa visite le week-end dernier au Burkina Faso. Selon lui, cette visite consistait à faire le point des progrès réalisés au médiateur Blaise Compaoré. Il a formellement démenti sa rencontre comme annoncé dans un organe de presse avec les différents groupes islamistes et le MNLA. Concernant les négociations, il a indiqué qu’aucune initiative n’a été entreprise par le gouvernement pour l’instant. Un comité chargé des négociations sera mis en place avant d’entamer toute action. Avant d’ajouter : “C’est aux Maliens de définir les directives dans lesquelles ils veulent marcher. Et l’intervention militaire est inéluctable”.
S’agissant de la médiation de Blaise Compaoré critiquée par bon nombre de Maliens, le chef de la diplomatie malienne a répondu : “Je ne suis pas là pour le jugement des valeurs du médiateur. Il a été mandaté par la CEDEAO et je suis dans l’obligation de travailler de concert avec lui. Il faut que le peuple sache que notre situation nous oblige à accepter un bon nombre de sacrifices psychologique pour que le Mali retrouve toutes ses valeurs”.
Pour ce qui est de l’organisation des élections, il a répondu : “On ne peut pas organiser les élections dans la honte. Cette organisation des élections dépend des réalités du terrain”.
Bandiougou DIABATE
La diplomacy maliene est dans des tres bonne mains.le peuple malien est vraiment fier de ce homme.du courage mr coulibaly.
Mais pourquoi Ouaga et Alger n’invitent pas ces MNLA/ANESARDINE à venir s’installer chez eux ? A prendre la nationalité burkinabé ou algérienne ? Tout le monde serait heureux, parce que nous maliens dans notre immense majorité y compris surtout la grande majorité des touaregs, nous ne voulons guère commercer avec ces criminels, simplement parce que nous ne voulons pas être flagellé, amputé, estropié, saccagé, profané, volé, violé, assassiné, enlevé, exilé, sous-développé, exclavagisé ou drogué. A cause du MNLA/ANE SARDINE qui ont amené les djihadistes au Mali, tous les projets de développement, réclamés à corps et à cris par les nordistes depuis des décennies et dont l’exécution avait même démarré, sont suspendus : barrage de Taoussa, Route Niono-Tombouctou, Route Bourem-Kidal, etc. etc. Moralité : Seuls intéressent, le MNLA/ANESARDINE : i) le sous-développement du Nord Mali qui reste un fonds de commerce pour eux, un moyen de chantage continu de l’Etat malien pour disposer d’argent frais de temps en temps, ou d’un poste juteux pour leurs rares cadres ii) le trafic de drogues et d’armes, les enlèvements. Ces assassins savent maintenant que leur petit chantage est terminé. Alger a été sommé de fermer sa frontière au risque de passer pour un état terroriste, ainsi que Nouakchott. C’est dire qu’à l’entame de la guerre, le résultat recherché est d’exterminer tous ces criminels ou de les envoyer devant la CPI. Voilà pourquoi, ils se précipitent pour une solution négociée maintenant. Mais, c’est aux maliens d’accepter ou pas d’être des victimes éternelles…
Epargner la zone de Kidal (MNLA/ANESARDINE) pour qu’elle continue ses crimes dans la même zone et les reprenne dans les autres régions à la première occasion. On verra si les maliens accepteront cela après les flagellations, vols, viols, saccages, profanations amputations, assassinats, enlèvements et trafics en tout genre d’ANESARDINE qui a toujours proclamé et exigé à la face du monde l’application d’une certaine charia aux autres…
Vivement le financement de la guerre par les occidentaux !
Vivement l’arrivée des troupes de la CEDEAO et des NU !
Vivement la mise en place des troupes d’autodéfense !
Vivement l’arrestation par la CPI des membres du MNLA/ANESARDINE installés au Burkina, en Mauritanie, en Algérie ou en France !
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