L’Azawad en crise

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azawadLe jour où le Mnla a accepté la médiation d’Alger, l’Azawad était compromis. Auquel il faut rajouter l’alliance avec l’héritier d’Ansar-Dine, le HCUA, l’enfant d’Alger, et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA). Le Mnla n’a fait que multiplier les erreurs qui ne pouvaient que le conduire à une situation de crise. Accepter d’aller à Alger, c’est se livrer à la corruption algérienne à laquelle peu ont pu résister par le passé. Et si, en plus, au sein du Mnla agissent des individus fragiles et faciles à retourner, à quoi s’attendre de mieux que la situation chaotique dans laquelle est plongé actuellement l’Azawad. On assiste au même scénario qui a marqué les périodes ayant suivi les précédents soulèvements dans le pays touareg, aussi bien contre l’Etat malien que contre l’Etat nigérien. Soulèvement -négociation avec la médiation d’Alger sous la bienveillance de la France- prostitution, compromission, ralliement…-retour de l’humiliation, répression… Voilà ce que subit le peuple touareg depuis des décennies. Si une partie des dirigeants du Mnla est tombée dans ce piège (les autres mouvements sont acquis à ce plan ; ils ont même été mis dans les pattes du Mnla pour le pervertir, le fragiliser et l’emmener au renoncement à son combat initial), des femmes et des hommes résistent toujours sur le terrain et refusent de suivre ces responsables indignes et qui déshonorent l’Azawad et le sang de ceux qui sont tombés pour la libération de l’Azawad. Ainsi, à Kidal par exemple, malgré la complicité des responsables de la CMA, les autorités maliennes ne peuvent toujours pas s’y rendre et leur drapeau est piétiné. Aussi, les réfugiés ne sont toujours pas revenus.

 

L’Intifada des couteaux

Dans l’éternelle guerre qui oppose Israéliens et Palestiniens, les gens se demandent pourquoi les couteaux ont remplacé les pierres. Depuis plusieurs jours, les attaques au couteau contre des Israéliens se multiplient en Cisjordanie, à Jérusalem et dans la bande de Gaza. Un mode opératoire utilisé à un rythme inédit, propre à une nouvelle génération de combattants palestiniens. Depuis le 1er octobre, les attaques à l’arme blanche contre les Israéliens se multiplient en Israël et dans les territoires palestiniens. Selon un dernier bilan publié mercredi matin, une vingtaine de personnes ont été agressées de cette manière et deux ont été tuées, sans coordination apparente. Sur les réseaux sociaux et dans les médias israéliens, les images de couteaux et d’agressions circulent en continu. Plus besoin de lancer des pierres ou cailloux, c’est actuellement l’Intifada des couteaux, car les jeunes ont compris que c’est facile à manier, même constat pour les observateurs de ce conflit. Le couteau est un objet du quotidien que tout le monde possède chez soi. Disponible partout, il ne demande aucun entraînement, et il est facilement dissimulable. “L’usage d’une arme aussi répandue montre bien que le mouvement est spontané

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