Le principe de l’intervention d’une force internationale, contre les groupes islamistes occupant le nord du Mali, est acquis. C’était à l’issue de la réunion de haut niveau, tenue mercredi 26 septembre à New-York, en marge de la 67e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
La prochaine étape est la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies. Elle pourrait être convoquée la semaine prochaine ou la semaine d’après. Mais auparavant, il faut que la résolution, qui sera soumise au vote, soit finalisée.
Ce texte est rédigé par un pays membre permanent du Conseil de sécurité. Mais avant,la CEDEAOdoit faire parvenir à l’ONU d’autres, précisions sur le mandat de la force ouest-africaine. Notamment, les contingents à envoyer, le financement, les pays prêts à fournir des hommes et la nature de la partition des pays, qui ne sont pas membres dela CEDEAO, tels que l’Algérie,la Mauritanieetc…. C’est après tout cela, quela Micema(la Missiondela CEDEAOau Mali) doit être mise sur pied.
Si elle doit êre, purement, onusienne comme celles déployées en Côté –d’Ivoire ou en République Démocratique du Congo, il faut un délai de trois mois entre le vote de la résolution et l’intervention de cette force.
Selon une source proche du dossier, on évoque un délai minimum de quatre à six mois pour le déploiement de la force ouest –africaine au Mali. A moins quela CEDEAOne se décide à remettre sur pied l’armée malienne, censée être en première ligne. Ce qui, selon les experts militaires, pourrait prendre, au moins, un an.
Oumar Babi