L’armée française va tester des robots lourds en opération au Mali dès l’année prochaine

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Des robots lourds vont être testés en opération pour soutenir les soldats français au Mali dès l’année prochaine, révèle La Tribune confirmant une information du blog spécialisé FOB. Une première expérimentation, financée par l’Agence de l’innovation de défense (AID), avait eu lieu fin mars au CENZUB, le centre d’entraînement aux actions en zone urbaine qui sert à la formation au combat urbain de l’armée de terre française, et avait impliqué des militaires français dans des conditions de combat face à des robots à roue ou chenillés. La France va par ailleurs tester des mules robotisées en opérations extérieures pour aider aux ravitaillements (munitions, alimentation ou autres), assurer une liaison entre deux groupes distants ou pour des missions d’observation et de reconnaissance.

D’après les informations de la Tribune, plusieurs entreprises avaient été conviées pour cette première démonstration, dont Nexter (robots d’observation et de transport avec un canon de 20 mm) et Arquus (petits véhicules protégés téléopérés), Tecdron (observation et transport) et Shark Robotics (transport, observation, bras articulé…). L’entreprise Safran n’avait pas participé à l’expérimentation, mais le journal économique affirme qu’elle devrait rejoindre les tests plus tard.

La robotisation représente l’une des priorités de l’armée française, comme l’avait expliqué en octobre 2018 le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, devant les députés de la commission de la Défense : “ma priorité essentielle en termes d’innovation concerne la robotisation et la capacité à imaginer ou à construire des engins qui allègent les soldats en opération et fassent office de robots dotés d’une forme d’intelligence”.

Une technologie intelligente oui, mais pas totalement autonome. La ministre de la Défense Florence Parly avait souligné il y a quelques mois que “la position française est sans ambiguïté, le président de la République a été parfaitement clair : la France refuse de confier la décision de vie ou de mort à une machine qui agirait de façon pleinement autonome et échapperait à tout contrôle humain”.

Source: https://www.businessinsider.fr

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