L’après guerre : Faisons en sorte d’être une exception

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La quasi-totalité des pays Africains qui ont connus des guerres comme le notre ont souvent des difficultés de récupérer leur existence d’antan.  Déjà, nous constatons des séquelles, à savoir l’acharnement de certains citoyens maliens contre les personnes de peau blanche, comme les touaregs et autres peuplades.

Des comportements désagréables se terminant souvent par des actes que l’on regrettables se constatent ces derniers temps dans notre pays. Dans les régions libérées, et même souvent dans la capitale, les gens commencent à s’attaquer les uns aux autres pour la moindre des choses. Car telle personne est de teint clair, ou à l’air d’un islamiste, comme si le teint ou l’apparence fait le terroriste.

Pour ne pas être comme les autres pays africains qui, après la  guerre,  n’arrivent pas jusqu’ici à joindre les deux bouts et sont tout le temps en train de se déchiqueter entre aux. Nous devons faire en sorte de distinguer le mal du bien.

Vu que pendant un temps, les terroristes  ont réussi à nous priver de nos sourires et de notre quiétude, nous devons faire en sorte qu’après leur départ nous parvenons à garder notre humanisme.

Alors, il est du devoir des plus hautes autorités de rappeler les uns et les autres à l’ordre, car l’heure n’est plus à la rétrogradation. Certes, le pays veut bien avancer afin que la culture de la paix tant recherchée par le Mali depuis des années, soit une réalité tangible.  Dénoncer des personnes suspectes oui, mais il ne s’agit pas de faire de cela une source de vengeance ou de règlement de compte. Cependant, tous les maliens sont interpellés à faire un peu d’effort, peut-être que cela pourrait être   un atout pour retrouver la paix totale afin de vivre en harmonie.

Aminata Sanogo

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1 commentaire

  1. Toi Aminata, ton francais la…hum mais bon le contenu est qu’a meme louable et nous y veillerons.
    😀

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