Les pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés du nord à savoir le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (Hcua), le Mouvement Arabe de l’Azawad (Maa), le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla), la Coalition du Peuple de l’Azawad (Cpa) et la Coordination des Mouvements et Forces de Résistance (Cmcr) ont débuté, hier (mercredi 16 juillet) à Alger, sous l’égide des autorités algériennes et avec la participation forte de la Communauté internationale (Nations Unies, Union Africaine, Union Européenne, Cedeao, Oci).
La délégation gouvernementale est conduite par le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop. Il est accompagné du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Général Sada Samaké, du Ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et du Développement des régions du Nord, Hamadoun Konaté, du Ministre de la Décentralisation et de la Ville, Ousmane Sy, et du Ministre de la Réconciliation Nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed. L’équipe gouvernementale est appuyée par le Haut représentant du chef de l’État pour le dialogue inclusif, l’ancien Premier ministre Modibo Kéita et plusieurs spécialistes des questions du nord dont l’ancien Ministre Mohamed Ag Erlaf.
La séance inaugurale des pourparlers s’est déroulée en trois séquences. La première partie a concerné le Mnla et le Hcua regroupés au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Aujourd’hui, ce sont ces deux groupes qui sont en réalité en rébellion contre l’État malien. Le président de cette coordination est Mohamed Djeri Maïga, l’un des leaders du Mnla. Ses compagnons se sont consultés un bon moment avant d’accepter de venir en salle au moment où les représentants de la communauté internationale, les représentants des autorités algériennes et la délégation malienne au grand complet étaient déjà sur place. Chacun se demandait le motif de ce retard. L’apparition des éléments de la Coordination des Mouvements de l’Azawad dans la salle a été un ouf de soulagement pour ce beau monde venu dans la capitale algérienne pour aider le Mali à retrouver une paix durable.
Prenant la parole le premier, le président de la Coordination des Mouvements de l’Azawad a expliqué le retard de sa coordination par le fait qu’elle ne souhaitait pas faire une déclaration dans la salle. Pour la simple raison qu’elle n’a été associée aux préparatifs de cette rencontre. Mohamed Djeri Maïga a dit qu’ils n’ont pas été associés à l’élaboration de la feuille de route du gouvernement malien qui est sensée être le document de base pour les toutes parties.
Cependant, le leader du Mnla a salué l’initiative prise par les autorités algériennes en vue de trouver une solution négociée et équitable à la crise au Mali. Il a souhaité que la rencontre d’Alger soit un point de départ d’une possible négociation sincère et crédible qui puisse aboutir à un accord global au Mali. (…)
Après la Coordination des Mouvements de l’Awazad, c’était au tour de la Coordination des Mouvements et Forces de Résistance (Cmfr), le Mouvement Arabe de l’Azawad (Maa) et la Coalition du Peuple de l’Azawad (une dissidence du Mnla) d’être reçus dans la salle. C’était la deuxième de la séance inaugurale des pourparlers. Ces différents mouvements ont réaffirmé leur attachement au Mali. Ils ont dit leur détermination à trouver une paix durable à la crise du nord par un dialogu e inclusif et sincère.
La troisième partie de la rencontre d’hier a été une sorte de plénière. Toutes les parties se sont réunies dans la salle pour engager les discussions. Les différents représentants de la Communauté internationale ont pris tour à tour la parole pour réaffirmer leur engagement dans la recherche de solution à la crise au Mali et à l’aider à retrouver le chemin d’un développement durable.
Source: L’Essor- NB: titre est de la Rédaction de Le Soir de Bamako
Un extrait de l’intervention de Mahamadou Djeri Maïga
Selon l’envoyé spécial de notre confrere l’Essor à Alger, un passage dans l’intervention de Mahamadou Djeri Maïga de la coordination Hcua-Mnla n’est pas passé inaperçu. “Nous acceptions l’intégrité territoriale du Mali. Nous acceptons le caractère laïc du Mali. Mais c’est sur l’unité nationale que les choses se jouent. Plus on a la chance de se rencontrer, plus on a la chance de se parler, plus on aura un terrain d’entente”, a-t-il déclaré.
“ Les mouvements que nous représentons sont loin d’être des va-t-en guerre. Ils sont porteurs de revendications légitimes et justes des aspirations du Peuple de l’Azawad”. “Nos exhortons nos frères qu’ils soient noirs ou blancs de tourner la page de la haine et d’ouvrir celle de l’amour et de la cohésion entre toutes les communautés. Enfin, nous réitérons notre disponibilité à entamer des négociations crédibles, sincères à travers une feuille de route bien élaborée, assortie d’un consensus entre les belligérants”, a souligné le responsable du Mnla.
Source: L’Essor- NB: le titre est de la Rédaction de Le Soir de Bamako
ce qui me fait marrer, c’est que certain de ces rebelles se prennent pour des blancs…
JE leur propose d’aller vivre a Berlin, Rome, Paris ou Amsterdam…. ils veront bien si ils sont blancs…
Ces négociations doivent être mises à profit pour crever l’abcès. Les problèmes de développement du nord (qui sont réels) constituent un alibi pour ces groupes armés. En 1963, année de la première rébellion, il n’y avait pas de dégion plus développée que d’autres au Mali. Et si la vraie motivation de ces groupes armés était du sectarisme ou du racisme. Allez jusqu’au fond des débats chers médiateurs pour qu’on en finisse une fois pour toute.
il se fait appeler comment déjà “tamacheq noir” mon frère détrompe toi
il n’y a jamais eu, il n’y a pas et il n’y aura jamais de tamacheq noir
tu n’es et ne sera qu’un serviteur au solde de son maitre remet les pieds sur terre si tu en est capable ou crie au secours pour qu’on t’affranchisse de cette servitude. l’esclavage est aboli au mali mais au sein de ton azawad tu ne serviras que pour les sales besognes tel aujourd’hui. bella tu est né bella tu mourras pauvre type.
je suis sur que tu ignores la realite au sein des differentes communautés du nord , sinon , tu dois savoir que meme au sein des bellahs , il y a celles dont les peaux blanches n’osent pas les fixer
Le vieux Intallah de Kidal est aussi tamasheq noir , donc traiter Maiga Djeri , ne pense pas que c’est une insulte , car Maiga ne se sens et ne sentira jamais superieur à un bellah . le nord du Mali , il faut absolument qu’un jour , notre trouverons notre independance et je trouve de tres mesquin
Quand tu partira vivre en algerie ou mauritanie c est labas. Ta terre d independance
je suis sur que tu ignores la realite au sein des differentes communautés du nord , sinon , tu dois savoir que meme au sein des bellahs , il y a celles dont les peaux blanches n’osent pas les fixer
Le vieux Intallah de Kidal est aussi tamasheq noir , donc traiter Maiga Djeri de bellah, ne pense pas que c’est une insulte , car Maiga ne se sens et ne sentira jamais superieur à un bellah . le nord du Mali , il faut absolument qu’un jour , notre trouverons notre independance et je te trouve de tres mesquin
Ce qui est logique c’est qu’on considère un bellah comme un esclave (affranchi ou pas). Et sachant que les esclaves sont les noirs capturés lors des razzia ou nés d’une esclave même si elle a été violée par son maitre blanc alors Djéri Maïga peut être un bellah. Il ne peut pas se sentir supérieur à un autre noir.
Le fait qu’il soit le perroquet des autres ou pire leur chiwawa (car on parle de coup de gueule mais la caravane passera) n’est pas indifférent.
Vous verrez le rôle qu’on lui assignera quand tout sera fini.
Le MNLA mouvement armé et dissident de la rébellion du nord sait bien que l'intégrité et la laïcité du Mali ne sont point négociables, il n'a pas à l'accepter.
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