L’utilisation d’un lance-roquettes dans la tentative d’attentat terroriste par le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) contre l’aéroport de Djanet, le bombardement, en 2003, par l’ANP, d’un convoi d’armes de cette organisation terroriste ainsi que la découverte d’un lance-roquettes lors de l’arrestation, il y a quelques semaines, de Samir Bouderbala, alias Abdelfatah Abou Bassir, « émir » de la seriat d’Alger de l’organisation de Mossaâb Abdelouadoud, ont, selon une source sécuritaire, un point en commun : ces lance-roquettes sont du même type, Law.
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rnUn lance-roquettes de longue portée qui pourrait être utilisé comme arme antichar et même pour cibler des hélicoptères ou avions, au sol ou en plein vol.
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rnCes armes auraient été achetées au Mali avec les 5 millions d’euros versés par le gouvernement allemand à Amari Saïfi, alias Abderrazak El Para, alias Abou Haydara, et ses acolytes, en contrepartie de la libération des touristes européens enlevés au Sahara.
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rnA l’époque, les forces de l’ANP ont réussi à détruire deux ou trois lance-roquettes de type Law, à In Salah, dans la wilaya de Tamanrasset, dans le bombardement, en 2003, du convoi d’armes du GSPC, venant du Mali et se dirigeant vers des maquis de cette organisation terroriste, selon les aveux mêmes de ce membre du GSPC. De même qu’il a annoncé que Abdelfatah, Abou Rihana, Abou Talha ont été tués lors de ce bombardement, ajoutant que Abou Hafs, Bilal et Idriss ont, quant à eux, réussi à s’enfuir.
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rnOn ne sait pas s’il s’agit du même Abdelfatah arrêté il y a quelques semaines par les services de sécurité. Ce membre du GSPC, a-t-il tenté de tromper la vigilance des services de sécurité pour qu’ils cessent les recherches à son encontre ?
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rnCe serait la preuve de l’« importance » de cet élément du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, d’où bien sûr le caractère très important et décisif de l’opération réussie par les services de sécurité, en arrêtant Abdelfataf Abou Bassir et deux de ses acolytes se trouvant en sa compagnie, Mohamed K. et Farès K.
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rnL’interrogatoire par les services de sécurité d’un membre important du GSPC extradé d’un pays étranger vers l’Algérie il y a quelque temps, va dans ce sens. Au terme d’un accrochage, l’ANP avait réussi à libérer 14 des touristes kidnappés. Les terroristes auteurs de cet enlèvement, et à leur tête Abderrazak El Para, ont pris la direction du Mali avec leurs otages.
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rnUne fois en territoire malien, ajoute ce membre du GSPC, les contacts entre les ravisseurs et les autorités allemandes avaient commencé à avoir lieu par l’intermédiaire d’un certain Christian.
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rnUne fois les 5 millions d’euros de rançon versés aux terroristes par le gouvernement allemand, les auteurs de cet enlèvement ont utilisé une partie de cet argent dans l’achat, au Mali, d’un important arsenal de guerre, dont quatre pistolets automatiques de type Douchka 12.7 et Douchka 14.5, environ 300 fusils-mitrailleurs de type PMK, deux canons, l’un de 80 millimètres et l’autre de 60 millimètres, deux ou trois missiles de longue portée de type Law (du même type que le lance-roquettes découvert avec l’arrestation de Abdelfatah Abou Bassir et deux de ses acolytes), environ dix grenades et huit véhicules, tout-terrain, de marque Toyota.
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rnFort heureusement, ce convoi d’armes a été bombardé et détruit par l’ANP. Il n’est pas à écarter que le GSPC ait pu doter ses maquis en quantités de telles armes, dans l’une ou l’autre opération à partir du Mali, même si la situation sécuritaire actuelle, grâce à l’ANP et aux services de sécurité, est loin de permettre au groupe salafiste pour la prédication et le combat d’organiser de tels achats d’armes et encore moins les acheminer vers les maquis de cette organisation terroriste.
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rnM. Abi – Le Jour d”Algérie (21 nov 2007)
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