L’épilogue de la crise du nord, liminaire de toutes les incantations des maliens, pourrait bien avoir une réfraction qui prendrait à contre sens l’axe du mal sanctuarisé par la coordination des mouvements de l’azawad (CMA), depuis le niet catégorique dont elle s’était fendue il y a quelques temps. Malgré les nombreux appels à la raison, la déraison semble s’installer, en tout cas, pour le moment. Le temps de la grâce accordée par la communauté internationale afin que le tryptique : légalité ; légitimité et souveraineté soit la notion la mieux partagée au sein de la mère patrie, le Mali semble atteindre ses limites. D’où la prise d’initiative, tout azimut, enclenchée par les bonnes volontés afin que force reste au droit. Plus que salutaire, la présence dans la capitale du dépositaire du pouvoir dynastique à Kidal trouve sa justification dans le souci de mieux faire partager les préoccupations de l’heure et au-delà, scruter avec l’autorité légale, les pistes de solutions qui, contrairement à ce que l’on imagine, s’entrelassent tant elles sont nombreuses. En marge de la médiation extérieure, l’heure est venue de mettre à l’épreuve nos riches mais combien efficaces instruments traditionnels de règlements de conflits, à l’origine du vivre ensemble qu’ils ont de tout temps généré pour aboutir à l’Etat-Nation. Le dialogue intra communautaire, pour bien en parler, à toujours été d’une efficience certaine, surtout lorsqu’il est entamée avec un esprit de compromis qui pousse les limites chaque fois que les sentiments tendent à se cristalliser ; chaque fois que le flux de l’ego manifeste une certaine ascendance sur le don de soi. C’est dans cette logique de dialogue intra communautaire, un dialogue malieno-malien que semble s’inscrire l’Amenokal de Kidal, Mohamed Ag Intallah. Pour celui qui continue de revendiquer, sans fard, son appartenance pour un Mali de paix et d’unité retrouvée, la solution au problème du nord ne viendra que des maliens eux-mêmes sans toutefois occulter le rôle prépondérant que pourrait jouer la communauté internationale, en terme d’accompagnement. Une conviction forte qu’il entend partager avec les autorités du pays. Ce concept de dialogue intra-communautaire trouve toute sa légitimité dans le fait que ce sont ces mêmes communautés qui servent de terreaux aux groupes armés et par extension aux djihadistes à partir d’une savante instrumentalisation de l’oisiveté et de la misère ambiante. C’est ainsi que l’on retrouve, géographiquement, des ressortissants de Kidal au sein du Mnla, du Hcua, des natifs de Gao dans les rangs du Mujao et des jeunes cardes de Tombouctou, désœuvrés, en proie au désespoir pïlulant les rangs du Maa. Tous ceux-là ont encore de la famille dans les zones sous contrôle gouvernemental. C’est dire que ce levier du règlement à l’interne de ce conflit entre fils d’un même pays peut bien être la panacée lorsque les liens familiaux et les rapports interpersonnels sont utilisés à bon escient sans interférence extérieure.
Mais il faut s’en convaincre, le retour de la paix au Mali n’est aucunement du goût des pêcheurs en eau trouble qui y trouvent bien leur compte tant et tant qu’ils ont fini par étendre leurs habiles tentacules dans les cercles de décision. Ce qui, naturellement, affecte ces dites décisions qui deviennent soit inopérantes soit produisant un effet boomerang. A coté de ces présumés coupables de délit d’initié, se trouve la frange la plus toxique dont les agissements sont de nature à révolter les populations sédentaires. Il s’agit là des ressortissants des trois régions du nord résidant à Bamako en qui, les populations vivant le martyre dans le nord ne reconnaissent aucune légitimité pour parler et agir en leur nom. Or, pendant cette crise, nombreux sont les cadres qui ont longtemps coupé avec leurs racines et qui parlent et agissent à Bamako au nom des populations qu’ils n’ont plus revues depuis vingt voire trente ans. Une situation que ces populations meurtries dénoncent avec véhémence et qui reste jusqu’à preuve du contraire improductive. A l’heure du bilan, il est impérieux que le gouvernement s’approprie toutes les initiatives, quelles qu’elles soient et de qui qu’elles viennent afin de faire rempart à l’imposture sous toutes ses formes, et ainsi faire face aux vicissitudes existentielles, objets de pensées lancinantes et de réminiscences étouffantes qui se sont emparées des maliens depuis le 17 janvier 2012, une autre date dans l’atteinte à la virginité du territoire malien. A cet égard, le voyage à Bamako d’Amenokal, Mohamed Ag Intallah Ag Attaher dont l’aura et l’influence demeure certains, mérite un subtil décryptage pour un grand défenseur des valeurs de la république rêvant d’une région de kidal parée aux couleurs du Mali avec une population bigarée.
Amadou SANGHO
Opportunistes
Pour qu’on t’aide à te laver proprement, tu laves ta face avant et les autres lavent ton dos.
Quand un pays n’a pas d’armée, les possesseurs d’armes commandent sans équivoque et c’est ce qui se passe actuellement au Mali.
C’est les gouvernements successifs de l’ère démocratique du Mali, qui sont à la base de ce qui se passe actuellement dans cette partie du Pays. Quand un pays n’a pas d’armée et que les dirigeants du pays se plaisent dans cette situation, je reste sidérer et c’était le cas sous AOK et ATT. Un pays plein de généraux mais sans arme et sans combattants. Les deux ténors de ce mauvais forfait sont toujours là et font des gestes troubles dans l’ombre et faisant intervenir des éhontés gagnés à leur cause. Ces deux ténors seraient jugés par ce brave peuple un jour. Quand un pays n’a pas d’armée les plus récalcitrants de la République se mettent à gesticuler en proposant la vente de leur pays et c’est ce qui se passe actuellement au Mali. De toutes les façons cette situation est un exemple qui servirait nos dirigeants actuels. Car ils sont entrain de faire les mêmes gestes, mais sous d’autres formes telles que la surfacturation des équipements militaire, la mise en place de stocks morts des matériels militaires.
que le tout puissant dieu assiste notre cher Mali .
Je suis un malien mais je ne sais pas à quoi correspond le terme amenokal: chef de quartier, chef de village, imam, sous préfet ou préfet?
Le CNJ – MALI à koulikoro pour la Mobilisation des Jeunes autour des accords d’Alger aux fins d’une adhésion massive des populations , gage d’un Mali apaisé de kayes à kidal .Ensemble Jeunes du Mali Unissons nous pour un Mali de paix .
Comme son père, Mohamed Ag Intallah est un opportuniste prédateur à la recherche de solutions pour ses amis repartis entre le MNLA et Ançardine.
Il va négocier avec l’aveugle fêtard qui n’a d’autres souci que de placer les membres de sa famille et de sa secte de XXXX, XXXXXX.
Ils vont s’entendre à la douleur de leurs concitoyens et du Mali car ils ont en commun l’intérêt des membres de leurs familles respectives et de leurs clans.
D’un côté,
Algabass Ag Intalla, l’élu RPM qui a pris les armes contre le Mali fait parti du MNLA qui refuse de signer;
Iyad Ag Galy et de nombreux proches de la famille Intalla repartis entre les mouvements djihadistes et le MNLA sont à innocenter.
De l’autre,
Ma famille d’abord a besoin de stabilité pour continuer à jouir quel que soit le prix: le père, le fils et le beau père.
Massalam
L’aménokal doit défendre les membres
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