Ça y est ! Alger entre ouvertement dans le conflit, manifestant ainsi sa solidarité agissante au peuple malien. En effet, au moment où le Premier Ministre malien Diango Cissoko effectuait une visite de travail de deux jours (les 13 et 14 janvier) sur son sol, l’Algérie a décidé de fermer sa frontière et d’ouvrir son espace aérien aux avions français, les redoutables Rafales, pour mener des raids contre les bastions islamistes au nord du Mali.
Pour les observateurs avisés de la bande sahélo-sahélienne, cette nouvelle politique de l’Algérie constitue un revers pour les Jihadistes qui ont toujours fait du territoire algérien leur base arrière. C’est surtout une victoire éclatante pour le nouveau Premier Ministre malien, Django Cissoko, qui fait aujourd’hui bouger les lignes dans toute la sous-région depuis sa prise de fonction.
Pour sa première visite officielle en Algérie, Diango Cissoko a plus que séduit les autorités algériennes. La délégation de haut niveau qu’il conduisait a été chaleureusement accueillie par les plus hautes autorités algériennes. Dans une déclaration lue après sa rencontre avec le président Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre malien fera savoir que cette visite s’inscrivait dans le cadre des concertations politiques régulières entre nos deux pays. Elle a été surtout l’occasion pour les hautes autorités maliennes de discuter avec leurs homologues d’Algérie des derniers développements en ce qui concerne la profonde crise que traverse aujourd’hui le Mali. A en croire Diango Cissoko, «les deux délégations ont constaté une convergence de vue sur les principaux aspects de la gestion de cette crise et examiné les moyens à mettre en œuvre pour renforcer notre coopération bilatérale et la coopération sous régionale en vue d’éradiquer le terrorisme et le crime organisé qui constituent la menace la plus grave pour la stabilité et la sécurité de la région du sahel».
Profitant de son audience avec le président de la République algérienne démocratique et populaire, Diango Cissoko a tenu à le remercier au nom du Président par intérim du Mali, pour les efforts multiformes supplémentaires qu’il déploit au profit du Mali, en cette période particulièrement difficile de son histoire. Il a aussi salué la condamnation avec la dernière énergie par l’Algérie des incursions et des attaques terroristes dans notre pays.
Quant au Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, il fera aussi savoir dans une déclaration à la presse malienne le soutien total de son pays au gouvernement malien, non sans réaffirmer toute sa volonté et sa détermination d’aider le Mali à retrouver la paix, l’unité et l’intégrité de son territoire. «Je tiens à affirmer notre volonté à soutenir la lutte du peuple malien contre le terrorisme, mais à terme nous pensons que le dialogue pour la réconciliation entre l’ensemble des fils du Mali doit prédominer parce que la paix doit absolument revenir dans cette région. S’il n’ya pas de paix, il ne peut pas y avoir de stabilité ni de développement».
Cette visite de travail a été plus que fructueuse surtout qu’elle a permis aux deux délégations d’échanger sur plusieurs points. Pour cette mission, la délégation de haut niveau était composée, entre autres, du Premier Ministre, Diango Cissoko, du ministre de l’Administration territoriale et de l’aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly; celui de l’Equipement et des transports, le colonel Abdoulaye Koumaré accompgné de quelques membres de son Cabinet; du directeur général de la Sécurité d’Etat, Sidi Alassane Touré.
Le Mali doit se réjouir de cette décision de l’Algérie qui est de plus en plus incontournable aussi bien au niveau de la bande sahélo-saharienne que de l’Afrique entière. En effet, voisin immédiat du Mali, Bamako gagnerait à être en phase avec l’Algérie qui doit être écoutée sur les questions sécuritaires, parce qu’étant de nos jours l’une des plus grandes puissances du continent. En effet, l’Institut international des études stratégiques, basé à Washington, a classé l’Algérie dans le top 10 des pays au monde qui dépensent le plus sur la Défense, la sécurité et l’armement.
Birama Fall
Envoyé spécial à Alger
L´Algérie n´a + le choix, elle est la perdante ds cette histoire…Q´elle cesse maintenant de dire c q ns Maliens ont á faire! Se reconcilier avec quels fils? que les fils qui ont pris les armes reviennent faire leur méa-culpa, c´est leur seul chance avec le Mali, sinon ils peuvent déjá se chercher des abris chez l´Algérie qui les dorlotent!!!!!!!!!!!
Pourquoi l’Algérie change t-elle de fusil d’épaule? Il faut qu’elle aille plutôt négocier….A chacun son tour chez le coiffeur!!!…
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