L’affaire de libération d’Anefis : Incapable de dire la vérité, la MINUSMA tergiverse

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Commandant MINUSMAEn faisant une analyse pure et simple de la situation qui prévaut aujourd’hui dans notre pays, l’on se rend vite compte de l’incapacité ou de l’incompétence de certains responsables de la MINUSMA de dire et d’imposer la vérité à toutes les parties. En effet, comme l’a si bien mentionné notre confrère du quotidien «L’indicateur du Renouveau», l’évolution de la situation à Anéfis n’est pas du goût de la Médiation internationale, précisément la Minusma qui continue de dénoncer “la mauvaise foi” des leaders du Gatia.

«Malgré la menace de sanction proférée par des pays comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, l’organisation onusienne est incapable de sanctionner la Plateforme pour avoir été incapable d’appliquer la résolution 2164 en date du 26 juin 2014 qui dénonce “la prise inacceptable par des groupes armés, notamment le MNLA, de bâtiments administratifs, etc.” à Kidal et qui demande que “les groupes armés se retirent immédiatement des bâtiments publics et des zones occupées et retournent aux positions qui étaient les leurs avant le 17 mai 2014», a-t-il écrit.

Alors que bien précisé dans sa mission au Mali «l’appui au cantonnement, le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés, ainsi que le redéploiement progressif des Forces de défense et de sécurité maliennes, en particulier dans le nord du Mali…» mais depuis son arrivée et son installation, les cadres de la mission s’en donnent à tout sauf cela. Et à notre confrère de continuer : «Dans la même résolution, rappelée par l’Adéma Association lors de sa conférence d’une conférence de presse à la Pyramide de souvenir, il est dit que la Minusma doit “aider les autorités maliennes à rétablir l’administration de l’Etat dans tout le pays, en particulier dans le Nord conformément à l’accord préliminaire de Ouagadougou et l’accord de cessez-le-feu du 23  mai 2014. Avec toutes ces tergiversations passées, le Conseil de sécurité ne peut objectivement sanctionner le Gatia dans la mesure où la neutralité dans la résolution des conflits est une cause fondamentale depuis sa création en 1945, après la Seconde Guerre mondiale», a-t-il conclu.

Mais lieu de cela, ce sont des jeunes filles qui se font engrossées ou exploiter sexuellement par des cadres de ce mission à travers le pays et qui sont ensuite menacées d’abandonner toute poursuite. Et c’est la même mission forte de son bras politique qui met la pression sur le gouvernement pour annuler toute manifestation d’humeur de la population. Comme l’a si bien dit Bob Marley, vous pouvez tromper une partie du peuple pendant un moment, mais vous ne pourrez tromper tout le peuple et tout le temps…

Moussa KONDO

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