Plus important, l’accord pour la paix et la réconciliation signé par le gouvernement, des groupes armés et la communauté internationale, en l’absence des principaux groupes armés favorables à la partition du pays, engage le pouvoir central dans un chantier de réforme.
Le schéma qui se dessine pour le pouvoir prévoit la création d’Assemblées régionales élues au suffrage universel direct dans un délai de 18 mois, ainsi qu’une “plus grande représentation des populations du Nord au sein des institutions nationales“. C’est dire que l’organisation des communales et les régionales devient un impératif pour le gouvernement.
Autre point, une refonte de l’armée malienne doit avoir lieu pour intégrer des combattants des mouvements armés du Nord. Cette dernière recette a déjà montré ses limites dans le passé : c’était en effet le socle des accords destinés à éteindre les rébellions précédentes, en 1992 et 2006. Mais les nouvelles institutions locales pourraient faire la différence, si elles ne sont pas gangrenées par la corruption.
Une commission d’enquête internationale devra de plus faire la lumière sur les crimes de guerre contre l’humanité, de génocide et autres violations graves des droits de l’Homme commis ces dernières années et engager les chantiers de développement des régions nord du pays.
Bréhima Sogoba
Rien ne vaut la paix dans ce bas monde alors à travers cet accord notre pays a fait un grand pas vers la paix …..
Même si beaucoup reste à faire nous sommes optimiste que très bientôt ceci ne sera qu’un mauvais souvenir inchala !!!!!
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