Dans la salle de l’ex-IER, remplie comme un œuf, le Coordinateur Ismaïl Sacko a développé les grandes lignes de l’Accord d’Alger. La crise politique et sécuritaire que notre pays traverse, précise-t-il, nécessite une certaine écoute, un engagement patriotique et une solidarité nationale sans faille entre les fils du pays. Il ajoute que le paraphe de l’Accord d’Alger par les autorités engage et prouve à suffisance la forte volonté politique au plus haut niveau afin de réunir les conditions de la stabilité, de la cohésion et de la prospérité. Convaincu qu’il n’y a aucune alternative à la paix et qu’aucun sacrifice n’est de trop pour y parvenir, le Coordinateur de l’Opération a estimé que ” notre peuple doit anticiper et travailler ensemble pour rassurer et convaincre les plus sceptiques “. S’agissant du concept ” Azawad “, il a voulu dépassionner le débat en indiquant que ” nous n’avons pas à avoir peur de cette expression qui ne recouvre aucune connotation politique ” et que cela ne saurait en être le cas au motif que le dernier mot revient au peuple. Cet Accord n’est pas en déphasage avec la Constitution malienne, a insisté le conférencier. Pour preuve, le pouvoir au président de région, un pouvoir légitime conforme à la volonté de nos concitoyens, un pouvoir décentralisé favorable à une meilleure gestion de nos collectivités et cela en rapport avec le représentant de l’Etat. Ismaïl Sacko qui a exhorté les uns et les autres à plus de vigilance a déclaré que pour pérenniser les acquis issus de l’application de l’Accord d’Alger, il urge d’équiper et former notre armée pour qu’elle puisse faire face à sa mission.
Il a expliqué que le chef de l’Etat accorde une importance particulière à l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes en uniforme. Comme en témoigne la loi de programmation militaire.
ABDOULAYE DIARRA