L’absence de Alpha Oumar Konaré à la cérémonie de signature, la seule cohérence de l’évènement

20
La nouvelle a estomaqué plus d’un, au sein de l’opinion nationale et internationale. Peu avant l’aube, samedi, des bandits non identifiés ont attaqué à l’arme de guerre le domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré, situé à Titibougou, à la sortie Est de Bamako, Route de Koulikoro. Bilan : un mort du côté des assaillants. Pourquoi maintenant ? Qui sont les assaillants ? A qui en voulaient-ils ? A qui profite cet attentat contre un président qui a réellement tiré sa révérence politique nationale ? Aujourd’hui, le Mali n’a point et guère besoin de crimes qui en rajouteraient à une situation sociopolitique et économique bien roussie, voire chaotique. Dans un pays où le chef de l’Etat (ancien ou nouveau) n’est pas en sécurité, les populations s’en remettent au Tout puissant. Les populations maliennes, qui vivaient dans la trouille dès que le soleil se couche (souvent même en plein jour) sont dorénavant convaincues qu’elles sont sous ce schéma, du moins depuis samedi 5 avril dernier avec l’attaque, à l’appel du muezzin, du domicile du président Alpha Oumar Konaré. Que s’est-il passé ? Selon les témoignages recueillis sur place, des bandits armés, habillés en civil, ont tenté à deux reprises, au cours de la nuit du 4 au 5 avril, d’attenter à la vie des membres de la famille Konaré. Le mode opératoire des assaillants était bien pensé ; ce qui ne laisse aucun doute sur le caractère prémédité de l’acte. Les bandits, une dizaine environ, ont d’abord plongé la maison dans le noir en coupant l’électricité. Ils ont ensuite tenté d’escalader le mur d’enceinte sur deux fronts (côté Nord, route de Koulikoro et côté fleuve). Des coups de feu retentissent. Les bandits replient, et reviennent quelques instants après pour attaquer. S’ensuivent des échanges de tirs avec les forces chargées de la garde de la résidence présidentielle. Le président Konaré est absent (il séjourne en Egypte où il est médiateur de la crise interne dans ce pays), mais son épouse Adame Ba Konaré est à l’intérieur, au fond des chambres, avec son fils, Iba, ainsi que ses belles filles et ses petits-enfants. Au dehors, la garde de sécurité prend le dessus et repousse les assaillants. Un bandit est touché ; il s’écroule, se vide de son sang et perd la vie. Fin de la partie ; mais pas du film. Car, sur l’assaillant abattu, les gendarmes trouveront plus tard, parmi tant d’autres éléments d’indices utiles, un téléphone portable. Si l’on sait la magie de cet outil révolutionnaire, on ne douterait point que l’enquête aboutirait prestement à l’identification et à l’arrestation des criminels, mais à condition qu’elle soit menée rondement et avec la volonté franche de parvenir à un résultat. Diligenter l’enquête Après ce coup folie manqué, moult questions brûlent les lèvres des Maliens; mais surtout une grosse interrogation : A qui profite l’attaque du domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré ? La question mérite d’autant plus d’être posée que cet attentat intervient à un moment où tous les phares de l’actualité nationale sont braqués sur des sujets aussi brûlants que l’affaire Tomi Michel, l’affaire des soldats disparus, la situation de Kidal, la crise financière, Ma famille d’Abord, le blocage au sommet de l’Etat, le bras de fer entre le ministre Bathily et les juges. La République, déjà éclaboussée par ces dossiers très chauds, n’a pas besoin d’autres foyers de tension. Surtout pas un attentat contre le président Alpha Oumar Konaré qui, depuis son retrait du pouvoir en 2002, ne s’est jamais prononcé sur un sujet au plan national. Il s’est complètement effacé de la scène politique nationale et ne ferait pas du mal à une mouche. Autant il n’a pas été publiquement sollicité, autant le président Konaré est resté muet comme une carpe par rapport à tous les débats d’intérêt national. C’est un grand intellectuel qui agit comme le ferait tout ancien dirigeant RESPONSABLE. Alors, comment peut-on en vouloir ou vouloir du mal à une telle personne ? Allez savoir. Dans tous les cas, il convient d’ores et déjà de renforcer le dispositif de sécurité autour et à l’intérieur de la résidence Konaré. Mais surtout de diligenter l’enquête. Sékou Tamboura FORUM DES ADMINISTRATIONS FISCALES OUEST AFRICAINES Secteur des télécommunications : Préoccupation commune La problématique de la fiscalité du secteur des télécommunications est une préoccupation qui exige des Etats à entreprendre des stratégies adéquates pour le renforcement de la mobilisation durable des recettes. Tel est le souci des Administrations fiscales ouest africaines qui se sont réunies du 2 au 4 avril derniers au Centre international de conférences de Bamako autour du thème « La fiscalité du secteur des télécommunications ». Le 8è Forum des Administrations fiscales ouest africaines (Fafoa) a examiné plusieurs dossiers relatifs à la vie de l’institution : l’adoption du règlement intérieur ; l’état de paiement des frais de souscription des pays membres de l’organisation ; les stratégies appropriées à la mise en place effective du secrétariat exécutif de l’organisation pour la facilitation, la coordination et la régulation des activités ; le bon fonctionnement de la structure. Mais, le point d’orgue des travaux de cette réunion que le Mali abrite pour la première fois fut incontestablement son thème central « La fiscalité du secteur des télécommunications ». Les travaux ont permis à ce titre d’échanger sur des aspects aussi importants que les systèmes d’informations utilisés par les opérateurs de téléphonie ; le contrôle des opérateurs de téléphonie au regard de la diversité des produits commercialisés et la complexité des techniques à utiliser pour bien appréhender les transactions et les revenus réalisés ; et les compensations de l’interconnexion des réseaux de télécommunication. Au cours de la cérémonie d’ouverture du forum (le 3 avril), présidée par la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Sidibé Zamilatou Cissé, le directeur général des impôts du Mali, Sidima Dienta, a trouvé les mots justes pour qualifier l’impérieuse nécessité de débattre du sujet. « Le thème sur la fiscalité du secteur des télécommunications est une préoccupation commune à nos administrations fiscales ; il permettra de renforcer les capacités du personnel afin de prendre en charge tous les aspects spécifiques du prélèvement fiscal dans le secteur de la téléphonie », affirme le patron de l’Administration fiscale malienne. Qui a vu en ce forum de Bamako comme un outil permettant une meilleure garantie d’une prise en compte des problèmes spécifiques des administrations fiscales des pays membres de la CEDEAO, surtout dans un contexte économique, social et politique marqué par la mondialisation et la globalisation. A propos de la fiscalité du secteur des télécommunications, Mme Sidibé Zamilatou Cissé a rappelé que la problématique de la fiscalité du secteur des télécommunications est une préoccupation qui exige de nos Etats à entreprendre des stratégies adéquates pour le renforcement de la mobilisation durable des recettes de l’Etat. En effet, poursuit la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances, les opérateurs de téléphonie génèrent des revenus importants dont le trésor public doit profiter par le biais de la fiscalité. Mais, selon elle, nos administrations fiscales sont toutefois confrontées à de réelles difficultés pour cerner l’ensemble des transactions et des revenus desdits opérateurs. Face à cette situation, elle préconise l’acquisition de compétences informatiques très spécialisées et le développement de logiciels appropriés, qui pourraient contribuer à mobiliser et à sécuriser les recettes du trésor public. « Aussi, face au manque de visibilité des revenus réels du secteur, nos administrations fiscales ne pourraient-elles pas s’appuyer sur les mêmes technologies de contrôle du trafic actuellement à la disposition des autorités de régulation ? », s’interroge-t-elle. Avant de rappeler que certains pays ont déjà expérimenté ce procédé avec succès. A l’ouverture des travaux, le président du Fafoa, Pascal Abinan, a rappelé que depuis la dernière assemblée générale tenue à Ouaga, au Burkina Faso, le forum a réalisé des avancées notables en ce qui concerne l’adoption du projet d’organigramme et du profil du personnel du secrétariat exécutif et l’adoption final des textes fondamentaux du règlement intérieur qui doivent régir l’institution. Ce qui constitue un motif de satisfaction. « Les uns et les autres peuvent se réjouir du bilan des actes déjà posés », jubile Pascal Abinan. Qui tempère aussitôt ses ardeurs, car, précise-t-il, « en dépit des progrès réalisés, des défis énormes restent à relever ». Surtout que « la responsabilité des administrations fiscales est très grande dans le noble combat pour la construction et l’amélioration d’un cadre communautaire dédié aux services fiscaux », conclut-il. Quant au président de l’Union des ordres fiscaux de l’Afrique de l’Ouest, Mike Kofi Afflu, il a insisté, dans son message, sur la maîtrise de nos assiettes fiscales pour le développement harmonieux de nos pays. Pour lui, ce n’est pas en augmentant les taxes que nos Etats amélioreront les recettes fiscales, mais plutôt en consentant des allègements pour faciliter le recouvrement et la collecte des taxes. Ce qui permettra d’atteindre les différents objectifs de recettes. La Fafoa, qui regroupe une quinzaine de pays, est une plate forme qui sert à promouvoir et à faciliter la coopération mutuelle entre les administrations fiscales des pays membres de la Cedeao, en vue d’améliorer l’efficacité de leurs législations. Etaient présents à Bamako, les participants venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger, du Nigeria et du Sénégal. Sékou Tamboura
Alpha Oumar Konaré

Premier paradoxe : le Général Moussa Traoré, dictateur sanguinaire qui dirigea le Mali d’une main d’acier pendant 23 ans était présent à cette cérémonie. Pour rappel, il s’agit de celui-là même qui est à la base de la démilitarisation du nord malien par les accords de Tamanrasset dont il en est le signataire. Accord qui a fragilisé la situation sécuritaire de la zone, la livrant à des hordes de narco-trafiquants et autres bandits de grands chemins. La crise malienne n’étant que la suite logique de la démilitarisation du septentrion malien, nous pouvons affirmer, sans risque de se tromper, que l’Accord de paix a été signé en présence de celui qui en a semé les graines.

Deuxième paradoxe : ce qui choqua la majeure partie de nos compatriotes, c’est le vibrant hommage rendu au père de la Nation malienne en présence de celui-là qui mis fin à son régime par un coup d’Etat militaire et qui très certainement aura été à l’origine de sa mort en prison.

Comment donc en même temps peut-on rendre hommage au président Modibo Keita et saluer la présence de GMT à la cérémonie de signature ? Comment le premier président de la République du Mali indépendant, héros de la lutte contre l’oppression coloniale dans toute l’Afrique pouvait se trouver en prison et y mourir dans des circonstances atroces ? Qu’a ressenti Moussa Traoré lorsque le président du Zimbabwe, Robert Mugabe contemporain du président Modibo Keita, se lança dans un vibrant et sincère hommage au père de l’indépendance en chantant, « Ghana, Guinée, Mali » à plusieurs reprises ? Le président Alpha Condé de la Guinée tout en affirmant qu’il aurait été souhaitable que les présidents ATT et Alpha Oumar Konaré soient présents dans la salle, a aussi salué la présence de GMT. Il n’est pas sans savoir qu’Alpha Oumar Konaré, militant et président du mouvement démocratique, ne pouvait souiller par sa présence la mémoire des martyrs du 26 Mars qui ont donné leurs vies pour la liberté et la Justice. C’est là, d’ailleurs, la seule cohérence de la soirée du vendredi 15 mai 2015. Modibo Keita. C’est peut-être un signe du destin que tout cela se passe aujourd’hui, 15 mai 2015, soit 24 heures avant la date anniversaire de sa mort en détention dans des conditions infra humaines, le 16 mai 1977 par la faute du dictateur Moussa Traoré.

Assurément, le Mali est le pays où l’on a mal compris le concept de pardon. Il n’y manquait donc que la présence de Att, d’AOK et de Amadou haya Sanogo pour que la fresque paradoxale soit complète. Ainsi, d’un seul regard, l’on aurait pu comprendre toute l’histoire contemporaine du Mali. Nous aurions, par ordre chronologique, GMT qui fit un coup d’Etat militaire à Modibo Keita, Att qui fit un coup d’Etat populaire à GMT, AOK, infatigable militant pour la démocratie, Amadou haya Sanogo qui fit un coup d’Etat à Att et enfin, Dioncounda Traoré qui assura l’intérim de la présidence avant l’élection du président iBK.

Ahmed M. Thiam

Commentaires via Facebook :

20 COMMENTAIRES

  1. Le grand traitre du Mali c’est IBK le Mande Zonkeba le champion de la surfacturation et Moussa Joseph son ancien petit Premier Ministre qui ont donne la belle victoire au MNLA a Kidal jettant ainsi l’honneur et la dignite du peuple Malien et de son armee aux chiens. Le grand traitre du Mali c’est IBK sous les yeux duquel 153 millirads de CFA ont ete detournes du denier publique et le grand traitre du Mali c’est IBK le Pape de la corruption celui qui s’est achete un avion aux prix d’achat variables et qui se promene sans souci entre Bamko-Windhoek, Bassetere, Tunis, etc.. IBK est bien aux cotes du sanguianire sans vertu GMT le tombeur du pere de sa femme, Alpha ne va pas se rabaisser au niveau di’IBK le Mande Zonkeba ou GMT le dictateur sanguinaire sans vertu. Alpha reste un homme de principe eet de vertu et Alpha ne va jamais assister a unee ceremoniee pour diviser officiellement le Mali..

  2. Tu divague cher monsieur, il me semble que tu n’étais pas quand Modibo était. Le 19 novembre 1968 a été une vraie libération du peuple malien. Pose la question à ceux qui ont vécus le régime de la première république. 😆

  3. Mr Thiam tu es un racontar de sornettes et non un journaliste. Moussa Traore est un grand républicain. Il aime son pays et son peuple.Ce pays n'est l’héritage de personne.Quant à Alpha peut être ils se reproche quelque chose.Tous ceux qui ont dirigé le Mali, chacun a fait des GAFFES qu'il faut vite oublier et aller à l'essentielle:la PAIX soubassement du développement.

  4. En effet les maliens ne comprennent pas une telle attitude de celui qui a eu à conduire la destinée du pays pendant dix ans.
    Dix longues années pendant lesquelles il a fait du très bon travail même si tout n’est pas parfait. Au terme de ses dix ans de présidence , le bilan était positif, tous les objectifs étaient presque atteints.
    Ensuite à la tête de la commission de l’Union Africaine ( UA ) dont il fut le président , il avait l’estime de tous les africains. Alpha est un bosseur hors paire, un travailleur acharné.
    Un tel grand homme d’Etat d’une telle carrure et d’une telle trempe qui décide volontairement de sombrer dans un silence absolu . Il décide également de se rendre invisible aux maliens. Pourquoi il se comporte ainsi? . Les maliens se posent des questions et méritent des réponses . Les maliens se posent des questions et ont droit à des réponses .
    Le silence de Alpha commence à être très, long
    Le silence de Alpha commence à être très pesant
    Le silence de Alpha commence à être très gênant
    Le silence de Alpha commence à être très douteux
    Les maliens ne savent pas ce qu’il y a entre lui et IBK, mais quoique IBK lui ait fait et quoiqu’il lui ait dit , les maliens ne méritent pas qu’il se comporte ainsi à leur égard.
    Le Mali son pays , ne mérite pas une telle indifférence ni un tel désintérêt de sa part.

  5. Tjrs aussi nul nos journalistes !!! Il ne s’agit pas de la celebration de la fete nationale mais d’un evenement clé du devenir de notre pays donc la presence de toute personne ayant eu a presider le devenir de ce pays a un moment donné etait un devoir , nonobstant l’etat des relations respective des un avec les autres le Mali devrait primer sur tout autres considerations Le Malien et son ego surdimensionné !!!

  6. J’ai eu toujours l’impression que Alpha Oumar KONARE était impliqué dans ce problème du Nord avec un fort penchant vers le MNLA, peut-être qu’il avait été proposé comme le premier président de l’AZAWAD.
    Ce problème du Nord de notre pays est sans équivoque l’œuvre de Alpha et d’ATT; ils ont ça sur leur conscience. Les plus mauvais président de l’histoire de ce pays, le Mali n’en aura jamais de plus mauvais.

  7. Alpha n’a jamais aimé le Mali. il reste tranquille a bouffé les milliards qu’il a volé durant son mandat. Malheur a lui et a sa famille.
    😈

  8. je suis un peu surpris de la réaction de certains de mes compatriotes sur cette page. Mr KONARE a été Président de la République dans ce pays, président de la commission de l’ Union Africaine et quand le Mali a été envahi par les djihadistes et alors que les voix s’élevaient partout dans le monde pour condamner cette agression Mr est resté muet comme une carpe et à ce jour il n’a pas levé le petit doigt pour prendre position et vous ses partisans voulez le faire passer pour l’oublié de la république? arrêtez d’amuser la galerie et foutez la paix aux gens avec vos élucubrations monsieur le journaleux.

  9. je suis un peu surpris de la réaction de certains de mes compatriotes sur cette page. Mr KONARE a été Président de la République dans ce pays, président de la commission de l’ Union Africaine et quand le Mali a été envahi par les djihadistes et alors que les voix s’élevaient partout dans le monde pour condamner cette agression Mr est resté muet comme une carpe et à ce jour il n’a pas levé le petit doigt pour prendre position et vous ses partisans voulez le faire passer comme l’oublié de la république? arrêtez d’amuser la galerie et foutez la paix aux gens avec vos élucubrations monsieur le journaleux.

  10. Est ce que Moussa Traore dans sa sagesse ne peut pas demander pardon aux gens à qui il a fait du tord soit en le sachant ou en ne le sachant pas . c’est cela un signe de grandeur. beaucoup de maliens s’attendent à cela pour tourner la page. Avant sa mort il doit le faire en tant que croyant

  11. Vive le Mali vive la paix Allah sauve le Mali pourquoi tjr creer la haine a quoi cela vous rapporte pourquoi ne pas regarder lavenir pour ne plus retomber dans tt ce que vous dites qui viendra faire cette justice personne sauf Allah pourquoi ne pas lui prier pour un Mali de nouveau Allah est le Maitre du debut et de la fin benit soit le Mali par Le Tout Puissant Allah Amina.

  12. Bonjour chers lecteurs,

    Je vous avoue qu’aucune raison ne peut justifier l’absence du fameux Alpha. Il a décidé de tourner le dos à son pays qui traverse la grande crise de son histoire.

    Ce mali lui a tout donné. C’est l’ragent du contribuable malien lui prend entièrement en charge.

    Le peuple se moque de se qui s’est passé entre lui et IBK. Quand il s’agit du Mali, chacun doit mettre de coté ses calculs personnels. S’l a juré qu’IBK ne sera jamais le Président du Mali, c’était sans conter la volonté de Dieu. Je vous jure que Dieu a solution de tout, ce Monsieur Alpha deviendra encore plus que tout. Wait end see.

  13. A mon avis, rien ne justifie l’absence de Alpha O. KONARE à cette cérémonie solennelle de signature de l’Accord de Paix et de Réconciliation au Mali. Depuis le début du problème en 2012 il n’a rien fait pour que le pays retrouve sa stabilité c’est la preuve qu’il n’est pas un patriote.

  14. Avec des idées arrêtées, le Mali n’avancera jamais. Des journalistes incapables de lire entre lignes et de jouer leur partition s’adonnent à la culture de la haine. Ne doit-on pas regarder vers l’avenir et marcher ensemble? Il est temps que nous laissions nos émotions, nos sentiments, nos haines pour apporter un plus à notre pays. Certes, Moussa Traoré fut un sanguinaire, qualifiez-le comme vous voulez, mais il a purgé sa peine et reste aujourd’hui un citoyen à part entière. Doit-il être banni à jamais. Non sûrement. On doit toujours s’inspirer de Nelson Mandela qui a su pardonner à ses bourreaux et a fait le chemin de la réconciliation avec eux. Notre incapacité à aller au-delà de nos sentiments nous sera fatal si nous ne revenons pas à la réconciliation. Robert Mugabé, malgré ses 90 révolus, a tenu à être témoin de l’histoire. Son âge avancé et la distance n’ont pas été un handicap pour lui. Pourquoi les Alpha Oumar Konaré, les Macky Sall n’y ont pas été. Aucune explication ne peut le justifier. IBK veut aller de l’avant contrairement à vous qui pensez qu’il faut toujours réveiller les vieilles histoires qui ne feront que nous éloigner les uns des autres et pour quel intérêt? Réfléchissez et venez à la raison.

  15. La reconciliation ne veut pas dire absence de mémoire. Le dictateur Moussa Traore ne mérite aucune renaissance publique de la Nation après tout ce qu’il a fait subir au Mali. Fils Dabo et Marabaga Kassoum étaient des commerçants traitres de la nation à la solde de la France. Ils ont brulé le franc malien que le pays venait de créer, ils ont importé de faux billets de francs maliens avec la complicité de la France pour faire avorter le projet d’indépendance économique du Mali. Regardez en Afrique du nord tous les pays ont presque leur monnaie, en Guinée, au Ghana, en Ethiopie etc, il n’y a que les noirs qui n’ont rien compris encore que battre sa monnaie est le premier signe de la liberté. Fils Dabo méritait bien son sort, le vallet de la France qu’il a été, vilain comme son âme.

  16. Laissez Moussa tranquille. Au moins lui il a payé et assume son passé dans cet grand élan de réconciliation. L’ange Modibo Keïta bourreau de centaines de gens anonymes et connus (Fily Dabo, Maraca Kassoum etc….) jugé par 1 tribunal populaire et passé par les armes après avoir creusé leur tombe. Jusqu’à aujourd’hui, les familles de ses illustres disparu n’on jamais eu la chance de se recueillir sur ces tombes quelques part dans le désert….Et vous voulez falsifier l’histoire pour faire de Modibo Keïta un saint….Bravo!

  17. IBK a toujours été un homme plein de contradictions. IL peut ” attacher les ânes et les chevaux ensemble” comme aiment dire les Bambaras. Il a tyrs voulu la chose et son contraire:
    -1- IL a baissé la tête devant BOUYé pour acceder à la presidence, puis l’a trahi
    -2- Il dit avoir laissé l’alcool ou le vin, son ami Lanceni Balla Keita ancien ministre et ancien deputé nous a rapportés le contraire
    – Il magnifie les victimes et leur bourreau: il parle des martyrs de 1991, en même temps il qualifie Moussa traore”de grand Republicain” qui fait l’objet de 2 condamnations à mort( crimes de sang et crimes economiques, peines infâmantes et affligeantes)
    – Il a decreté l’année 2014 contre la corruption,mais en retour il a étatisé lui même le vol et l’escroquerie au point que les “petits fonctionnaires du FMI”sont venus nous assener quelques fessées
    – Il a parlé de justice, par contre il a fait liberer les terroristes arrêtés par nos forces armées et le point culminant a été la liberation de OUASSOUDENE qui tira mortellement le gardien de prison SOFARA……et puis quelques jours apres il parle à RFI “Si j’etais ce terrorriste, j’eusse préféré rester en prison”, dès lors les gens ont compris la véracité des propos de Lanceni Balla Keita sur son penchant vers l’alcoolisme invetéré.
    L’homme IBK est faux, et ce fut une erreur du peuple malien de l’avoir élu à la magistrature supprême du Pays.

  18. Qu’est ce que cet article peut apporter à la paix et à la reconciliation tant souhaitées en ces moments très difficile pour notre peuple.N’ Oubliez pas aussi que la rebellion a commence au Mali sous le règne de Modibo. Modibo a été tué, Moussa a fait ça, AYA a fait ça……. En quoi tout nous fait advancer? Pensons au peuple, oublions ces mortels. Chaque homme a ses qualities et ses defauts. MODIBO N’A-T-IL PAS TUE DES GENS?

  19. Le grand traitre de la république! il faut supprimer tous les avantages que le Mali lui octroie.
    Ce mec mérite la mort par pendaison.Que dieu ait pitié de ton âme.

Comments are closed.